Les facultés sensorielles du chien -deuxième partie- "facultés olfactives"".

Le centre d'instruction du service biologique et vétérinaire des Armées mène des études sur les facultés sensorielles des chiens de guerre. Dans le cadre de ce programme, les facultés olfactives des auxiliaires canins sont analysées en laboratoire, grâce à un "olfactomètre" qui permet l'émission d'une quantité précise de molécules odoriférantes par litre d'air.
Les mesures sont aussi faites sur le terrain à l'aide d'un appareillage placé au-dessus du nez du chien, complété par une observation par caméra des attitudes de l'animal.
Pour réaliser ces expériences en plein air, tous les paramètres climatologiques sont enregistrés : température, hygrométrie et vitesse du vent.
Les qualités individuelles de l'animal sont éprouvées ; il doit suivre une piste odoriférante, quelque soit son ancienneté opu les facteurs qui peuvent l'affecter en tenant compte de l'influence des facteurs extérieurs. La difficulté est accrue quand la piste suivie par l'animal est brouillée ou biffurque brusquement.
Ces expériences, outre les implications qu'elles ont dans la recherche vétérinaire fondamentale, sont nécessaires pour faire du chien un auxiliaire militaire de qualité et pour déterminer, à l'achat de l'animal, les aptitudes de chaque individu.

"Cherbourg : jumelage franco-allemand de deux escadrilles de dragage".

La 1re escadrille de dragage de la Marine nationale est jumelée depuis le 14 juillet 1965 avec la 6e escadrille de dragage allemande ; ce jumelage avait permis aux bâtiments français de partir en Allemagne à cette occasion. Les marins français reçoivent à leur tour leurs homologues allemands sur la base de Cherbourg. Après un exercice conjoint de dragage, les bateaux rentrent au port et sont préparés pour la cérémonie du lendemain.
Une prise d'armes, présidée par le vice-amiral d'escadre Mitterrand, préfet maritime de la région, clôt la venue des Allemands.

"Dans les Vosges : action commando d'une compagnie du 152e R.I.".

Le centre d'entraînement militaire et sportif de la 6e région militaire accueille des stagiaires toute l'année pour les former aux techniques commandos de montagne. La deuxième compagnie du 152e Régiment d'infanterie suit le stage.
Une équipe commando a été repérée, la patrouille se lance à sa poursuite avec les chiens de guerre. Le but du commando, ignoré de ses poursuivants, est la prise d'une station radar imaginaire située au sommet d'une paroi rocheuse. Pour y aller, il leur faut passer quelques obstacles, dont une rivière qu'il faut franchir avec des moyens de fortune et une paroi à escalader. La patrouille les talonne et un accrochage met la mission des commandos en péril, mais ils arrivent les premiers sur le piton simulant la cible.
Voir SCA 404 pour le 1er volet "les facultés sensorielles du chien".