Des blindés du 3e RIMa (Régiment d'infanterie de Marine) progressent vers Al Salman. Ils escortent un car diffusant de la musique arabe et un message pacifique aux habitants du village et aux soldats irakiens postés dans la ville.

Mire.

Le camion sono continue son avancée. La caméra effectue un panoramique sur la ville sur le son de la musique du camion. Le message appelle la population à se rendre.
Plus loin, un hélicoptère Puma se pose, dépose un militaire puis redécolle.
Un chien errant aboie devant la ville calme et embrumée (vue générale, zoom sur le chien aboyant).
Un groupe de soldats irakiens portant un drapeau blanc arrive au loin. Les marsouins progressent vers la ville puis s'allongent en position de tir.
Un soldat équipé d'un FAMAS (Fusil d'assaut de la manufacture d'armes de Saint-Etienne) assis sur un VAB (Véhicule de l'avant blindé) est interviewé, filmé de dos, en contre-jour. Il explique qu'il n'y a pas de mort ni de blessé à déplorer et que les Irakiens se rendent. Il n'y a pas vraiment de difficulté dans leur mission. Mais il ajoute à propos des soldats Irakiens: "C'est bizarre de les voir se rendre si facilement".
Le car sono continue son action. Le soldat arabophone qui diffuse le message se rend vers des réfugiés pour leur demander en arabe des questions sur la population présente dans la ville. Il traduit les informations à son capitaine. Il explique aux habitants d'Al Salman (des agriculteurs, probablement les chefs de village) qu'ils auront de la nourriture et des médicaments. Ils sont remerciés ("Shoukrane"). Le marsouin du car sono est interrogé ensuite par la caméra sur le message diffusé : "Nous sommes des soldats français. Nous ne vous ferons aucun mal. Rejoignez-nous, vous serez bien traités. Laissez vos armes, nous allons vous donner à manger et des médicaments". Le marsouin réalise l'importance de sa mission qui consiste en la préservation de vies humaines.

La caméra effectue un plan serré sur les pieds de soldats (rangers) et les pieds nus de villageois. Un photographe civil est interrogé sur sa présence parmi les marsouins du 3e RIMa depuis le début de l'offensive. Il reconnait l'attitude très digne des soldats français et sa totale liberté d'action en tant que reporter.

Un plan d'ensemble sur des villageois qui se rendent est réalisé. Les mains en l'air, l'un d'eux est un enfant protégé du vent sous la cape de son père.

L'un des premiers hommes qui s'est rendu plus tôt est assis seul sur le sol. Le preneur de son Dominique Carteron lui offre une bouteille d'eau mais celui-ci refuse. Puis il lit l'étiquette de la bouteille et finit par accepter d'en boire. Derrière lui, on aperçoit les autres villageois qui le rejoignent. Ils sont escortés un peu plus loin, à côté d'un groupe de prisonniers. Les villageois mangent des gâteaux et fument des cigarettes. Les prisonniers sont regroupés en un cercle et interrogés par un soldat français.
Puis les soldats Irakiens sont embarqués sur des VAB.
Le colonel Thorette, chef de corps du 3e RIMa, donne des consignes puis retire son casque et répond à des questions face à la caméra. Il évoque le comportement exemplaire de ses gens, il est très content de son régiment. Il revient sur la mission de la veille et du jour, le contrôle du village, puis sur la prochaine mission du contrôle de l'aérodrome d'Al Salman. Pour le moment, il attend des informations avant de pénétrer dans le village avec les blindés.

Cassette de rushes de tournage n°227 (pour les supports, voir notice film Référence 90.9.36) - Master et Dub Beta (ampex rouge)