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De son poste de commandement installé dans une voiture blindée, un colonel du 2e RD suit la progression des chars sur la carte et transmet ses ordres par radio.

Photographe(s) : Inconnu



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De son poste de commandement installé dans une voiture blindée, le lieutenant-colonel (Demetz ?) du 2e RD (régiment de dragons) suit la progression des chars sur la carte et transmet ses ordres par radio. Elément constitutif du GT 1 (groupement tactique n°1), il doit couvrir le flanc droit du Haut-du-Faing par une action dans la vallée de Xoulce et en assurant la liaison avec les commandos de la 1re DB (division blindée).

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x6
Support d'origine Acétate
Couleur Noir et blanc
Orientation portrait

Propriétés

Référence TERRE 295-7061
Date de début 16/10/1944
Date de fin 27/10/1944
Photographe(s) Inconnu -
Lieu(x) France - Lorraine - Vosges -
Origine SCA
Mention obligatoire © Auteur inconnu/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Le 6e RTM et le 2e RD sur le front des Vosges.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Fin septembre 1944, l'avance de la 1re Armée du général de Lattre de Tassigny est envisagée par les Vosges en vue de pénétrer en Alsace et d'atteindre Colmar. Du 4 au 14 octobre 1944, attaques et contre-attaques se succèdent, dans le froid et la pluie, dans la région de Saulxures-sur-Moselotte. Devant la résistance allemande tenace, la rigueur du climat, les lourdes pertes, la 3e DIA (Division d'infanterie algérienne) et les goumiers qui lui sont rattachés sont au bord de l'épuisement.
Le 6e RTM (Régiment de tirailleurs marocains), qui fait l'objet du début du reportage, est dirigé en renfort, avec son échelon muletier, dans le secteur et chargé d'ouvrir la voie à la 3e DIA. L'objectif de ce régiment de la 4e DMM (Division marocaine de montagne), commandé par le colonel Baillif, est le Haut-du-Faing (1), une butte densément boisée, à l'assaut duquel il se lance le 16 octobre. Les combats sont violents, les munitions manquent et les chars doivent intervenir pour éliminer les résistances. Les mortiers en batterie sur la contre-pente interviennent en complément de l'artillerie pour stopper les contre-attaques allemandes. Une fois le sommet atteint, les hommes s'enterrent sur la crête, abrités derrière les sapins et les fougères du sous-bois. Le 18 octobre, les convois muletiers peuvent monter vivres et munitions par une voie cheminant depuis le hameau de Charme. Le général Guillaume, commandant la 3e DIA, qui vient le 20 octobre au PC, constate que le 2e bataillon du 6e RTM (le II/6) devrait être relevé, sans pouvoir le faire. Les jours suivants néanmoins, certaines compagnies redescendent sur Cornimont, en partie en ruine, avec de nombreux blessés.

Le 2e RD (Régiment de Dragons), qui fait partie du GT 1 (Groupement tactique n°1) chargé de couvrir le flanc droit du Haut-du-Faing par une action dans la vallée de Xoulce et en assurant la liaison avec les commandos de la 1re DB, apporte son soutien. Les clichés en montrent trois aspects. Tout d'abord, lors d'une patrouille, un lieutenant-colonel (Demetz ?) transmet ses ordres par radio depuis sa voiture blindée. Puis, des éléments assurent la surveillance depuis leurs automitrailleuses armées de Browning 12,7 mm. Enfin, des hommes travaillent à la maintenance (dépannage ou préparation) de tanks destroyer TD M10 dans un village.
(1) Le Haut-du-Faing constitue un éperon entre les vallées de la Moselotte et de la Xoulce dans les Vosges.

Le cliché 7055 manque.

Voir l'article de Paul Gaujac dans le n°139 du magazine "Militaria", 1997, p. 27-35 et celui de Pascal Schaeffer dans le n°183 du magazine "Militaria", 2000, p.50-52. Ils ont servi à la rédaction de quelques-unes des légendes.

Photos du reportage(44)