Mis sur pied au camp d'Auvours, à proximité du Mans (Sarthe), à partir du 1er septembre 1950, le Bataillon français de l'ONU (BF ONU), ou Bataillon de Corée, est rattaché au 23e RI US (23e régiment d'infanterie américain) au sein de la 2e DI US (2e division d'infanterie américaine) pendant toute la durée de la campagne de Corée de novembre 1950 à l'armistice de juillet 1953. Il compte un peu plus de 1 000 volontaires répartis en trois compagnies de fusiliers-voltigeurs, une compagnie d'accompagnement (mortiers, canons sans recul, mitrailleuses) et une compagnie de commandement.

Dans ce reportage, on peut observer la population civile coréenne dans des scènes de la vie quotidienne et des vues de Séoul, capitale de la République de Corée, en ruines. Un moment fort de la vie civile a été pris en photo, le discours du Syngman Rhee, président de la République de Corée, à l'occasion de la libération de la Corée du joug japonais.
La bataille du T-Bone est également présente dans ce reportage à travers des vues aériennes du site, des vues d’armes prises à l'ennemi, des cadavres chinois, les positions du BF ONU face à l'adversaire.
La coopération avec les américains s’illustre notamment avec la contribution de la 2e DI US (2e division d'infanterie américaine) au profit du Bataillon comme l’aménagement d'un abri par des engins de terrassement, de l’artillerie de 155 mm HM1, l’appui des blindés. De plus, les appareils de l'USAF (United States Air Force) sur une base aérienne, notamment les chasseurs-bombardiers F-86 Sabre et F-80 Shooting Star sont également visibles.

Enfin des scènes de la vie quotidienne du Bataillon sont observables à travers des portraits d’officiers (lieutenant-colonel Borreil commandant le BF ONU, le capitaine Sendre, le lieutenant Tanguy de la 3e compagnie, le lieutenant Pagniez commandant la 1re compagnie) mais aussi d’enlisement de véhicules pendant la saison des pluies puis des vues générales du campement de la base arrière du BF ONU.

Note : le patronyme du photographe Gabriel Appay, indiqué comme photographe du présent reportage, n'apparaît pas dans la légende originale du reportage conservé à l'ECPAD.
les références R33 à R37, L50, L56 sont inexistantes.