Vigipirate".

Suite à un attentat dans le RER à la station Saint Michel à Paris, le plan Vigipirate est déclenché. Pour les militaires, ce plan consiste à protéger, à surveiller et à assister les passagers qui utilisent tous les transports (métropolitain, RER, gares, aéroports). Les patrouilles sont fréquentes. Les bagages "suspects" sont isolés et neutralisés par explosion. Pour aider les militaires dans leurs tâches quotidiennes, la Gendarmerie a pour mission de contrôler et d'enquêter sur les suspects potentiels dans les lieux publics. Cette coopération interarmées est une mission de service public. A cette occasion, le préfet de police de Paris, Philippe Massoni, le général de corps d'armée Billot, le gouverneur militaire de Paris et le général de corps d'armée Föllmi, de la Gendarmerie d'Ile-de France, exposent les modalités de cette coopération.

"Un groupement de Gendarmerie départementale au quotidien".

Le groupement de Gendarmerie de l'Isère se compose de six compagnies départementales, d'un peloton motocycliste et d'un peloton de haute montagne. Leur mission principale consiste à assurer la sécurité des personnes et des biens du département en effectuant des patrouilles régulières, en surveillant les automobilistes, en portant secours aux personnes accidentées en montagne ou sur route. Un centre opérationnel reste constamment en activité et permet de coordonner les missions des brigades de Gendarmerie. A la tête de ce groupement, le lieutenant-colonel Giorgio, qui parle de la spécificité de la Gendarmerie départementale de l'Isère.

" Corsen : une surveillance de pointe".

Opérationnel depuis 1982, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Corsen (Finistère) s'occupe de la surveillance des bâtiments qui passent aux abords des côtes du Finistère et du sauvetage en mer des navires et des hommes. Depuis la terre, cette surveillance maritime s'exerce en permanence. Des images d'archives du sauvetage d'un équipage d'un navire à la dérive pendant une tempête montrent l'utilité du CROSS. Des radars et des guetteurs sémaphoriques à Ouessant contribuent au bon fonctionnement du CROSS.

"L'école de l'urgence".

La formation à l'urgence des médecins militaires au Centre d'instruction aux techniques de réanimation de l'avant (CITERA) de Metz permet le traitement d'urgence des blessés militaires ou civils. Grâce à un entraînement intensif (simulations d'interventions), ces médecins peuvent assurer la prise en charge rapide des malades. Des images d'un attentat à la station Saint Michel (Paris) permettent de comprendre les caractéristiques de la formation des sauveteurs.