Les 5 et 6 janvier 1952, des postes militaires de la région de Bac Ninh sont harcelés par des forces régionales du Viêt-Minh appuyées par des "bô dôï" (soldats des formations régulières du Viêt-Minh) infiltrés. La contre-attaque des troupes de secteur, renforcées par les blindés Sherman M4 A1 du RBCEO (Régiment blindé colonial d'Extrême-Orient) et les parachutistes du 7e BPC (Bataillon de parachutistes coloniaux) oblige le Viêt-Minh à se replier.
Le reportage décrit la progression des parachutistes du 7e BPC ainsi que de soldats d'un BMNA (Bataillon de marche nord-africain) avec les blindés du RBCEO sur les axes routiers et à travers les rizières, lors du franchissement d'un pont saboté ou dans un village. Sont mises en avant les armes collectives placées en appui pour couvrir les troupes en mouvement et la présence du RBCEO, seul régiment de l'Arme Blindée Cavalerie en Indochine à disposer de chars moyens Sherman, dans le but de faire barrage à toute éventuelle incursion des blindés chinois au Tonkin.