Opération Michi, Journées du 18 et 19 novembre 2016. Suivi d’un dispositif mis en place pour l’opération. Celui-ci est composé des soldats français du SGTB Azur (sous groupement tactique blindé) du GTD Conti (groupement tactique blindé), essentiellement armé par les chasseurs du 1er RCh et par une équipe EOD (explosive ordinance disposal ou élément opérationnel de déminage). Une compagnie nigérienne des FAN (forces armées nigériennes) et une compagnie tchadienne en font également parties.

[Ravitaillement d’hélicoptères Puma SA-330] TCI : 00 :00 :00
Dans le désert, le personnel du SEA (Service des essences armées) procède au ravitaillement en carburant d’hélicoptères Puma SA-330 du SGAM (sous groupement aéromobile), alors en mission de reconnaissance d’axe au profit du dispositif terrestre. L’opération de refueling est effectuée au moyen d’un camion-citerne CBH-385. Divers plans des appareils au point fixe, au décollage et à l’atterrissage.
[Convoi dans le désert] TCI : 00 :06 :10
Un peu plus loin, une rame de véhicules stationne dans le désert. Celle-ci est composée de véhicules légers Peugeot P4 et VBL, ainsi que de VAB et de camions VLRA et GBC-180 disposés en deux colonnes. Progression des véhicules dans le désert, précédés par les VBL d’éclairage du 2e RH. Quelques équipes nigériennes sont présentes à bord de pick-up. Divers plans d’illustration des militaires français et nigériens lors d’une pause matinale.
[Dépannage d’un VAB] TCI : 00 :09 :33
Pendant ce temps, une réparation est effectuée sur la roue d’un VAB victime d’une crevaison. Celui-ci est soulevé au moyen du treuil d’un TRM 10000 CLD afin de pouvoir retirer la roue et en placer une de secours.
[Briefing avec les FAN] TCI : 00 :11 :30
Débarqué de son VBL, le capitaine Constant-Charles, chef de détachement français, rencontre le commandant Mohamed des FAN pour un briefing. Ces derniers font un point de situation sur l’itinéraire.
[Eclairage en poste avancée] TCI : 00 :12 :45
Un VBL d’éclairage est mis en observation en avant du convoi. Débarqué, un opérateur observe les environs au moyen de jumelles. Quelques véhicules en tête du convoi progressent au loin. Il s’agit de pick-up des FAN.
[Progression du convoi dans le désert] TCI : 00 :15 :12
Les véhicules progressent dans le désert. Les pick-up nigériens sont suivis par les VBL français suivi d’un VAB puis d’une Peugeot P4. Progression des camions logistiques. Deux camions Mercedes FAN roulent en tête, escortés par des pick-up. Ils sont suivis par un VAB ouvrant la route à des camions GBC-180, CBH-385 et VLRA. La marche est fermée par quatre pick-up nigériens. Embarquée à bord d’un véhicule, la caméra filme la progression des pick-up.
[Pause briefing et technique] TCI : 00 :20 :50
A l’arrêt du convoi, le capitaine Constant-Charles réunit son groupe pour faire un point de situation. Sont notamment présents le lieutenant Victor, JTAC de l’opération (Joint Terminal Attack Controller ou contrôleur aérien avancée) et le lieutenant de vaisseau Grégoire, officier image à l’ECPAD. En même temps, un soldat effectue un contrôle de la pression des pneus au moyen d’un TPMS (tyre pressure monitoring system ou système de contrôle automatique de la pression des pneus). Celui-ci répond aux questions du caméraman sur l’action qu’il est en train de faire. Divers plans d’illustration sur les véhicules à l’arrêt. En même temps, des mécaniciens s’affairent sur un changement de batterie sur le moteur d’une Peugeot P4. Plan d’illustration de militaires autour d’un VLRA transmissions Melchior.
[Progression des véhicules, briefing avec les FAN et Coordination aérienne] TCI : 00 :25 :19
Reprise du convoi. La route est ouverte par un VAB. Les véhicules se détachent d’un mirage provoqué par la chaleur. Le convoi s’interrompt de nouveau puis se remet en route. Les VBL escortent la progression de deux camions GBC-180 et TRM 10000 CLD. Embarquée à bord d’un véhicule, la caméra filme la progression d’une Peugeot P4 puis d’un VLRA transmissions Melchior et divers autres véhicules roulant dans le désert. A l’arrêt du convoi, un briefing est effectué par le capitaine Constant-Charles en compagnie du le sous-lieutenant Alassan Boubakar des FAN. Ces derniers accordent leur GPS et se mettent au point sur l’itinéraire à emprunter. Pendant ce temps, le lieutenant Victor, JTAC de l’opération (Joint Terminal Attack Controller ou contrôleur aérien avancée) se met en communication radio avec l’observation aérienne fournie par des avions Mirage 2000 D. Ces derniers, en survol du territoire, ont détecté quatre véhicules suspects qui tentent de contourner le convoi vingt kilomètres plus loin.
[Interception de véhicules d’orpailleurs] TCI : 00 :36 :16
Deux pick-up d’orpailleurs en provenance du Tchad sont interceptés et entourés par les pick-up des FAN et par une Peugeot P4. Passage des camions CBH-385, VLRA sanitaire et TRM 10 000 CLD faisant partis du convoi logistique. Le VBL du capitaine Constant-Charles s’arrête au niveau des véhicules interceptés puis se met en rapport le commandant des FAN via le téléphone satellite du VLRA transmissions Melchior. Il précise par la suite à la caméra l’action qui est en train de se dérouler. Débarqués de leurs véhicules, les civils sont interrogés par le lieutenant Victor puis sont alignés et fouillés. En même temps, le sous-lieutenant Alassan Boubakar répond aux questions qui lui sont posées face caméra. Une équipe EOD (explosive ordinence disposal ou élément opérationnel de déminage) du 3e RG est constituée afin d’aller inspecter les véhicules. Un dispositif de sécurité est dressé autour des véhicules durant la fouille. Pendant ce temps, les bagages et autres matériels sont passés au détecteur à métaux VMH 3.
L’opération Michi est une manœuvre OMCT (opération militaire conjointe transfrontalière) qui réunit à la fois les FAN (forces armées nigériennes) et l’ANT (armée nationale tchadienne) à la frontière de ces deux pays. Celle-ci a pour objectif de perturber et mettre un terme au flux logistique (armes, contrebande, drogue, etc.) des GAT (groupes armées terroristes) dans la région de Madama-Korizo-Zouar avec le soutien du DLAO 2 (détachement de liaison et d’appui opérationnel) de Madama. Cette opération a permis l’interception de divers véhicules ainsi que la neutralisation d’armes et engins explosifs, en venant concrétiser ce mode d’opérations communes transfrontalières dans la zone de la Bande sahélo-saharienne.