Dissuasion, une ère nouvelle"

Depuis la chute du Mur de Berlin en 1989, la dissuasion nucléaire française a connu une évolution majeure avec la mise en service de sous-marins de nouvelle génération (type "Le Triomphant") et d'avions Mirage 2000 N. La France s'adapte donc à la géopolitique actuelle mais veut garder une politique de dissuasion efficace, comme l'a montré l'ultime campagne de tirs à Moruroa (Mururoa) en 1996. Néanmoins, afin de prévenir les crises, la France dispose de forces prépositionnées à l'extérieur de ses frontières, en Afrique notamment.

"Projection des forces".

La projection des forces consiste à prévenir toutes les menaces dans le cadre des alliances préconisées par la France avec ses partenaires. Les conflits se déroulent hors des frontières nationales et sont de plus en plus lointains. Malgré cet éloignement, la France doit être capable d'intervenir dans des délais brefs avec toutes ses armées équipées de matériels modernes (char Leclerc, hélicoptère Tigre, frégate "La Fayette, avion Rafale sur porte-avions Foch, TCD (Chaland transport débarquement), SNLE (sous-marin lanceur d'engin). Cette polyvalence opérationnelle permet de s'adapter à toutes les formes de menaces.

"Prévention des crises".

Les conflits et les crises récentes doivent être rapidement analysés. Pour endiguer rapidement les tensions au niveau international, la France met en oeuvre une stratégie de prévention dans le cadre de l'OTAN (accord de désarmement, contrôle des armements, renseignements militaires, satellites d'observation Hélios, coopération et assistance militaire technique, aide humanitaire pendant la guerre d'Ethiopie, au Rwanda ou en Centre Afrique, Albanie, etc).

"Protection".

Afin d'assurer la sécurité de son territoire, la France doit être en mesure de contenir les dangers du terrorisme, du trafic d'armes et de drogue, la violence des banlieues. C'est le rôle de la Gendarmerie, de la Direction de la surveillance du territoire (DST), de la sécurité civile mais également de l'armée (plan Vigipirate) de protéger et d'intervenir sur le sol français pour résoudre tous ces dangers.

Tous les reportages sont ponctués d'interviews du général d'armée aérienne Douin, chef d'état-major des armées, des colonels Tilly, Noroi et du capitaine de vaisseau Polin, tous trois auditeurs du Centre des hautes études militaires (CHEM)."

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