Souffrant d'une pénurie générale amorcée lors d'un blocus mené par les forces alliées entre décembre 1916 et juin 1917, Athènes voit en ce mois d'octobre 1917 plusieurs améliorations se dérouler dans la vie quotidienne de sa population.

Réalisé dans Athènes et au port du Pirée, le reportage suivant témoigne du retour progressif à une situation normale, malgré les différentes pénuries qui subsistent en matière de charbon (locomotives fonctionnant au bois), d'eau (utilisation des porteurs et ravitaillement aux fontaines publiques) et de vivres (les marchés se réapprovisionnent, le ravitaillement est effectué par les soldats grecs). Mouillant dans le port du Pirée, le "Démocratie" et le "Lybia" protègent les arrivées de cargos de ravitaillement.

Pourvue d'une nouvelle armée et gendarmerie, l'état grec dirigé par le Premier Ministre Vénizelos assure le maintien de l'ordre dans les rues, tandis que la coopération entre l'armée grecque et française reste importante. Des cours d'instructions données par les cadres français à l'école d'Evelpides d'Athènes enseignent les tactiques de combats aux futurs cadres de l'armée grecque. Les généraux Bracquet, Michalopoudos (ministre de la Guerre) et Charalambis assistent à une réunion.

L'opérateur assistent également plusieurs panoramas de la ville et de ses alentours, avec notamment ses lieux antiques (chemin de Daphné, pentes de l'Acropole, colline Hagia Marina, portique d'Athéna, tour d'Eole, colonne de Stoa et d'Adrien, églises orthodoxes de Saint-Simon, temple de Thésée).