PHOTO

Soupir, opérateurs de la Section photographique et cinématographique de l'armée. [légende d'origine]

Photographe(s) : Maurice Alexis Louis Boulay



Pourquoi ne puis-je pas télécharger cette image ?

Le caméraman Amédée Eywinger et le photographe Emmanuel Mas de la Section photographique et cinématographique de l'armée (SPCA), lors d'un reportage effectué à Soupir, dont le terrain fut conquis le premier jour de l'offensive du Chemin des Dames le 16 avril 1917. Le caméraman tourne avec une caméra Pathé Professionnelle, alors que le photographe semble être muni d'un appareil Klapp.

Notes: voir le reportage photographique réalisé par Emmanuel Mas référencé SPA 76 S, ainsi que la photographie prise par celui-ci (réf. SPA 76 S 3268). Voir également le film rush tourné par Amédée Eywinger référencé 14.18 A 493.

Informations techniques

Procédé original Négatif, Stéréoscopique
Format d'origine 6x13
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 16 BO 873
Date de début 30/05/1917
Date de fin 30/05/1917
Photographe(s) Maurice Alexis Louis Boulay -
Lieu(x) Aisne - Picardie - Soupir -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Maurice Boulay/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Aperçus des positions au lendemain de l'offensive Nivelle sur le Chemin des Dames.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Aperçu des positions au lendemain de l'offensive Nivelle sur le Chemin des Dames lors de la période (mai-septembre 1917) de lutte pour les observatoires du Chemin des Dames.

Les principaux thèmes du reportage sont :

- Les destructions du village de Soupir et de son château du XVIe siècle ;
- Les anciennes positions allemandes sur Chavonne, conquises dès le premier jour de l'attaque sur le Chemin des Dames le 16 avril 1917 par les hommes du 172e Régiment d'infanterie (172e RI) avec : le pont reconstruit par le Génie, le village rasé, le pont de chemin de fer, la dépollution du champ de bataille par les hommes du Génie, le cimetière militaire français et allemand, une automitrailleuse armée d'une Saint-Etienne M 1907 ouvrant le feu, un calvaire entièrement pulvérisé par l'artillerie ;
- Les convois de ravitaillement franchissant le pont de Soissons reconstruit par le Génie ;
- La construction d'une voie ferrée dans les environs de Vailly-sur-Aisne, par les troupes du Génie ;
- Les cantonnements français installés sur les hauteurs de Vailly-sur-Aisne (cantonnements de tente et d'abri individuels installés en forêt) ;
- Les positions françaises installées sur les anciennes positions allemandes près du village d'Ostel et de son Ravin des Grignons, avec : les cantonnements du 39e Régiment d'artillerie (39e RA), les cuisines de campagne et les anciennes tranchées allemandes portant les panneaux indicateurs en allemand ;
- Le défilé du 17e Régiment d'infanterie (17e RI) dans les rues de Soissons ;
- Les positions françaises dans le village dévasté de Terny-Sorny où les troupes trouvent des abris dans les creutes locales (carrières de pierre datant le plus souvent du Moyen Age) ;
- La tournée du théâtre aux armées sur le front de Soissons. Les comédiens visitent la ville, puis se rendent sur le terrain d'aviation de l'escadrille n°65 de Chaudun pour donner une représentation. Les artistes visitent un village près de Soissons avant de rejoindre le quartier général de la 6e Armée (général Duchêne) installé à Belleu ;
- Les ruines du village de Condé où sont installées des troupes. Les caves et les restes des habitations servent d'abris aux combattants ;
- Le centre d'instruction pour le transport de matériel de Dommiers, en forêt de Soissons, où s'entraînent les volontaires de l'American Field Service rattachés aux sections de transport de l'armée française (les Américains sont équipés en matériel français, casque, masque à gaz, uniforme, à l'exception de quelques détails comme les bandes molletières, les musettes) (1);
- Les anciennes positions allemandes de Soupir. Conquises dès le premier jour de l'offensive (16 avril 1917), les tranchées allemandes sont réoccupées par les troupes françaises. Dans un poste de commandement (lors de l'étude des cartes), les officiers d'artillerie des 62e et 82e Régiments d'artillerie (62e RA et 82e RA) posent en compagnie de leur animal domestique. Les cuisines et le central téléphonique sont pris par l'opérateur. Les anciennes tranchées du Mont-Sapin sont visibles depuis les tranchées françaises.

Note :
(1) : Créée peu de temps après l'entrée en guerre des Etats-Unis en avril 1917, la section de Réserve du commandant Mallet (Réserve Mallet) forme les conducteurs volontaires de l'American Field Service. Cette unité comprend dans ses rangs des volontaires américains désireux de servir pour la France sur le front de l'ouest. Autrefois limités aux opérations d'évacuations sanitaires, les volontaires peuvent désormais servir dans les sections de transports chargées d'acheminer le ravitaillement en munitions sur le front. La section de réserve Mallet (du nom du commandant Mallet, responsable des conducteurs de réserve dans l'armée française) forme ainsi les conducteurs au camp de Dommiers, installé en plein cœur de la forêt de Soissons. Ces hommes seront reversés dans les sections de transport de l'armée américaine, où ils continueront de servir pour les unités françaises.

Voir également les épreuves de tournage de l'opérateur Eywinger, référence 14.18 B 444, "Dans la région de Chavonne".
Théâtre aux armées à Chaudun : voir film 14.18 A 494.

Photos du reportage(101)