Devenir gendarme".
A Montluçon, l'Ecole des sous-officiers de la Gendarmerie (ESOG) forme les futurs gendarmes. Après trois mois d'entraînement et de familiarisation à la discipline militaire (ordre serré, parcours de combattant, tir), les élèves achèvent leur apprentissage par une formation policière (arrestation, contrôle de véhicules). L'apprentissage comprend également des cours de sport dans le domaine du combat, de la musculation et un stage à Saint-Astier où ces futurs sous-officiers apprennent à réagir devant des manifestants. Les élèves apparaissent satisfaits de leur formation.
Le colonel Dolo, commandant de l'Ecole des sous-officiers de gendarmerie de Montluçon, et le lieutenant-colonel Bourges, directeur du stage de perfectionnement de la Gendarmerie mobile de Saint-Astier, parlent de leur mission auprès de ces jeunes gendarmes.

"Un métier à pleines dents".
Au sein du Service de santé des armées, un nouveau métier voit le jour : celui de dentiste d'unité. Le capitaine Leconte à Toulouse et le capitaine Feyras de l'hôpital militaire de Bégin (Paris) s'occupent indifféremment des appelés et des militaires de carrière. Le commandant Benmassour, en mission à Mostar, soigne également les militaires et les civils. Ces dentistes contrôlent régulièrement les personnels militaires affectés sur l'ensemble du territoire.

"Maistrance : une école de cadres".
L'école de maistrance de Brest forme les officiers-mariniers avant leur spécialisation. Le concours est difficile et les élèves choisissent trois options : la restauration-administration, la mécanique électrique ou l'électronique informatique. Ces formations n'empêchent pas les élèves de partager certains enseignements (les cours magistraux, le sport et l'instruction nautiques) ou de se retrouver pour danser et s'amuser. Des jeunes élèves et le capitaine de frégate Jean Louis Lefevre, le directeur des études et Jean Denis Leroux, le proviseur de l'école sont interrogés.

"Rallier le Service des essences des armées".
Des hommes et des femmes, civils ou militaires, venus de tous les horizons, ont choisi le Service des essences des armées (SEA). A la caserne Carnot de Châlon-sur-Saone à la Base pétrolière interarmées (BPIA), ils apprennent à maîtriser les techniques liées aux carburants et aux lubrifiants. Le Corps des agents techniques demande un niveau de qualification élevé. Il est indispensable sur tous les théâtres d'opérations en temps de guerre ou en temps de paix. Depuis quelques années, le SEA participe à des missions humanitaires.