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Le musée Albert Sarraut à Phnom-Penh.

Photographe(s) : Raymond Varoqui


Vue d'un palmier éventail devant le musée Albert Sarraut, édifié durant la période du protectorat français au Cambodge. L'architecture du bâtiment illustre d'une fusion entre l'esthétique classique khmère et les principes du style colonial français. Le toit à plusieurs pans superposés, décoré de motifs nâga (serpents mythiques), ainsi que les ornements symbolisent l'influence architectural des temples khmers. Les colonnes et l'organisation symétrique rappellent quant à eux les canons occidentaux.

Note : Fondé en 1920 sous l'impulsion d'Albert Sarraut, alors gouverneur de l'Indochine, le musée était destiné à conserver, étudier et exposer les vestiges archéologiques et artistiques du Cambodge ancien, en lien avec les recherches de l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO). Le musée a joué un rôle important dans la valorisation du patrimoine angkorien et dans la constitution des premières collections muséales nationales cambodgiennes. Il deviendra, après l'indépendance, le Musée national du Cambodge.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6X6
Support d'origine Nitrate
Couleur Noir et blanc
Orientation portrait

Propriétés

Référence F 48-83 R7
Date de début 01/07/1948
Date de fin 31/07/1948
Photographe(s) Raymond Varoqui -
Lieu(x) Cambodge - Indochine française - Phnom Penh -
Origine SPI (service presse information)
Mention obligatoire © Raymond Varoqui/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Vie quotidienne, architectures et activités fluviales, au Cambodge.

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Description du reportage

Ce reportage photographique documente le Cambodge dans les années 1950 à travers des vues architecturales, religieuses, sociales et fluviales. Il s’ouvre sur les lieux de pouvoir à Phnom Penh : réception mondaine du roi Norodom Sihanouk (photo R1), vues du palais royal et du pavillon du Clair de lune (R2, R3, R4, R5 ), ainsi que du musée Albert Sarraut (R6, R7), dont les collections de sculptures khmères sont également montrées (R8, R9). L’architecture religieuse est largement représentée avec des pagodes, des portiques et des monuments funéraires bouddhiques à Battambang (R10, R11, R12, R13, R14), auxquels s’ajoute une église catholique en zone rurale (R15), traduisant la diversité des cultes. Les formes de l’habitat vernaculaire, en particulier sur pilotis ou en bordure inondable du Mékong, reflètent l’adaptation dans l’environnement humide (R16, R39).

Le reportage se poursuit avec des scènes de la vie quotidienne, à travers les marchés et scènes de rue (R19, R20, R21), des portraits d’habitants (R22, R23, R24), et des activités artisanales ou agricoles telles que la récolte de latex et la ciselure d’argent (R33, R34). Le fleuve constitue une trame essentielle du reportage : bacs, barques, jonques et scènes de pêche évoquent l’importance des voies d’eau comme espace de travail, de transport et de sociabilité (R25, R26, R27, R28, R29, R30, R31, R32, R35, R38).

Photos du reportage(41)