reportage

Le front de Champagne en janvier 1916 : ravitaillement et mouvement de troupes près de Suippes, la vie quotidienne dans les cantonnements près de Suippes et le champ de bataille de Souain, Aubérive et Saint-Souplet.

Photographe(s) : Albert Moreau


Secteur relativement calme en janvier 1916, le front de Champagne reste cependant un point important du front occidental que chaque partie tente d'éprouver par des offensives courtes. Constituant ainsi l'une des zones les mieux fortifiée, le front de Champagne fait l'objet de plusieurs offensives françaises (7-24 octobre 1915) et allemandes (9-11 janvier 1916) qui se concluent toutes par de sanglants échecs. Réalisé dans les régions de Souain, d'Aubérive et de Saint-Souplet, le reportage suivant aborde les thèmes suivants :

- l'amarrage d'une canonnière près de Courmelois ;
- la réfection des routes de Suippes par les hommes de la territoriale et du Génie à l'aide de rouleaux compresseurs ;
- le stationnement des locomotives de type Decauville à la gare routière de Suippes ;
- le quartier général de la 56e division d'infanterie stationné à Suippes, avec le général Dartein et son état-major ;
- l'acheminement de ravitaillement et la relève de troupes (354e Régiment d'infanterie) à l'aide de train Decauville, près de Suippes ;
- les cantonnements du 25e Régiment d'artillerie de campagne et du 350e Régiment d'infanterie près de Jonchery-sur-Suippe, au lieu-dit du bois Raquette ;
- la vie quotidienne dans les cantonnements de repos installés à l'arrière du front, près de Suippes et du lieu-dit de la ferme de Suippes (corvée de linge, jeu, cuisine) ;
- la vie quotidienne dans les tranchées de premières lignes dans le secteur de Suippes et Souain (guetteur de tranchée, réparation de pantalon) ;
- l'amélioration des défenses dans les secteurs d'Aubérive et de Saint-Souplet par la pose de barbelé, la surveillance radiophonique des lignes allemandes depuis le bois du Boomerang ;
- les vues des villages dévastés de Suippes, Jonchery-sur-Suippe et Prunay, dont le cimetière garde les traces des bombardements (tombe d'un enfant adopté par le 5e Génie) ;
- les panoramas des secteurs fortifiés d'Aubérive, de Saint-Souplet et de Sainte-Marie-à-Py, montrant les lignes allemandes et les cadavres français demeurant entre les lignes depuis octobre 1915.

Photos du reportage(93)