reportage
Opération Azalée aux Comores pour l'arrestation de Bob Denard et de ses mercenaires après leur coup d'état.
Le 28 septembre 1995 à l'aube, Bob Denard et ses hommes renversent le gouvernement en place aux Comores et retiennent prisonnier le président Djohar. Le ministre comorien de l'Intérieur, en visite privée en France, et le Premier ministre, réfugié à l'ambassade de France à Moroni, capitale des Comores, demandent au gouvernement français d'intervenir en vertu des accords de défense liant les deux pays. Paris, qui condamne le coup d'Etat, met aussitôt en alerte ses forces de l'Océan Indien.
Tandis que les patrouilleurs La Rieuse, La Boudeuse et la frégate Floréal mettent le cap sur les Comores, la Force aérienne de projection (FAP) entre en action. Depuis la métropole, cinq avions C-160 Transall et un avion DC8 transportent vers Mayotte et La Réunion 160 militaires, appartenant principalement au 1er régiment parachutiste d’infanterie de marine (1er RPIMa) et au groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), ainsi que deux hélicoptères Puma.
Le lendemain, un avion Mystère 50 se pose à Djibouti avec des équipages de renfort. Au total, 600 hommes et quatre hélicoptères Puma vont être acheminés sur Mayotte depuis la France, Djibouti et La Réunion (150 militaires se trouvant déjà sur l'île) par huit avions Transall, un avion Hercules C-130 et un avion DC8. Le lundi 2 octobre à midi, soit moins de 72 heures après le déclenchement de l'opération, les hélicoptères et les forces spéciales sont prêts à intervenir. Les deux patrouilleurs La Rieuse et La Boudeuse de la Marine nationale, quant à eux, sont visibles depuis Moroni.
L'assaut est déclenché dans la nuit du 3 au 4 octobre. Des commandos de marine, des marsouins et quinze gendarmes du GIGN interviennent en embarcation semi-rigide Zodiac. Puis avec des hélicoptères Puma, ils établissent deux têtes de pont près de l'aéroport d'Hahaya, au nord de Moroni, et de celui d'Iconi au sud. Hahaya est défendu par une trentaine de Comoriens encadrés par quelques mercenaires. Les installations contrôlées, les avions Transall C-160 déposent ensuite par vagues successives le reste des forces. Après deux heures d'affrontements, l'aéroport est complètement libéré. Pendant ce temps, d'autres commandos ont donné l'assaut à un aéroport désaffecté près de l'ambassade de France, où ils ont pris le contrôle d'un large périmètre. Les troupes progressent ensuite vers le camp militaire de Kandani, situé à six kilomètres au nord de Moroni, où Bob Denard est retranché avec 400 Comoriens et une trentaine de mercenaires.
Jeudi 5 octobre, les putchistes se rendent. Dès le lendemain, le rapatriement des soldats français commence avec les différents avions déjà en place, auxquels s'est joint un avion Airbus A310-300 de l'escadron de transport (ET) 3/60 Esterel.
Tandis que les patrouilleurs La Rieuse, La Boudeuse et la frégate Floréal mettent le cap sur les Comores, la Force aérienne de projection (FAP) entre en action. Depuis la métropole, cinq avions C-160 Transall et un avion DC8 transportent vers Mayotte et La Réunion 160 militaires, appartenant principalement au 1er régiment parachutiste d’infanterie de marine (1er RPIMa) et au groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), ainsi que deux hélicoptères Puma.
Le lendemain, un avion Mystère 50 se pose à Djibouti avec des équipages de renfort. Au total, 600 hommes et quatre hélicoptères Puma vont être acheminés sur Mayotte depuis la France, Djibouti et La Réunion (150 militaires se trouvant déjà sur l'île) par huit avions Transall, un avion Hercules C-130 et un avion DC8. Le lundi 2 octobre à midi, soit moins de 72 heures après le déclenchement de l'opération, les hélicoptères et les forces spéciales sont prêts à intervenir. Les deux patrouilleurs La Rieuse et La Boudeuse de la Marine nationale, quant à eux, sont visibles depuis Moroni.
L'assaut est déclenché dans la nuit du 3 au 4 octobre. Des commandos de marine, des marsouins et quinze gendarmes du GIGN interviennent en embarcation semi-rigide Zodiac. Puis avec des hélicoptères Puma, ils établissent deux têtes de pont près de l'aéroport d'Hahaya, au nord de Moroni, et de celui d'Iconi au sud. Hahaya est défendu par une trentaine de Comoriens encadrés par quelques mercenaires. Les installations contrôlées, les avions Transall C-160 déposent ensuite par vagues successives le reste des forces. Après deux heures d'affrontements, l'aéroport est complètement libéré. Pendant ce temps, d'autres commandos ont donné l'assaut à un aéroport désaffecté près de l'ambassade de France, où ils ont pris le contrôle d'un large périmètre. Les troupes progressent ensuite vers le camp militaire de Kandani, situé à six kilomètres au nord de Moroni, où Bob Denard est retranché avec 400 Comoriens et une trentaine de mercenaires.
Jeudi 5 octobre, les putchistes se rendent. Dès le lendemain, le rapatriement des soldats français commence avec les différents avions déjà en place, auxquels s'est joint un avion Airbus A310-300 de l'escadron de transport (ET) 3/60 Esterel.
Catégories
Comores (Azalée 1995) |
ECPA [établissement cinématographique et photographique des armées] (1969-2001) |
Guerres et opérations extérieures |
Informations techniques
Nombre de clichés | 451 |
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Procédé original | Négatif |
Support d'origine | Acétate |
Couleur | Couleur |