A Salonique, des voitures hippomobiles circulent sur le quai Constantin où sont amarrés les voiliers des pêcheurs. Panorama de la rade où sont mouillés des bateaux de guerre ; vue des entrepôts et d’un silo le long d’un quai ; des canots circulent.

Large plan panoramique de la ville et de la rade depuis une hauteur (TC 00:02:22).

Dans le port des canots chargés d’approvisionnement circulent entre de petits cargos aux noms grecs (Eleni, Elda) ; une barge (TC 00:03:39) chargée de chariots à munitions, d’artillerie (un canon de 75 mm visible), de soldats britanniques et d’un Australien accoste et décharge son matériel , notamment une citerne sur roues marquée d’une croix.

Sur le quai Constantin où passent des tramways (TC 00:05:55), on décharge des futs, des tonneaux et des caisses. Des automobiles et des camions passent le long d’une file de caissons d’artillerie rangés le long d’une palissade.
Des marins déchargent des caisses de munitions d’un canot rangé à quai (TC 00:06:34).
Au sommet d’un silo (TC 00:06:53), un marin effectue des signaux à bras (sémaphore).
Un bateau à aubes chargé du transbordement des malades vers les navires-hôpitaux passe dans le port.
Des menuisiers scient des bastaings à proximité d’une grue sur ponton flottant.
Des marins embarquent sur un bateau de transport de troupes.

Des navires sont déchargés par les marins français.

Notes :
Aucun compte rendu de tournage ne correspond à ces images, certainement tournées avant le grand incendie de Salonique en juin 1917, et probablement avant février 1917. En effet, il semble que la voie ferrée construite en février 1917 le long du quai Constantin pour faciliter le déchargement des chalands n’existe pas encore. S’agissant de rushes, peut-être les images datent-elles de la toute fin de 1916 ou de janvier 1917, au moment où l’armée reprend le contrôle de la production audiovisuelle. En effet, pour la période antérieure, les rushes étaient conservés par les maisons de cinéma.