[Départ d’un convoi depuis Madama]
Une colonne de véhicules stationne dans l’enceinte de la PFOD (plateforme opérationnelle désert) de Madama. Celle-ci est composée de VAB, VBL, Peugeot P4, de camions GBC-180, CBH-385, TRM 10000 CLD et VLRA. Ces véhicules font partis d’un dispositif mis en place pour l’opération Michi. Celui-ci est composé des soldats français du SGTB Azur (sous groupement tactique blindé) du GTD Conti (groupement tactique blindé), essentiellement armé par les chasseurs du 1er RCh et par une équipe EOD (explosive ordinance disposal ou élément opérationnel de déminage). Divers plans d’illustration des soldats en attente dans les véhicules ou s’affairant aux préparatifs avant départ. Plan d’illustration d’un VLRA sanitaire servant comme ambulance, sur lequel sont attachés des brancards souples. Vue d’ensemble de la base de Madama. Les véhicules stationnent à présent en colonne en-dehors du camp.
[Changement de roue sur VLRA suite à une crevaison]
Quelques soldats s’affairent à la réparation d’une roue sur un VRLA victime de crevaison. Un TRM 10000 CLD intervient pour dépanner le véhicule. Au moyen de son treuil, il soulève le camion afin que les militaires puissent changer la roue défectueuse et en placer une autre de secours. Pendant ce temps, les autres véhicules attendent en stationnement. Portait du lieutenant Victor, JTAC (Joint Terminal Attack Controller ou contrôleur aérien avancée) de l’opération.
[Briefing mixte avec les soldats nigériens]
Embarqué dans un VBL, le capitaine Charles-Constant, commandant le détachement, examine une carte. Au milieu des véhicules stationnant dans le désert, donc des pick-up nigériens, celui-ci effectue un briefing en compagnie du commandant Mohamed Zeinou, chef de détachement des FAN (forces armées nigériennes) et le sous-lieutenant Alassan. Plans d’illustration des soldats nigériens. Plus tard, les officiers se retrouvent pour un point de situation nocturne afin d’établir l’itinéraire du convoi du lendemain. Les données sont entrées dans le GPS. Après le briefing, un opérateur transmission transmet les ordres via un kit F15 Melchior depuis un VLRA aux côtés du capitaine Constant-Charles.
[Fouille des bagages des deux pick-up interceptés]
Inspection de nuit. Les soldats fouillent les bagages de civils arrêtés à bord de pick-up suspects. Les divers objets sont méthodiquement passés au détecteur à métaux VMH 3. Un photographe en profite pour prendre des clichés. Pendant ce temps, le moteur de l’automobile est inspecté. Les soldats nigériens inspectent les papiers. Une importante somme d’argent liquide (entre 200.000 et 300.000 francs CFA) est découverte cachés au milieu des bagages. Divers autres matériels sont trouvés et pris en photographie par les militaires. Un document du ministère de l’Intérieur de la République du Soudan est trouvé, indiquant que l’un des suspects est probablement un policier.
Le lendemain, des soldats nigériens posent pour une photo. Plus tard, un soldat monté à bord d’un VLRA transmission se met en liaison radio au moyen d’un PR4G.
Plans d’illustration nocturne du convoi logistique dans le désert.
L’opération Michi est une manœuvre OMCT (opération militaire conjointe transfrontalière) qui réunit à la fois les FAN (forces armées nigériennes) et l’ANT (armée nationale tchadienne) à la frontière de ces deux pays. Celle-ci a pour objectif de perturber et mettre un terme au flux logistique (armes, contrebande, drogue, etc.) des GAT (groupes armées terroristes) dans la région de Madama-Korizo-Zouar avec le soutien du DLAO 2 (détachement de liaison et d’appui opérationnel) de Madama. Cette opération a permis l’interception de divers véhicules ainsi que la neutralisation d’armes et engins explosifs, en venant concrétiser ce mode d’opérations communes transfrontalières dans la zone de la Bande sahélo-saharienne.