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Des jeunes khas préparant des ballots de rotin au poste cambodgien de Voeung Sai.

Photographe(s) : Robert Bouvet


Apporté de la forêt par les Khas, le rotin est échangé par eux chez les commerçants chinois contre quelques objets de première nécessité. Le rotin est exporté sur Kratie et Phnom-Penh. [Légende d'origine].

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x6
Support d'origine Nitrate
Couleur Noir et blanc
Orientation portrait

Propriétés

Référence CA 53-4 R5
Date de début 01/01/1953
Date de fin 31/01/1953
Photographe(s) Robert Bouvet -
Lieu(x) Cambodge - Indochine française - Laos - Voeun Sai -
Origine SPI (service presse information)
Mention obligatoire © Robert Bouvet/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Le poste cambodgien de Voeung Sai à la frontière laotienne.

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Description du reportage

Le poste de Voeung Sai, tenu par la 4e compagnie de chasseurs cambodgiens (4e BCC), est installé sur la rivière Se An, à l’est du Haut-Mékong, à 40 kilomètres au sud de la frontière du Laos.
La région, déjà proche de la montagne, est couverte d’une importante et dense forêt où vivent les tribus khas. Ces derniers, d’origine malaise, sont antérieurs aux invasions laotiennes, cambodgiennes, et siamoises. Semi nomades et n’acceptant aucune mésalliance, ils ont gardé leur religion, basée sur le culte des Génies, leur indépendance et leur aspect caractéristique. Les hommes portent le succinct « sampot-pong » et le chignon. Les femmes, vêtues de pagne, ont les bras chargés de nombreux bracelets. Hommes et femmes ont les oreilles garnies de larges ornements d’ivoire ou de bois.
Une politique d’amitié a fait des Khas de précieux auxiliaires pour le poste dans la lutte contre les rebelles. Un certain nombre d’entre eux se sont enrôlés dans les rangs des Chasseurs.
La garnison de Voeung Sai a mené, à la fin de l’année 1952, une reconnaissance hardie et brillante dans le nord de son territoire et au Laos, faisant à l’ennemi, sans subir de pertes, 42 morts et 12 prisonniers et récupérant 18 armes individuelles.
La garnison de Voeung Sai a mené à la fin de l'année 1952, une reconnaissance hardie dans le nord de son territoire et au Laos, entraînant 42 morts, 12 prisonniers et récupérant 18 armes individuelles sur le côté adverse, sans subir elle-même de perte.

Photos du reportage(13)