VIDÉO

Opération Iroquois - Progression tactique vers Boughessa.

Réalisateur(s) : Inconnu


[Manœuvre sur un hélicoptère Caïman NH-90] TCI :00 :00 :00
Plusieurs soldats s’affairent autour d’un hélicoptère Caïman NH-90 en stationnement au point fixe, à proximité de la BOAT (base opérationnelle avancée temporaire) de Tessalit. Les militaires déchargent un pneu tandis qu’un photographe prend des clichés. Ceci fait, l’hélicoptère décolle et survole le dispositif de véhicules, notamment composé de camions logistiques GBC-180, qui forme la base avancée.
[Activités de la BOAT et travail au sein du poste de commandement] TCI :00 :01:09
Plan d’illustration en contre-jour de la silhouette d’un VAB entouré de son équipage, en observation sur la montagne lors d’un coucher de soleil. Plans d’illustration du dispositif de véhicules constituant la base avancée. Au sein du PC TACT (poste de commandement tactique), le personnel du SGTRS 2 (sous groupement transmissions) et les officiers de commandement travaillent sur ordinateur et planifient les missions. Portrait du lieutenant-colonel Matthieu, chef opérations du GTD-infanterie Ardent. Plan d’extérieur du PC et de l’antenne Syracuse (système de radiocommunications utilisant un satellite) dépassant d’un VAB ML. Un briefing est effectué le lendemain matin avant départ en mission sur le village de Boughessa.
[Contrôle de zone par le DETGEN] TCI :00 :08 :56
A l'intérieur d’un VAB Pirate, l'opérateur oriente à la manivelle la visée de son arme. Progressant dans une zone désertique, les sapeurs du DETGEN (détachement de génie) sondent le terrain au moyen de détecteurs de métaux VMH 3. Ceux-ci sont soutenus par un VAB et un VBL posté en protection. Divers plans d’illustration du pilote et de l’observateur du VAB durant l’évolution des démineurs.
[Progression tactique vers Boughessa] TCI :00 :011 :04
Un groupe d’éclaireurs se poste derrière des rochers pour étudier le terrain. Un tireur de précision, équipé d’un fusil FR-F2 est posté en soutien. Les autres sont armés de fusil d’assaut FAMAS et d’une mitrailleuse légère FN Minimi de 5,56 mm. Le chef de groupe observe la zone au moyen de jumelles. Une communication radio est effectuée au moyen d’un PR4G. Le groupe reçoit ensuite l’ordre d’avancer puis progresse dans le désert en formation. Une fois arrivé au niveau d’une zone urbaine, le groupe s’arrête et se poste derrière des rochers. Divers plans d’illustration des soldats. Une section du génie et un groupe du Service de santé des armées sont également présents. A l'approche du village, le groupe se coordonne avant de continuer la progression.
[Contrôle de zone dans Boughessa] TCI :00 : 17 :25
Les soldats se rapprochent de l'école pour un contrôle de zone. Après une communication radio avec le reste de ses troupes, un capitaine accorde une interview face caméra. Celui-ci explique l’action en cours. Diverses communication radio sont effectuées pour la mise en place d’un dispositif de sécurité tout autour de la zone. Le groupe sécurise la zone en fouillant chaque pièce de chaque bâtiment concerné. Plusieurs véhicules dont un VAB, un VAB sanitaire suivis d’un PVP arrivent dans le village et franchissent l’enceinte de l’école.
[AMP au profit de la population civile] TCI :00 : 25 :07
Les militaires commencent à se mettre en contact avec la population civile, notamment des femmes et des enfants. A l’intérieur de l’école, deux infirmières du SSA (Service de santé des armées) accueillent les premiers patients et débutent une consultation. Un appareil de mesure de la tension est installé afin de prendre les constantes. A l’extérieur, le personnel du CIAE (centre interarmées des actions sur l’environnement) tente de nouer des liens avec la population en jouant au ballon avec les enfants du village. Plans d’illustration du dispositif de sécurité mis en place autour de l’école. Les civils désirant entrer dans la zone de l’AMP sont fouillés et passés au détecteur à métaux. A l’intérieur, des femmes attendent d’être pris en charge, tandis que les militaires à l’extérieur continuent à jouer au football avec des enfants. Les consultations médicales continuent. L’infirmière mesure la tension d’une patiente.
L’opération iroquois est une opération de contrôle de zone mise en place entre le 4 et le 17 décembre 2016 dans la région de Boughessa-Tin Zaouaten, au nord du Mali. Principalement armée par deux sous groupement du GTD-infanterie Ardent (groupement tactique désert), elle vise à perturber la logistique des GAT (groupe armé terroriste) et la neutralisation des stocks d’armes et des ressources pouvant être utilisées dans la constitution d’EEI (engin explosif improvisé). L’opération a ainsi permis d’affaiblir les dispositifs terroristes par la saisie d’armes, de munitions et de matériels.