Ce reportage présente plusieurs phases de l’opération ayant pour but de récupérer dans le djebel le corps du chef rebelle de la région de Bougie, Si Areski (R6 à R9) avec la 1ère compagnie du 21e BCP (21e bataillon de chasseurs à pied) et la compagnie de marche du 2e RIC (2e régiment d'infanterie coloniale). La compagnie de marche n°1 du 2e RIC ramène également des suspects (R4 et R5).

Une photo représente l’endroit où fut égorgé un Français-musulman travaillant à la ferme du caïd Ourabah, la découverte de ce cadavre fut le point de départ de l’opération (R14). Selon la légende d’origine, le capitaine de Gagnere du 21e BCP, 1ere compagnie stationnée à Oued Amizour, trouve le cadavre et voit deux hommes s’enfuir. Le capitaine accompagné de cinq ou six hommes qui l’escortaient, prend les fuyards en chasse. Voyant que les fuyards en rejoignent d’autres et ayant peur d’être pris par le nombre, le capitaine prend contact avec son PC et le lieutenant Gilli, son adjoint arrive avec des renforts. Les rebelles sont assez nombreux et bien camouflés, le soir tombe et un petit groupe se trouve isolé du reste de la compagnie commandée par le caporal Comte. Le petit groupe résiste toute la nuit, le 2e classe Guedot tire presque à bout portant (R16 à R20). Au petit matin, liaison est faite avec l’hélicoptère qui prévient par radio la compagnie de marche du 2e RIC qui vient les délivrer. Photographies des acteurs de l’affaire, le caporal Comte et le 2e classe Guedot du 21e BCP (R15), les mêmes entourés de leur camarades (R21).

Un jeune homme d’origine algérienne est accueilli par les chasseurs du 21e BCP et photographié avec le commandant Richard du service de l’action psychologique de Sétif et le caïd Ourabah (R24 à R26). Conclusion du reportage sur les lieux d’un accident impliquant un GMC tombé dans un ravin et qui a fait deux morts (R30, R31).

Note : Si Areski est-il le nom de combattant de Youcef Zighoud, chef de la willaya 2, tué au combat le 25 septembre 1956 ?

Un oued est un cours d'eau en Afrique du Nord.

Le terme « Algérien », utilisé dans ce paragraphe, désigne les populations autochtones (à différencier des Européens d’Algérie).