Dominique Carteron, preneur de son de l'ECPA (Etablissement cinématographique et photographique des armées) apparait à l'image et donne les éléments techniques du tournage.

Mire.


Un capitaine de gendarmerie fait sa toilette devant un lavabo au matin du 26 février 1991 alors que la reddition irakienne vient d'être prononcée. Il donne des consignes à ses hommes concernant la circulation des réfugiés et des bédouins qui doivent se méfier des pièges et des mines laissés par les soldats irakiens. Un adjudant est interviewé dans une salle (fort contre-jour). Il dit : "Tout le monde se réjouit de la fin de la guerre" puis explique sa mission de rédiger des textes en arabe sur des panneaux afin d'avertir les bédouins d'attendre le nettoyage de zones irakiennes par l'armée française.

Dans la ville d'Al Salman, le commandant Renolleau, discute avec des habitants en arabe. L'un d'eux veut récupérer son arme civile (en arabe puis traduit par le commandant). Puis le commandant explique à la caméra une anecdote sur la présence d'images religieuses catholiques dans la maison d'un Irakien. Ce dernier fait visiter sa maison. Il possède un coq dans un trou qu'il fera sortir pour la caméra un peu plus tard. Auparavant, il montre une pièce dans sa maison (gros plan) décorée d'images de la vierge Marie et de portraits de Saddam Hussein. L'homme espère que l'équipe lui enverra une photographie du reportage. Dehors, il attrape son coq puis montre son grenier à grains ainsi que la maison de sa mère. Il explique son mode de vie (repas) et le départ de sa famille un mois auparavant suite aux nombreux passages des avions de guerre. Un peu plus loin, un enclos à moutons. L'eau dans l'abreuvoir n'est plus potable explique le commandant.

Plus loin, le commandant Renolleau réexplique à l'habitant qui n'avait pas compris, que la guerre est terminée. L'homme remercie Dieu puis veut expliquer au "micro" : "qu'on leur a donné à manger, à boire et des médicaments" (traduit de l'arabe par le commandant). Il est content que les Français soient là. Après quelque temps passé ensemble, le commandant remercie l'habitant lui dit au revoir.

Trois officiers dont un lieutenant-colonel du RHC (Régiment d'hélicoptères de combat) discutent.
Un chat s'aventure sous un VLRA (Véhicule léger de reconnaissance et d'appui).
Un bulldozer avance dans une rue.
Des soldats marchent dans la ville désertée et dont l'un des murs est peint du portrait de Saddam.

Accompagné d'un lieutenant-colonel, le commandant Renolleau frappe à une porte puis entre dans une maison. Il rencontre et discute en arabe les chefs du village (contre-jour). Le groupe d'hommes sort. La caméra fait un plan sur les pieds et les rangers des hommes. L'officier sert la main des hommes d'Al Salman et dit en français "Nous venons avec la paix", traduit par le commandant Renolleau en arabe.
Cassette de rushes de tournage n°226 (pour les supports, voir notice film Référence 90.9.36) - master et dub BetaSP 30