VIDÉO

Opération Eygaux - Jour 1. Sécurisation de la route nationale n°16 par le détachement de liaison et d'appui opérationnel d'Ansongo.

Réalisateur(s) : Inconnu


Sur la PFOD (plateforme opérationnelle désert) de Gao, les soldats du DLAO 3 d’Ansongo (détachement de liaison et d’appui opérationnel) se préparent à partir en mission à bord de divers véhicules disposés en colonne, dont des VAB, VBL, VBHP, PVP et autres camions GBC-180 et PPT transportant des containers. Pendant ce temps, le capitaine Eric, chef du DLAO briefe ses hommes puis prend contact avec les commandants d’unités des FAMa (forces armées maliennes) pour une patrouille commune. L’objectif est de les d’appuyer afin de les aider à assurer la sécurisation de la RN-16. Après ce point de situation, le convoi se met en route. Embarquée à bord d’un VAB Ultima, la caméra suit la progression des véhicules. A son poste, un membre de l’équipage du VAB observe les alentours alors que le convoi longe la périphérie de la ville de Gao avec ses installations péri-urbaines et ses champs où travaillent quelques civils. Les véhicules poursuivent leur route en traversant le fleuve Niger et entrant dans Gao. Une halte est faite en périphérie, une fois arrivé sur la RN-16. Les pick-up des FAMa et les véhicules français (deux VAB et un VBHP) stationnent sur les bas-côtés alors que les sapeurs du 2e REG et les éléments EOD (explosive ordinance disposal ou élément opérationnel de déminage) maliens s’apprêtent à effectuer une opération VPN (vérification de non pollution). Débarqués de leur VAB, trois soldats s’équipent de détecteurs électromagnétiques de mine (DHPM) modèle 3A puis examinent les environs. Les véhicules blindés avancent doucement derrière l’équipe de détection d’explosifs. Ils croisent quelques civils qui attendent que les militaires aient achevé leur fouille pour reprendre leur route. Une fois leur tâche remplie, les sapeurs embarquent dans leur VAB tandis qu’un des soldats sécurise le mouvement, puis le convoi se remet en mouvement. Une seconde halte est faite un peu plus loin le temps d’un nouvel examen de détection de mines au PK 50 (point kilométrique). Arrivés au point de destination à l’entrée du camp militaire rattaché à la 4e unité méhariste de la garde nationale malienne, les soldats français et maliens discutent et plaisantent de manière détendue lors d’une pause. Pendant ce temps, les véhicules pénètrent l’enceinte militaire pour se mettre en ordre de stationnement. Une fois ceux-ci mis à l’arrêt, les équipages respectifs déchargent le matériel nécessaire afin de constituer un bivouac pour la nuit : chaises, tables, lit de camp, moustiquaire, tapis de sol, sacs de couchages, etc. Ceci effectués, ils vaquent chacun à leur temps libre, prenant leur repas.
L'opération Eygaux a été planifiée et préparée par les FAMa (forces armées maliennes) pour mener des actions de présence et de recueil de renseignement et d'ambiance dans la région du Goundar entre le 31 juillet et le 6 août 2016. Cette opération majeure pour l’armée malienne a mobilisé cinq compagnies FAMa soutenues par les soldats des DLAO 3 (détachement de liaison et d'appui opérationnel) d'Ansongo et DLAO 4 de Tombouctou, ainsi qu’une section d'infanterie du GTB Edelweiss (groupement tactique désert blindé). Un poste de commandement tactique multipartite s'est déployé à Hombori pour coordonner la manœuvre. Le DLAO3, commandé par le capitaine Begue, a reçu pour mission de reconnaitre la route nationale 16 entre Gao et Boni, puis de progresser vers le nord en direction du village d'Inadiatafane en appui d'un compagnie FAMa commandée par le capitaine Doumbia. Lors de cette phase, les chefs de détachements se sont arrêtés dans les villages pour prendre contact avec la population. Le 3 août, à Inadiatafane, les capitaines Begue et Doumbia ont inspecté les postes des GAS (groupe armé signataire) du MAA (Mouvement arabe de l'Azawad), du GATIA (Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés) et de la CMA (coordination des mouvements pour l'Azawad), tous trois présents dans le village. Le 4 août, afin de marquer la présence des forces dans le village, les soldats maliens accompagnés d’une équipe du DLAO 3 ont effectué une patrouille. Pendant ce temps, l'équipe du médecin des armées Guillaume a prodigué des soins aux villageois lors d'une aide médicale à la population. Les journées du 5 et 6 août ont marqué le désengagement progressif des forces vers Gao tout en poursuivant les actions dans les villages isolés.