Parachutage d'armes".
Ce document est une reconstitution scénarisée d'une action menée par la Résistance française durant l'Occupation, dans le but de montrer la cohésion et le savoir-faire des maquisards, aidés par la population civile.
Dans un village français, occupé par l'armée allemande, la population écoute attentivement les messages de "Radio Londres". Une de ces dépêches imagées ("La bibliothèque est en feu") annonce le largage d'une livraison d'armes pour la nuit. Le groupe local de résistants est averti et prend ses dispositions ; toute la population est au courant et concourt au bon déroulement de la mission. Dans une saynète reconstituée, on reconnaît René Char, chef de maquis dans la région des Basses-Alpes, parlant avec une petite fille. La nuit, un terrain est dégagé et balisé par les maquisards. Après l'échange des signaux avec l'avion, le largage commence : un agent de liaison est parachuté puis vient le tour des caissons renfermant les armes. La gendarmerie, complice, détourne les voitures importunes qui se rapprochent de la zone pendant que le précieux chargement est mis en lieu sûr.

"Première neige...".
Sur une route enneigée des Vosges, un groupe de tiraileurs sénégalais (attention le commentaire les présente comme étant des goumiers) avance vers une zone d'où proviennent les échos de coups de canons. Quittant la route, ils progressent et se mettent en position de combat dans la neige.
Sur une autre route, un convoi est bloqué par des arbres abattus. Les soldats s'improvisent bûcherons et dégagent l'itinéraire. Les véhicules et les mules peuvent continuer, croisant de nombreux civils qui fuient la zone des combats. Un poste médical avancé, monté à la hâte, leur dispense soins et réconfort, avant de les diriger vers les camions qui les emmèneront à l'abri. "Cet exode sera vengé. Tandis que la neige recouvre la fameuse ligne bleue, le sang allemand complète le drapeau français".

"11 Novembre à Alger".
A Alger, sous la présidence du général de corps d'armée Henry Martin, la commémoration du 26e anniversaire de l'armistice de 1918 est l'occasion de fêter la libération de la ville, deux ans auparavant. La nouba des zouaves interprète la "Marseillaise" devant une assistance figée au garde-à-vous.
Le général Henry Martin remet ensuite différentes décorations (Légion d'honneur et médaille militaire) "aux nôtres qui se sont illustrés sur le front" et à certains soldats américains.
L'infanterie américaine, canadienne et la Royal air force ouvrent le défilé, suivies par les enfants de troupes nord-africains, les conductrices, les aspirants de Cherchell, les pompiers d'Alger, les commandos, un détachement de l'armée de l'Air et de la Marine, les tirailleurs sénégalais, un escadron de spahis et les unités motorisées.

Note :
Le sujet '"Parachutages d'armes" est également présent dans le magazine France Libre Actualités n°8 (référence : FLA 8) avec un commentateur différent.
Illustration sonore à 08:17, "Die Moldau" de B.Smetana.