
VIDÉO
Opération Daguet (cassette n°154). Interview du général Mouscardès.
Il ne s'agit pas d'un rush mais d'un document prêt à être utilisé. Une interview question/réponse entre le général Mouscardès et le capitaine Delarue.
Un carton lance une introduction: "Au nord de Rafha au PC de la division Daguet à 15 km de la frontière irakienne, le 30 janvier 1991". On entend la voix du capitaine Delarue, de l'ECPA (Etablissement cinématographique et photographique des armées) poser des questions au général Mouscardès.
Sur son commandement: il commande la 6e DLB (Division légère blindée) et non le GSL (Groupe de soutien logistique), depuis le 24 septembre 1990. La division est composée de la 6e DLB et d'éléments de la 9e DIMa (Division d'infanterie de Marine). Il a sous ses ordres deux régiments de cavalerie légère, deux régiments d'infanterie, un régiment d'artillerie, un régiment du génie et un régiment de commandement et de soutien. De plus, il assure le commandement de la 82e Airborne américaine. En complément, il existe plusieurs cellules particulières (guerre électronique, affaires civiles etc.).
Le général énonce les grandes étapes de la division depuis le départ de Nîmes le 22 septembre 1990. Une arrivée le 4 octobre à Yanbu, un départ pour Miramar le 27 octobre puis jusqu'à la zone Olive le 17 janvier 1991. La division n'attend pas de nouveaux éléments pour la constituer. Ses points forts sont sa puissance de feu et sa souplesse.
Il répond positivement à la question sur sa participation au briefing opérationnel allié avant l'attaque du 16 janvier. Il entretient d'excellents rapports avec le commandement américain et leurs méthodes sont identiques. Le capitaine Delarue lui demande pourquoi il n'y a pas de Saoudien dans son état-major (comme officier de liaison). Cela s'explique par l'absence de rapport opérationnel direct avec l'armée saoudienne contrairement aux Américains.
L'objectif immédiat de la division est de ne pas être surprise sur ses positions puis d'aller de l'avant quand l'ordre en sera donné. Il connaît l'objectif final qui est à environ 100 km de Rafha et il connaît les capacités de l'ennemi et informe que des forces irakiennes ont été observées à 2 ou 3 km du lieu où ils se trouvent. L'attaque devrait avoir lieu dans le mois qui suit (une semaine ou dix jours).
Le général Mouscardès est informé depuis le 17 janvier que les forces terrestres de Daguet vont pénétrer en Irak.
Le capitaine Delarue le rappelle sur sa présence en Algérie où il était sous-lieutenant, chef de section et commandant de compagnie en 1956. Quel est son regard sur les soldats d'aujourd'hui comparé à ceux de la guerre d'Algérie? Pas vraiment de différences au final, même s'il les soldats de Daguet sont des professionnels et non des appelés.
Pour beaucoup, ce sera l'épreuve du feu; comment vont-réagir ses hommes? Il répond que c'est très personnel.
A la question "Est-ce difficile d'être général?" Il répond que non, chacun à son travail, dans son domaine. Et bien qu'il soit le seul général, il ne se sent pas seul et est même chaleureusement entouré.
Il a été touché et vexé par les rapports des médias sur la vie des hommes de la Division.
Le capitaine lui parle un peu de son caractère puis de deux dates importantes: le 17 janvier (début de l'attaque des alliés), le18 (son anniversaire).
Le général Mouscardès affirme qu'il n'a pas de crainte particulière. Il ne manque de rien et ne se plaint aucunement. En attendant les décisions du haut commandement, il conseille de reste calme et d'être patient.
Enfin, à la question "Avez-vous des moments de lassitude?" Il répond que non, et que si cela arrive, il prend des vitamines comme tout le monde.
Cassette de rushes de tournage n°154 (pour les supports, voir notice film Référence 90.9.36) - Master et Dub BetaSP
Un carton lance une introduction: "Au nord de Rafha au PC de la division Daguet à 15 km de la frontière irakienne, le 30 janvier 1991". On entend la voix du capitaine Delarue, de l'ECPA (Etablissement cinématographique et photographique des armées) poser des questions au général Mouscardès.
Sur son commandement: il commande la 6e DLB (Division légère blindée) et non le GSL (Groupe de soutien logistique), depuis le 24 septembre 1990. La division est composée de la 6e DLB et d'éléments de la 9e DIMa (Division d'infanterie de Marine). Il a sous ses ordres deux régiments de cavalerie légère, deux régiments d'infanterie, un régiment d'artillerie, un régiment du génie et un régiment de commandement et de soutien. De plus, il assure le commandement de la 82e Airborne américaine. En complément, il existe plusieurs cellules particulières (guerre électronique, affaires civiles etc.).
Le général énonce les grandes étapes de la division depuis le départ de Nîmes le 22 septembre 1990. Une arrivée le 4 octobre à Yanbu, un départ pour Miramar le 27 octobre puis jusqu'à la zone Olive le 17 janvier 1991. La division n'attend pas de nouveaux éléments pour la constituer. Ses points forts sont sa puissance de feu et sa souplesse.
Il répond positivement à la question sur sa participation au briefing opérationnel allié avant l'attaque du 16 janvier. Il entretient d'excellents rapports avec le commandement américain et leurs méthodes sont identiques. Le capitaine Delarue lui demande pourquoi il n'y a pas de Saoudien dans son état-major (comme officier de liaison). Cela s'explique par l'absence de rapport opérationnel direct avec l'armée saoudienne contrairement aux Américains.
L'objectif immédiat de la division est de ne pas être surprise sur ses positions puis d'aller de l'avant quand l'ordre en sera donné. Il connaît l'objectif final qui est à environ 100 km de Rafha et il connaît les capacités de l'ennemi et informe que des forces irakiennes ont été observées à 2 ou 3 km du lieu où ils se trouvent. L'attaque devrait avoir lieu dans le mois qui suit (une semaine ou dix jours).
Le général Mouscardès est informé depuis le 17 janvier que les forces terrestres de Daguet vont pénétrer en Irak.
Le capitaine Delarue le rappelle sur sa présence en Algérie où il était sous-lieutenant, chef de section et commandant de compagnie en 1956. Quel est son regard sur les soldats d'aujourd'hui comparé à ceux de la guerre d'Algérie? Pas vraiment de différences au final, même s'il les soldats de Daguet sont des professionnels et non des appelés.
Pour beaucoup, ce sera l'épreuve du feu; comment vont-réagir ses hommes? Il répond que c'est très personnel.
A la question "Est-ce difficile d'être général?" Il répond que non, chacun à son travail, dans son domaine. Et bien qu'il soit le seul général, il ne se sent pas seul et est même chaleureusement entouré.
Il a été touché et vexé par les rapports des médias sur la vie des hommes de la Division.
Le capitaine lui parle un peu de son caractère puis de deux dates importantes: le 17 janvier (début de l'attaque des alliés), le18 (son anniversaire).
Le général Mouscardès affirme qu'il n'a pas de crainte particulière. Il ne manque de rien et ne se plaint aucunement. En attendant les décisions du haut commandement, il conseille de reste calme et d'être patient.
Enfin, à la question "Avez-vous des moments de lassitude?" Il répond que non, et que si cela arrive, il prend des vitamines comme tout le monde.
Cassette de rushes de tournage n°154 (pour les supports, voir notice film Référence 90.9.36) - Master et Dub BetaSP
Catégories
| ECPA [établissement cinématographique et photographique des armées] (1969-2001) |
| Golfe [Arabie Saoudite, Koweït, Irak] (Daguet 1990-1991) |
Mots clés
Propriétés
| Lieu(x) | Arabie saoudite - Rafha - |
|---|---|
| Personnes représentées | Mouscardes, Jean-Charles |
Informations
| Référence | 90.9.036-01-154 |
|---|---|
| Durée | 00:22:52 |
| Date de réalisation | 30/01/1991 |
| Date de début | 30/01/1991 |
| Date de fin | 30/01/1991 |
| Format d'origine | Betacam SP |
| Couleur | Couleur |
| Origine | ECPA |