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Le moteur du Caudron mitraillé par les Boches. L'appareil piloté par le sergent Drouet a pu atterrir dans nos lignes. Le passager, Lieutenant Guillemin, était blessé. [légende d'origine]

Photographe(s) : Gaston Luc-Pupat



Informations techniques

Procédé original Tirage
Support d'origine Papier
Couleur Sépia

Propriétés

Référence D169-11-2
Date de début 01/04/1917
Date de fin 04/09/1917
Photographe(s) Gaston Luc-Pupat -
Lieu(x) France -
Origine Luc-Pupat, Gaston
Mention obligatoire © Gaston Luc-Pupat/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Archives photographiques du capitaine Luc-Pupat (1885-1917) : le Caudron mitraillé piloté par le sergent Drouet.

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Description du reportage

Né le 25 juillet 1885 à Lyon, Gaston Victor Luc-Pupat, appartenant à la classe 1905, est engagé est affecté au 140e régiment d’infanterie stationné à Romans (Isère) le 5 février 1914. Nommé lieutenant à titre définitif le 30 juin 1914, Gaston Luc-Pupat passe dans l’aéronautique militaire comme observateur le 14 mai 1915. Affecté dans la réserve générale de l’aviation (RGA) du 22 mai au 6 juillet, il devient observateur de l’escadrille MF 44 du 6 juillet 1915 au 3 juin 1916. Après une hospitalisation du 30 novembre au 31 décembre 1915 suivie d’une convalescence du 5 janvier au 9 février 1916, il suit un stage de tir à l’école de tir aérien de Cazaux du 1er mai au 6 juin 1916. Le 3 juin 1916, il est affecté comme élève pilote à l’école d’aviation militaire de Chartres. Breveté pilote militaire le 6 juillet 1916, il poursuit cette formation par deux stages : un stage de perfectionnement à l’école d’aviation d’Avord (Cher) et un stage de haute école et de chasse à l’école d’aviation de Pau jusqu’au 1er octobre 1916. Il est ensuite affecté comme pilote dans les formations suivantes : escadrille N 38 (1er octobre – 16 novembre 1916), escadrille N 90 (16 novembre 1916 – 9 avril 1917), escadrille N 65 (9 – 25 avril 1917). D’avril à septembre 1917, il est pilote et commandant de l’escadrille N 79. Le 24 juin 1917, il est nommé capitaine à titre temporaire avant de l’être à titre définitif le 6 juillet 1917. Gaston Luc-Pupat est tué au combat en attaquant un Drachen au sud de Saint-Quentin près de Villers-le-Sec (Aisne). Chevalier de la Légion d’honneur, Gaston Luc-Pupat est titulaire de trois citations à l’ordre de l’armée. Sa pratique de la photographie aérienne, destinée au recueil de renseignements sur les positions ennemies, est particulièrement mise en évidence dans la première en date du 15 mars 1916 : « Officier observateur très qualifié par son coup d'œil et son jugement. A donné depuis son arrivée à l'escadrille 44 de belles preuves d'audace et de sang-froid. A attaqué violemment, à plusieurs reprises, des avions ennemis (31 juillet, 20 septembre, 10 octobre 1915). S'est particulièrement distingué le 28 février dernier, en prenant avec calme et précision, sous le feu violent des batteries spéciales, des photographies qui ont fourni de précieux renseignements (20 éclats d'obus dans l'appareil, bord d'attaque coupé). ».

Source des informations biographiques : http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/escadrille044.htm (page consultée le 3 août 2017).

Constituées d’épreuves sur papier, de positifs et de négatifs sur plaques de verre, les archives photographiques de Gaston Luc-Pupat, réparties en 22 reportages thématiques cotés de D169-1 à D169-22, témoignent de ses affectations successives, de sa pratique professionnelle de la photographie aérienne mais également de la vie quotidienne des aviateurs, pilotes et observateurs, pendant la Première Guerre mondiale.

Les légendes des photographies, inscrites sur ou au dos des épreuves, sont mentionnées ci-dessous. Les légendes restituées sont signalées par des crochets.

D169-11-1. Caudron bi-moteur du sergent Drouet.
D169-11-2. Le moteur du Caudron mitraillé par les Boches. L'appareil piloté par le sergent Drouet a pu atterrir dans nos lignes. Le passager, Lieutenant Guillemin, était blessé.
D169-11-3. [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-4. [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-5. [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-6. [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-7. [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-8. [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-9. [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-10. Avion français touché par l’ennemi, qui est rentré [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-11. [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-12. [Caudron bi-moteur du sergent Drouet].
D169-11-13. Pilotes et observateurs du camp, gagnant l'emplacement fixé pour la cérémonie de remise de décoration au sergent pilote Drouet.
D169-11-14. [Le plus éloigné est le sergent Drouet qui va recevoir la médaille militaire. A côté de lui, le capitaine chef du service aéronautique qui doit décorer le récipiendaire. Les autres sont des médaillés militaires].
D169-11-14BIS. Le plus éloigné est le sergent Drouet qui va recevoir la médaille militaire. A côté de lui, le capitaine chef du service aéronautique qui doit décorer le récipiendaire. Les autres sont des médaillés militaires.
D169-11-15. [Pilotes et observateurs du camp gagnant l'emplacement fixé pour la cérémonie de remise de décoration au sergent pilote Drouet].
D169-11-16. Tout le personnel du camp assiste à la cérémonie. On remet la médaille militaire au sergent Drouet de la C17.
D169-11-17. 1er défilé des troupes, après la cérémonie, sous le commandement d'un lieutenant de dragons.
D169-11-18. 2e défilé des troupes du camp sous mon commandement (Cne Luc-Pupat) après la cérémonie.
D169-11-19. Terrain de la N. 79, séance de gibernage, causerie.

Photos du reportage(20)