Au siècle de la communication : l'armée française".

La communication dans l'armée française a connu des évolutions notables durant les cinquante dernières années. Cette communication s'adapte aux événements et aux préoccupations de l'opinion publique. Si, en Indochine, la communication établit un compte-rendu précis des événements (images de Dien Bien Phu, blessés), c'est parce qu'ils sont lointains et ne concernent que des militaires engagés. En revanche, en Algérie, la communication change car des appelés du contingent sont sur le terrain. Peu à peu, en fonction des conflits la Défense met en place une politique de communication adaptée (Golfe, ex-Yougoslavie, essais nucléaires et arraisonnement du bâtiment de Greenpeace...). Depuis peu, l'information est reliée à de multiples réseaux de communications français et étrangers. Les médias imposent aux armées de nouvelles formes de communication. Le général De Corta, commandant le Service d'informations et de relations publiques des armées, et le lieutenant colonel Aussavy, directeur de l'Etablissement cinématographique et photographique des armées exposent respectivement leur point de vue sur ces contraintes. Parmi ces nouvelles formes de communication figure la participation des amées à des fictions comme James Bond ou la 7e Compagnie...).

En plateau, le lieutenant-colonel Aussavy, directeur de l'ECPA, s'entretient avec le chef de bataillon Aldeguer, chargé de production du magazine Top Défense.

"Ils sont passés par là".

L'anniversaire de l'ECPA est l'occasion de rencontrer les anciens de l'établissement : Claude Lelouch, en visite pèlerinage au fort d'Ivry, s'entretient avec les opérateurs prises de vues de l'ECPA pendant le tournage d'un plan séquence utilisant la Louma (caméra sur grue) ; sur ce même tournage, interview de Jean-Marie Lavalou, co-créateur de la Louma ; Alain Masseron, l'autre co-créateur de la Louma, manipulant son invention au festival international du film de Cannes ; interview de Philippe de Broca sur son dernier lieu de tournage, Le Bossu, en compagnie de l'acteur Daniel Auteuil, du monteur Henri Lanoë, du cadreur Philippe Agostini ; à l'arsenal de Brest, Pierre Schoendoerffer évoque ses souvenirs d'Indochine.