1854. Molkenrain. Cimetière Rénié. 2 mars 1919. [légende d'origine]

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1854. Molkenrain. Cimetière Rénié. 2 mars 1919. [légende d'origine]

Photographe(s) : Loys Roux

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Le Molkenrain (1 125 mètres d'altitude) est un sommet secondaire des Vosges dans le Haut-Rhin situé au-dessus de Cernay à 19 kilomètres au nord-ouest de Mulhouse.

Légende manuscrite au dos de la photographie : "Molkenrain. Il neige. Camp Rénié. Cimetière. J'ai demandé une permission pour aller à l'Hartmannswillerkopf où Joseph fut tué le 21 décembre 1915. Je revis le passage à l'église d'Urbès avec Joseph, à l'église de Moosch. Le départ de Willer, la montée du Molkenrain, la déception devant l'inorganisation du secteur de l'armand, les obus qui tuent plusieurs de la 1e C[ompagn]ie et blesse Joseph. La nuit du 20 au 21 au P[oste de] S[ecours] de Renié. Le 21 et la descente aux lignes boches. 2 mars 1919".

Catégories

Entre-deux-guerres (1919-1939)

France

Guerres et opérations extérieures

Représentation de la mort

Mots clés

Cimetière Hiver Neige Tombe

Informations techniques

Procédé original	Tirage
Format d'origine	13x18
Support d'origine	Papier
Couleur	Noir et blanc
Orientation	paysage

Propriétés

Référence	D0424-018-001-0002
Date de début	02/03/1919
Date de fin	02/03/1919
Photographe(s)	Louis dit Loys Roux -
Lieu(x)	Haut-Rhin - Les Vosges - Molkenrain -
Origine	Roux, Louis dit Loys
Mention obligatoire	© ECPAD/Fonds Joseph et Loys Roux/Loys Roux

La photographie est issue du reportage suivant :

Archives photographiques des frères Joseph (1881-1915) et Louis dit Loys Roux (1882-1970). Enveloppe "Guerre 1914. 18ème Film. A. Armand 1919 et 1921".

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Lors du passage du 23e régiment d'infanterie dans le secteur de Remiremont, Loys demande l'autorisation de se rendre sur les pentes du Hartmannswillerkopf, désormais Vieil Armand, afin de photographier le lieu où son frère et tant d'autres ont perdu la vie. De retour à la vie ecclésiastique en mars 1919 à Lyon, il s'y rend à nouveau en 1921 avec ses frères André, Jean, et leur beau-frère Léopold durant lequel ils visitent également La Fontenelle, la côte 627, Strasbourg ou encore Kehl. Loys est alors curé à Saint-Génis-Laval, où il se fait remettre la médaille militaire cette même année 1921.