VIDÉO
Nouveau magazine du SCA n°7.
Aïd-el-Kébir".
Le colonel Jean de Milleret, commandant la brigade des Forces françaises de l'intérieur ( FFI) Carnot sur le front atlantique, passe en revue les tirailleurs marocains qui ont été rattachés à la brigade après avoir été libérés ; ils sont décorés de la croix de guerre.
Un méchoui permet de fêter l'Aïd-el-Kébir et l'intégration de ces soldats. Un soldat, vêtu de la djellaba traditionnelle, prie selon le rite musulman.
"La Seine en crue". (TC 00:01:26 à 00:02:48) (1)
La Seine est en crue, suite à d'importantes intempéries, et menace les rues de Paris ; les berges sont déjà noyées, les péniches sont bloquées par les arches des ponts devenues trop basses. Le long des quais, des ouvriers surélèvent les parapets en rajoutant des murets pour retarder l'arrivée de l'eau dans les rues. Des pompes tentent de vider l'eau présente dans certaines lignes du métropolitain.
La Marne et la Saône menacent aussi de déborder ; Lyon est menacée.
"Echange de prisonniers". (2)
A Rochefort, la caserne Martrou de la Marine sert de centre de regroupement des prisonniers allemands. Après des pourparlers avec les autorités allemandes, il a été décidé d'échanger 17 prisonniers allemands contre l'équipage d'une forteresse volante américaine abattue près de La Rochelle.
Les soldats allemands sont alignés dans la cour de la caserne, comptés puis montent dans un bus ; le convoi s'ébranle ; il est composé de la voiture du capitaine de frégate Meyer, d'une ambulance et du car. Il arrive sur le lieu de l'échange, qui est en fait une zone de neutralité entre les forces qui s'opposent. Les officiers se saluent, le contact entre les deux groupes s'établit, les prisonniers sont échangés, chacun repartant vers son camp.
A l'arrivée dans la caserne, un détachement d'honneur salue les soldats américains libérés.
"Sur le Rhin".
Les chars français progressent sur les routes sinueuses des Vosges, en direction de l'Allemagne. L'artillerie motorisée fait, en de nombreuses occasions, preuve de son efficacité contre les poches de résistance allemandes. Ils traversent Héricourt avant de pénétrer dans Montbéliard ; les soldats allemands y sont rassemblés par les troupes françaises, sous les huées de la population. Des vivres sont distribués aux habitants qui reviennent dans la ville partiellement détruite.
Ils remontent ensuite vers l'Alsace et libèrent Mulhouse où la résistance allemande est plus farouche. Les soldats français essuient des tirs d'armes automatiques (3). Ils arrivent dans Strasbourg qui semble renaître à la vie. La population brûle des croix gammées qui ornaient les rues de la ville. La lutte continue pourtant dans les faubourgs de la ville. Des marins patrouillent dans les rues et fouillent les maisons pour y déceler les caches d'armes et s'emparer de trophées de guerre (livres, portrait d'Hitler...). La capitale alsacienne est pacifiée, la progression vers l'Allemagne peut reprendre.
Dans toutes ces villes, d'interminables colonnes de prisonniers allemands cheminent, sous bonne escorte, le long des routes.
Note :
(1) Reportage identique dans la référence FLA 13
(2) Reportage photographique correspondant référence Terre 346, film rushes référence ACT 176.
(3) A leur arrivée dans Mulhouse, les soldats se sont opposés à une forte résistance allemande. Les images prises sur le vif montrent les soldats français dans leur abri. Il ne semble pas que cela soit une reconstitution, à l'inverse de beaucoup d'images de combat. Une équipe du service cinématographique de l'armée (SCA) se trouve au milieu des combattants (TC 00:08:42 à 00:08:43).
Le colonel Jean de Milleret, commandant la brigade des Forces françaises de l'intérieur ( FFI) Carnot sur le front atlantique, passe en revue les tirailleurs marocains qui ont été rattachés à la brigade après avoir été libérés ; ils sont décorés de la croix de guerre.
Un méchoui permet de fêter l'Aïd-el-Kébir et l'intégration de ces soldats. Un soldat, vêtu de la djellaba traditionnelle, prie selon le rite musulman.
"La Seine en crue". (TC 00:01:26 à 00:02:48) (1)
La Seine est en crue, suite à d'importantes intempéries, et menace les rues de Paris ; les berges sont déjà noyées, les péniches sont bloquées par les arches des ponts devenues trop basses. Le long des quais, des ouvriers surélèvent les parapets en rajoutant des murets pour retarder l'arrivée de l'eau dans les rues. Des pompes tentent de vider l'eau présente dans certaines lignes du métropolitain.
La Marne et la Saône menacent aussi de déborder ; Lyon est menacée.
"Echange de prisonniers". (2)
A Rochefort, la caserne Martrou de la Marine sert de centre de regroupement des prisonniers allemands. Après des pourparlers avec les autorités allemandes, il a été décidé d'échanger 17 prisonniers allemands contre l'équipage d'une forteresse volante américaine abattue près de La Rochelle.
Les soldats allemands sont alignés dans la cour de la caserne, comptés puis montent dans un bus ; le convoi s'ébranle ; il est composé de la voiture du capitaine de frégate Meyer, d'une ambulance et du car. Il arrive sur le lieu de l'échange, qui est en fait une zone de neutralité entre les forces qui s'opposent. Les officiers se saluent, le contact entre les deux groupes s'établit, les prisonniers sont échangés, chacun repartant vers son camp.
A l'arrivée dans la caserne, un détachement d'honneur salue les soldats américains libérés.
"Sur le Rhin".
Les chars français progressent sur les routes sinueuses des Vosges, en direction de l'Allemagne. L'artillerie motorisée fait, en de nombreuses occasions, preuve de son efficacité contre les poches de résistance allemandes. Ils traversent Héricourt avant de pénétrer dans Montbéliard ; les soldats allemands y sont rassemblés par les troupes françaises, sous les huées de la population. Des vivres sont distribués aux habitants qui reviennent dans la ville partiellement détruite.
Ils remontent ensuite vers l'Alsace et libèrent Mulhouse où la résistance allemande est plus farouche. Les soldats français essuient des tirs d'armes automatiques (3). Ils arrivent dans Strasbourg qui semble renaître à la vie. La population brûle des croix gammées qui ornaient les rues de la ville. La lutte continue pourtant dans les faubourgs de la ville. Des marins patrouillent dans les rues et fouillent les maisons pour y déceler les caches d'armes et s'emparer de trophées de guerre (livres, portrait d'Hitler...). La capitale alsacienne est pacifiée, la progression vers l'Allemagne peut reprendre.
Dans toutes ces villes, d'interminables colonnes de prisonniers allemands cheminent, sous bonne escorte, le long des routes.
Note :
(1) Reportage identique dans la référence FLA 13
(2) Reportage photographique correspondant référence Terre 346, film rushes référence ACT 176.
(3) A leur arrivée dans Mulhouse, les soldats se sont opposés à une forte résistance allemande. Les images prises sur le vif montrent les soldats français dans leur abri. Il ne semble pas que cela soit une reconstitution, à l'inverse de beaucoup d'images de combat. Une équipe du service cinématographique de l'armée (SCA) se trouve au milieu des combattants (TC 00:08:42 à 00:08:43).
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Propriétés
Réalisateur | SCA - |
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Genre | Film d'actualité |
Lieu(x) | Héricourt - La Marne (rivière) - La Saône - Lyon - Maroc - Montbéliard - Mulhouse - Paris - Rhin - Rochefort - La Seine - Strasbourg - Vosges - |
Personnes représentées | Milleret, Jean de - Vaterrodt, Franz - Meyer, Hubert |
Informations
Référence | MAG 207 |
---|---|
Durée | 00:12:16 |
Date de réalisation | 21/12/1944 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Produit monté |
Origine | SCA |