Piper-cup". (1)
Le Piper-cub est un petit avion de reconnaissance, léger et maniable, d'origine américaine. Une route, droite sur quelques dizaines de mètres, lui suffit pour décoller et atterrir.

"Destructions allemandes et reconstructions françaises".
L'armée allemande en déroute a tout fait pour ralentir la progression des Alliés. Les ponts, qui sont des points stratégiques, doivent être détruits en priorité. La méthode est simple et efficace : des trous sont creusés dans le tablier ; quelques obus, reliés à de la dynamite, y sont enterrés et mis à feu. Les itinéraires sont encombrés par des arbres ; selon le commentaire, 2 000 ponts et viaducs et 500 kilomètres de voies ferrées sont détruits, ainsi que les châteaux d'eau et les lignes télégraphiques ; 15 des 19 grandes gares de triage françaises ne sont plus que ruines ; 13 000 locomotives et 300 000 wagons ont été endommagés ou pris par les troupes allemands.
Pour permettre aux forces alliées de continuer à avancer, le génie doit reconstruire rapidement les ouvrages d'art et les cheminots remettent le matériel roulant en état. En deux mois, 1 200 ouvrages ont été refaits, de nombreux kilomètres de rails et les aiguillages fonctionnent à nouveau.

"On se bat dans Mulhouse.".
Les troupes allemandes stationnées dans Mulhouse opposent une vive résistance aux soldats français. Pour réduire cette opposition, les soldats français les harcèlent d'un feu ininterrompu d'obus, de mortier notamment. La progression des troupes alliées se fait lentement dans les rues de la ville, "chaque maison en ruine pouvant cacher des pièges" (2). Quelques soldats français encerclent les maisons d'où semblent venir les tirs ennemis et font prisonniers les soldats allemands.
Peu à peu, la ville retrouve son calme, les prisonniers forment de longues colonnes et les drapeaux alliés remplacent les croix gammées aux fenêtres des maisons restées intactes.

Note :
(1) Lire piper-cub et non piper-cup.
(2) La progression méticuleuse des soldats français semble être une reconstitution.