Afin de contrer l'intervention de l'armée libyenne sur le territoire tchadien, la France déclenche l'opération "Manta", le 11 août 1983, à la demande du président tchadien Hissène Habré qui dirige les Forces armées nationales tchadiennes (FANT). L'armée libyenne équipait alors l'Armée de libération nationale (ALN) dirigée par l'ancien président tchadien Goukouni Oueddeï opposé à Hissène Habré. Le rôle de l'armée française sera d'immobiliser les forces en présence de part et d'autre du 16e parallèle.

A l'aéroport de N'Djamena :
- surveillance des avions stationnés Bréguet-Atlantic par les commandos de l'air et la prévôté ;
- le général Poli à la tête du commandement des éléments français (COMELEF) au Tchad est présent et en compagnie d'officiers de marine, puis du colonel Le Patezour, son adjoint, commandant des forces aériennes au Tchad ;
- les commandos de l'air sont en protection des dispositifs de détection et de défense (radar, système Crotale) ;
- le général Poli s'adresse aux personnels de l'opération "Manta", en présence d'une équipe de tournage.

A bord d'un avion Transall, le jeudi 22 septembre, des soldats survolent la zone entre le 37e et le 14e parallèle.

A N'Djamena :
- des soldats tchadiens suivent des cours d'instruction dispensés par le détachement d'assistance opérationnel (DAO) sur lance- roquette Apilas, système anti char Milan, canon de 105 mm, sur canon anti char de 20 mm (par le sergent-chef Balleher) ;
- des soldats tchadiens s'entraînent au tir avec le dispositif de missiles anti char Milan.

Au camp Dubut (N'Djamena) :
- quelques scènes de la vie des soldats français au campement ;
- maniement d'un lance roquette sans recul (RPG 9) de fabrication soviétique.

Franchissement de véhicules sur le fleuve Chari par la 3e batterie du 35e régiment d'artillerie parachutiste (RAP) sur une portière mise en place par la 3e section du 17e régiment du génie parachutiste (RGP).

Portraits d'enfants de N'Djamena.