VIDÉO

Parc automobile. Utilisations diverses des automobiles aux armées.

Réalisateur(s) : Inconnu


A l’automne 1918, un vaste tour d’horizon sur l’utilisation de l’automobile aux armées est entrepris. C’est essentiellement l’opérateur Schlayer qui tourne les films. Celui-ci est est complété par des images de Marcel Martel tournées au printemps.

A Versailles (Yvelines, 01/09/1918), des camions militaires (Delahaye, Renault dont presque toutes capot ouvert, Peugeot, Packard) sont alignés sur l'avenue de Paris, constituant un parc de camions. Un convoi de camions Renault part sur l’avenue, suivi de camions Latil tirant des voitures remorques. A Viroflay, plan panoramique sur un autre dépôt de camions, de caterpillars Holt, de rouleaux-compresseurs sur des remorques, d'abris roulottes, de véhicules sanitaires, tous impeccablement alignés devant des hangars. (1)

A Vadelaincourt (Meuse, 26/05/1918) est installé un hôpital militaire français, où arrivent des automobiles sanitaires de l'American Ambulance Field Service (AAFS). Les blessés sont pris en charge par les équipes médicales. (2) (3)

A Beauzée (Meuse, 26/05/1918) un ravitaillement en viande fraîche (RVF) est effectué par autobus ; des hommes chargent des quartiers de bœuf dans les camions frigorifiques. (2)

A Bar-le-Duc (Meuse, 29/05/1918) au départ de la Voie Sacrée, des camions Ariès chargent du ballast destiné à consolider les routes empruntées par les convois militaires. Le convoi circule sur la route. Sur une remorque La Buire attelée à un tracteur Knox, on embarque un caterpillar CD Schneider au cours d’un exercice. Le tracteur part et le caterpillar est débarqué un peu plus loin. (2)

A Beauzée, au parc automobile SP4, des hommes peignent du camouflage sur la bâche d’un camion ; d’autres véhicules sont à l’entretien. Au parc automobile SP4, diverses automobiles en cours d’essais ou de réparations sont alignées. Plan rapproché d’une voiture coupe-fil, destinée à cisailler les fils de fer tendus en travers des routes par l’ennemi pour décapiter les chauffeurs (vue de profil puis de face). Un personnel nombreux est rassemblé devant les véhicules et les hangars, et quitte les lieux.

A Bar-le-Duc, des ouvrières en combinaisons de travail montent des châssis sous un vaste hangar. (2)

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 1718 de l’opérateur Schlayer, métrage d'origine 120 m.
(2) Compte rendu de tournage n° 1452 de Marcel Martel, métrage d'origine 170 m. Reportage photographique SPA 39 BO.
(3) Le reportage photographique situe la scène à Bevaux et non à Vadelaincourt.

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