reportage

Opération Pamir en Afghanistan du 26 décembre 2002 au 20 janvier 2003 pour la FIAS (Force internationale d'assistance à la sécurité ou FIAS, international security assistance force).

Photographe(s) : Jean-Luc Brunet


ISAF en Afghanistan - Opération Pamir du 26 décembre 2002 au 20 janvier 2003.
(PAMIR 3, 1/11e RC : 5 septembre 2002 - 11 janvier 2003, PAMIR 4, 2e RD : 11 janvier - 8 mai 2003.)

Liste des sujets :
G01 - 85 clichés (cédérom 1)
Le 26 décembre, surveillance de l'aéroport de Kaboul par la compagnie d'Infanterie.
Au mois de décembre 2002, une force multinationale mise en place par la FIAS (Force Internationale d'Assistance à la Sécurité) est en place sur l'aéroport de Kaboul. Les trois pays majoritairement représentés sont la Turquie qui assure le commande de la FIAS, l'Allemagne et la France. Chaque nation procède à un filtrage à l'entrée de ses installations mais le contrôle d'accès de l'entrée principale est assuré par les militaires turcs et la surveillance générale et le contrôle d'accès par les entrées secondaires est assurée par les français. La CI (compagnie d'infanterie) créée à Kaboul a pris en compte cette mission. Commandée par le capitaine Mariotti, elle est composée par des éléments des 92e et 126e RI (régiment d'infanterie) cantonnés respectivement à Clermont-Ferrand et Brive-la-Gaillarde. Le 92e RI a constitué les 1re et 2e sections ainsi que la SAP (section d'appui) tandis que le 126e RI a constitué les 3e et 4e sections. La surveillance de l'aéroport consiste d'une part à assurer la surveillance 24 heures sur 24 du camp à partir de postes de guet et de postes de filtrage et d'autre part a effectuer des patrouilles dans la proche périphérie des installations. La compagnie d'infanterie réalise aussi des patrouilles plus lointaines au nord de Kaboul.
01 à 40 : Militaire de la 4e section de la CI en surveillance statique sur des "bastion wall".
01 à 11: Militaire de la 4e Section de la CI en surveillance statique à contre jour au lever du soleil.
12 à 18 : Un militaire de la 4e section de la CI assure la surveillance du camp français sur l'aéroport de Kaboul sur des " bastion wall " au lever du jour avec en arrière plan les montagnes enneigées. Ce militaire est armé d'une Minimi et porte un brelage de combat.
19 à 21, 26 à 29 et 37 à 39 : Un militaire de la 4e section de la CI effectue une ronde sur des " bastion wall " délimitant le camp français sur l'aéroport avec en arrière plan les montagnes enneigées. Ce militaire est armé d'un Famas et porte un gilet pare-balles.
22 à 25 : Portrait de ce même militaire.
30 à 33 : Silhouette à contre jour.
34 et 35 : Contre jour de ce militaire.
36 : Poste de surveillance placé sur un " bastion wall " avec un militaire réalisant une ronde.
41 à 85 : Poste de filtrage et de surveillance à l'entrée du quartier " Ussel Garcia " sur l'aéroport de Kaboul. Contrôle l'accès des véhicules et des piétons.
40 à 57 : Poste de filtrage et de surveillance à l'entrée du quartier " Ussel Garcia " sur l'aéroport de Kaboul. Les militaires présents contrôlent l'accès des véhicules (VBL, véhicule blindé léger (53 à 57) et des piétons. Ils vérifient les laisser-passer des civils afghans autorisés à pénétrer sur la camp (43 et 52). Ils portent des gilets pare-balles, pour l'un une Minimi et une RPI (Radio portative individuelle) et pour l'autre un Famas.
58 à 65 : Portrait d'un militaire en poste dans un point de surveillance aménagé. Ce militaire est équipé d'un pare-balles et d'une RPI.
66 à 73 : Un militaire de la 4e section de la CI contrôle les personnels arrivant par le taxiway à la limite de l'aéroport civil.
74 à 83 : Un militaire de la 4e section de la CI surveille à la jumelle Steiner les abords de l'aéroport de Kaboul depuis une ancienne tour de contrôle.
84 et 85 : Deux militaires de la 4e section contrôle l'accès à la zone militaire multinationale sur le secteur décerné à la FIAS à l'aéroport de Kaboul.

G02 - 28 clichés (cédérom 1)
Le 27 décembre, soutien des turcs par la compagnie d'Infanterie pour le filtrage à l'entrée du camp.
Un renfort de filtrage au profit du poste turc est mis en place par la CI tous les matins afin de fluidifier l'arrivée massive de travailleurs locaux sur le camp.
01 à 15 : Un militaire de la 2e section de la CI effectue une fouille corporelle d'un civil afghan après son contrôle d'identité.
01, 02, 06 à 08, 20 et 21 : Un militaire de la 2e section de la CI effectue une fouille corporelle d'un civil afghan après son contrôle d'identité.
03 : Un employé afghan remonte sur son vélo après avoir été contrôlé.
04, 05, 17 à 19 : Des employés civils afghans présentent leur laissez-passer au chef de groupe qui vérifie la validité de ces pièces par rapport à un trombinoscope préétabli.
09 à 16 : Les 7 militaires français de la 2e section de la CI disposés devant le poste de filtrage turc symbolisant l'entrée principale du camp de la FIAS sur l'aéroport de Kaboul.
16 à 28 : Les militaires français de la 2e section de la CI disposés devant le poste de filtrage turc symbolisant l'entrée principale du camp de la FIAS sur l'aéroport de Kaboul.
22 à 28 : Un employé civil local qui a oublié son badge, recherche son visage sur le trombinoscope du chef de groupe. Un camion citerne de l'armée afghane qui le camp militaire international (27 et 28).

G03 - 16 clichés (cédérom 2)
Le 27 décembre, départ d'un Transall C-160 de l'aéroport de Kaboul pour Dushanbé.
Des C-160 Transall des escadrons de transport Anjou et Béarn d'Orléans assurent le transport des personnels et matériels entre les détachements de Dushanbé (base de soutien) au Tadjikistan et Kaboul (détachement opérationnel) en Afghanistan.
01 à 12 : Vues du Transall C-160.
01 : Profil du C 160 R en cours de chargement.
02 à 06 : Vues de la partie avant du Transall sur fond de montagne afghane.
07, 08 et 10 : Démarrage des moteurs.
09 et 11 : Gros plan sur le moteur en marche.
12 : Vue ¾ avant d'un C 130 Hercules espagnol.
13 à 16 : Décollage du Transall sur fond de montagne afghane.

G04 - 66 clichés (cédérom 2)
Le 28 décembre, livraison de fret aux armées françaises par Iliouchine 76, déchargement de l'Ilouchine à l'aéroport de Kaboul.
Une fois par semaine (généralement le samedi) les forces françaises détachées en Afghanistan sont ravitaillées par un Iliouchine 76 en provenance de Vatry dans la Marne. Cet appareil, loué à la demande, effectue des livraisons d'alimentation, de courrier et de matériel technique. Il livre est parfois affrété par d'autres nations ou organisations humanitaires. Les denrées périssables sont livrées au détachement français de Kaboul puis réparties entre les détachements de Kaboul et de Dushambé. Cette dernière destination est approvisionnée par Transall. Le Detia (Détachement de transit interarmées) de Kaboul est composé de personnels des armées de l'air et de terre. Les personnels de l'armée de l'air sont principalement issus des escales aériennes militaires, ceux de l'armée de terre proviennent du 1er régiment du train parachutiste.
01 à 13 : Atterrissage de l'Iliouchine sur la piste réservée à la FIAS (Force Internationale d'Assistance à la Sécurité) de l'aéroport de Kaboul
01 à 05 : Poser de l'Iliouchine 76 sur la piste de Kaboul au petit matin.
06 à 13 : Arrivée de l'avion sur le parking réservé à la FIAS (Force Internationale d'assistance à la sécurité) sous les ordres d'un " Parkeur " turc.
14 à 25 : Déchargement du matériel militaire par le personnel Detia.
14 à 16 : Mise en place des personnels du Detia à l'arrière de l'avion dont la soute a été ouverte.
17, 18 et 21 à 25 : Deux militaires de l'armée de l'air sont montés dans la soute du cargo afin d'approcher les palettes de fret sur le bord de la trappe de soute.
19 et 20 : Philippe Thenault, représentant l'Economat de l'armée à Kaboul, est là pour réceptionner les marchandises. Il s'entretien à cet effet avec le chef de soute ukrainien.
26 à 61 : Déchargement du matériel militaire et tri des palettes à l'aide de chariots élévateur.
26 à 32, 36 à 39, 42 et 44 à 61 : Déchargement et tri des palettes sur le parking à l'aide de chariots élévateur.
33 à 35 : L'Iliouchine vu de face, vue du poste de pilotage et vue des trains comportant 20 roues.
40, 41 et 43 : Vues de l'Iliouchine 76 avec les montagnes afghanes en arrière plan.
62 à 66 : L'avion Illiouchine totalement vide prend le chemin du retour.

G05 - 54 clichés (cédérom 3)
Le 28 décembre, les ACM (Actions civilo-militaires) stationnées à Kaboul procèdent à un don de nourriture à des populations réfugiées pakistanaises et iraniennes dans la ville de Qassaba au nord de l'aéroport de Kaboul. Le major Janeczek des ACM, en relation avec les autorités locales, dirige la distribution. Des militaires de la compagnie d'infanterie assurent la protection du dispositif.
01 à 10 : Arrivée et accueil des camions des ACM commandé par le major Janeczek transportant la nourriture par la population civile dans le village de Qassaba.
01 : La petite ville de Qassaba au nord de l'aéroport de Kaboul.
02 à 06 : Le convoi arrive à la périphérie de la ville ou il est accueilli par des dizaines d'enfants.
07 à 10 : Le major Janeczek met au point l'organisation de la distribution avec les autorités locales afin que personne ne soit lésé.
11 à 26 : Déchargement et distribution de la nourriture par les militaires de la compagnie d'infanterie à la population civile.
11 à 13 : Les militaires de la compagnie d'infanterie commencent le déchargement des camions.
14 à 22 : Une chaîne humaine formée de réfugiés portant des cartons se forme entre les camions et le bâtiment dans lequel ils habitent.
23 : Un groupe de petites filles regarde le défilé de cartons.
24 à 26 : Le major Janeczek prend part à la distribution et rencontre les réfugiés dans leur habitat.
27 à 54 : Portraits d'enfants, de policiers " communaux " et d'habitant de Qassaba.

G06 - 28 clichés (cédérom 3)
Le 29 décembre, à l'est de la ville de Kaboul, le cimetière de chars représente un amoncellement important de véhicules blindés d'origine soviétique abandonnés et cannibalisés. Sans doute situé à proximité d'un ancien atelier de mécanique du temps de la présence soviétique, ces blindés ont été alignés sur une vaste étendue dans l'attente d'une hypothétique réparation. Certains sont en partis démontés, d'autres encore armés, mais tous en piteux état. La majorité de ces véhicules sont des blindés de reconnaissances BRDM-2 et de transport de troupe BTR-60. Il y a aussi des blindés à chenilles tel que des T-54, T-55 et BMP-1, 2 et 3 avec quelques rares T-62. Enfin de ça en là on peut trouver des véhicules plus petits tel le BTR-40 ou des camionnettes UAZ-452.
01 à 28 : Cimetière à chars avec des carcasses de T 54, de BTR 60, BTR 40, de BRDM 2, BMP 3, de T 62, de UAZ 452.
01 à 03, 15, 22 et 23 : Carcasses de T-54.
04 et 12 : BTR 60 empilés.
05 : Détail d'une carcasse de BTR 60 encore armée de son canon.
06 : Galet de T 54.
07 et 21 : BRDM 2 empilé sur un BMP 3.
08, 10 et 16 : Carcasses de BTR 60.
09 et 11 : Vue générale d'une partie du cimetière de chars.
13 et 17 : Carcasses de BMP 3.
14 : Tourelle de T 62.
13 et 17 : Carcasses de BMP 1 à l'envers.
18 : BTR 60 empilé sur un BRDM 2.
19 à 20 : Carcasse de BTR 40.
24 et 25 : Carcasse d'un UAZ 452.
26 à 28 : Alignement de carcasses de BRDM 2.

G07 - 14 clichés (cédérom 3)
Le 29 décembre, fours à brique avec cheminées.
Les habitations traditionnelles afghanes sont réalisées de deux façons principales : soit d'un mélange de paille, de terre et d'eau sorte de torchis local, soit en briques. Les briques sont réalisées avec de la terre mouillé puis cuite dans de grands fours. Ceux ci laissent apparaître de grandes cheminées au travers de la campagne afghane et de grands trous tout autour.

G08 - 54 clichés (cédérom 4)
Le 30 décembre, inauguration de la caserne de pompiers de Khairkhama rénovée par les ACM.
La sous station incendie de Khairkhana (nord-ouest de Kaboul) a été réhabilitée grâce aux ACM (actions civilo-militaires) finlandaises, suédoises et françaises. Son financement provient de la communauté européenne.
01 à 17 : Portraits de sapeurs-pompiers afghans. Le colonel De Courrèges d'Ustoy, REP-France, en compagnie du commandant de la caserne de pompiers et du représentant des ACM (CIMIC en anglais) finlandaises.
01 à 06 et 20 : Portraits de sapeurs pompiers afghans.
07 : Le colonel De Courrèges, Rep France, en compagnie du commandant de la caserne de pompiers et du représentant des ACM (CIMIC en anglais) finlandaises.
08 : Mise en place du dispositif avant le début de la cérémonie.
09 à 15 : Le colonel De Courrèges salue les soldats du feu alignés sur les rangs.
16 et 17 : Portrait du commandant de la compagnie de sapeurs pompiers de Khairkhana.
18 à 24 : Arrivée de M. Harbo, chef de la délégation de la communauté européenne. Discussion entre le colonel De Courrèges d'Ustoy et le capitaine Le Goff, commandant les ACM françaises en Afghanistan.
18 à 22 : Arrivée de M. Harbo, chef de la délégation de la communauté européenne. Celui-ci s'entretien avec le colonel De Courrèges et le capitaine Le Goff, commandant les ACM françaises en Afghanistan.
23 : M. Harbo s'entretien avec le représentant de la CIMIC finlandaise et des responsables du service incendie de Khairkhana.
24 : Vue sur bâtiment réhabilité.
25 à 54 : Accueil de M. Baruçu, représentant de la CIMIC turque, par le chef de la caserne et le colonel De Courrèges d'Ustoy. Cérémonie avec revue des sapeurs-pompiers et discours à la caserne des différentes autorités présentes.
25 et 26 : Accueil de M. Baruçu, représentant de la CIMIC turque, par le chef de la caserne et le colonel De Courrèges
27 : Gros plan sur les insignes tissus des ACM et de l'ISAF.
28 à 31 : M. Salanghi, commandant la police de Kaboul, passe en revue les sapeurs lors de son arrivée.
32 : Sapeurs pompiers afghans sous le drapeau français mis en place par les ACM.
33 à 35 : Revue des troupes par le vice-ministre de l'intérieur afghan.
36 à 40 et 43: Autorités et pompiers prennent places dans la caserne pour écouter les discours des différents responsables.
41 et 42 : Le vice-ministre de l'intérieur prend le premier la parole.
44 : Policier afghan régulant la circulation devant la caserne des pompiers.
45 : M. Salanghi prend la parole.
46 : M. Harbo prend la parole.
47 et 48 : Détails de tenues de pompiers.
49 et 50 : Des cadeaux sont remis aux responsables qui ont participés à cette réhabilitation.
51 et 52 : Le cordon est coupé par le vice-ministre de l'intérieur et par M. Harbo.
53 et 54 : Un goûter est offert aux autorités présentes.

G09 1/2 - 65 clichés (cédérom 4)
Le 31 décembre 2002, visite du ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie pour le réveillon du 1er janvier 2003. (photographe Roland Pellegrino)
Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense, est venue visiter les troupes françaises stationnées en Afghanistan dans le cadre de la FIAS (force internationale d'assistance à la sécurité) lors du réveillon de la nouvelle année.
01 à 27 : Militaires de la garde présidentielle afghane en rangs. Sections de militaires français de la FIAS sur le parking de l'aéroport de Kaboul. Accueil du ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie par les autorités militaires et civiles : l'ambassadeur de France à Kaboul, le général Delaware, chef d'état major de l'armée afghane et le colonel Karin Ondul, commandant l'APOD (Airport Of Departure).
01 à 08 : Militaires de la garde présidentielle afghane alignés pour rendre les honneurs au ministre français.
11 à 13 : Sections de militaires français de la FIAS (ISAF en anglais) sur le parking de l'aéroport de Kaboul.
14 : Arrivée du Transall C-160 amenant les autorités.
15 à 27 : Accueil de Michèle Alliot-Marie par les autorités militaires et civiles.
16 : L'ambassadeur de France à Kaboul.
17 : Le général Delaware, chef d'état major de l'armée afghane.
24 : Le colonel Karin Ondul, commandant l'APOD (Airport Of Departure).
28 à 55 : Arrivée des autorités au DIO (détachement d'instruction opérationnel) et présentation aux autorités françaises, le ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie, l'ambassadeur, aux autorités afghanes et américaines. Présentation de cours de corps-à-corps, de secourisme et de l'amphithéâtre de l'Académie militaire en compagnie du général Djella Sayed Saïdi, commandant le 6e bataillon afghan, du général Gholam Sakki Asifi, commandant la KMTC (Kaboul Military Training Center)
28 à 32 : Arrivée des autorités au DIO (détachement d'instruction opérationnel) qui forme la nouvelle armée afghane et présentation aux autorités françaises afghanes et américaines.
33 à 35 : Présentation du DIO à Michèle Alliot-Marie et à l'ambassadeur par le lieutenant-colonel (LCL) Germain, commandant le DIO français.
36 à 55 : Visite du DIO avec présentation de cours de corps à corps, de secourisme et de l'amphithéâtre de l'Académie militaire entièrement restauré par la France en compagnie du LCL Germain, du général Djella Sayed Saïdi, commandant le 6e bataillon afghan (à gauche photo 37) et du général Gholam Sakki Asifi, commandant la KMTC (Kaboul Military Training Center, en tenu non camouflée photo 37).
56 à 65 : Visite à l'hôpital allemand de la FIAS qui dispose d'une équipe de personnels médicaux français. Michèle Alliot-Marie s'entretien lors d'un petit déjeuner avec le général Freers, commandant la KMNB (Kaboul Multinational Brigade) et rencontre les personnels français détachés dans cet hôpital. A l'issue de ces rencontres un échange de cadeau et la signature du livre d'or seront réalisés.

G09 2/2 - 112 clichés (cédérom 5)
64 à 70 : Remise de la médaille de chevalier de l'ordre national du mérite par Michèle Alliot-Marie au médecin anesthésiste Avargues. Le ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie avec des personnels féminins hospitalier du détachement français à l'hôpital allemand.
64 à 68 : La médaille de chevalier de l'ordre national du mérite est remise par Michèle Alliot-Marie au médecin anesthésiste Avargues.
69 et 70 : Michèle Alliot-Marie s'entretient avec des personnels féminins hospitalier du détachement français à l'hôpital allemand.
71 à 78 : Visite du ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie en compagnie du colonel De Courrèges d'Ustoy le camp français installé sur l'aéroport de Kaboul et y rencontre des militaires. Conférence de presse du ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie en présence du colonel De Courrèges d'Ustoy, du général Elie et du colonel Ollivier dans les locaux français de l'aéroport de Kaboul.
71 à 74 : Michèle Alliot-Marie visite en compagnie du colonel De Courrèges le camp français installé sur l'aéroport de Kaboul et y rencontre des militaires.
75 à 78 : Michèle Alliot-Marie tient une conférence de presse dans les locaux français de l'aéroport de Kaboul. Elle est assistée du colonel De Courrèges, du général Elie et du colonel Ollivier.
79 à 143 : Discours du ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie et du colonel De Courrèges d'Ustoy et repas avec les militaires français. Interview des journalistes.
79 à 82 : Discours de Michèle Alliot-Marie et du colonel De Courrèges devant les militaires français de la FIAS rassemblés pour le réveillon du jour de l'an.
83 à 111 : Michèle Alliot-Marie fait le tour des salles de repas pour saluer les militaires et se prête aux interviews des journalistes et aux poses des photographes.
112 à 139, 142 et 143 : Michèle Alliot-Marie fait le tour des tables en participant aux chansons des soldats et en embrassant les militaires dont ce jour correspond aussi à leur anniversaire.
140 et 141 : Michèle Alliot-Marie se fait photographier avec l'équipe de l'ECPAD présente sur place avec de gauche à droite : le sergent-chef Brunet Jean-Luc, l'adjudant-chef Germain Hariss et le caporal Arnaudy Jérémie. (photos Roland Pellegrino)
144 à 0169 : Repas du ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie ministre et voeux à l'ensemble de la communauté militaire. Un groupe de militaire faisant le aka.
144 à 161 : Minuit sonne : sortie des cotillons. Michèle Alliot-Marie fait le tour des salles de repas pour transmettre ses vœux à l'ensemble de la communauté militaire rassemblée ce soir à Kaboul. Un groupe de militaire lui fait le " aka ".
162 et 163 : C'est l'heure du dessert et les cuisiniers en profitent pour se faire une photo de groupe avec Michèle Alliot-Marie.
164 à 168 : Un groupe de quatre musiciens interprète des musiques traditionnelles.
169 : Le général Elie s'entretien avec le général Delaware.
170 et 176 : Photo de groupe des gardes du corps avec le ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie.Signature du livre d'or de l'APOD présenté par le colonel Ondul.
170 et 171 : Photo de groupe des gardes du corps avec Michèle Alliot-Marie.
172 à 174 : Le chef d'état major de l'armée afghane fait ses adieux à Michèle Alliot-Marie.
175 à 176 : Michèle Alliot-Marie signe le livre de d'or de l'APOD présenté par le colonel Ondul.

G10 - 18 clichés (cédérom 6)
Le 1er janvier 2003, à l'aéroport de Kaboul, départ d'un Transall sous les ordres d'un parkeur turc
La gestion du trafic aérien en vol comme au sol est assuré sur l'aéroport de Kaboul par l'armée de l'air turc. Les aéronefs se déplaçant sur les installations aéroportuaires sont guidés par des " parkeurs ". Ces derniers vêtus de couleurs vives orientent les avions à l'aide de raquettes bicolore. Le côté vert autorise le déplacement, le côté rouge l'interdit.
* Voir aussi le sujet G04.

G11 - 99 clichés (cédérom 6)
Le 2 janvier, présentation au drapeau du 6e BANA (bataillon de l'armée nationale afghane) du DIO (détachement d'instruction opérationnelle)
Cette cérémonie clôt une formation de dix semaines. Cette formation a été assurée, comme tous les bataillons pairs de l'armée afghane, par des militaires français d'origines diverses mais dont la majorité proviennent de la 2e brigade blindée et du 16e bataillon de chasseurs. Les bataillons impairs étant formés par les Américains.
01 à 09 : Le 6e bataillon en rangs. Le colonel De Courrèges d'Ustoy en compagnie du général Saidi Djellal Sayed commandant la KMT (Kaboul Military Training Center), d'un interprète et du lieutenant-colonel Germain commandant le Dio (Division d'instruction opérationnel) français.
01 à 03 : Le 6e bataillon en rangs serrés.
04 : Le colonel De Courrèges en compagnie du général Saidi Djellal Sayed commandant le bataillon.
05 : Le colonel De Courrèges s'entretien avec le général Gholam Sakhi Asifi, commandant la KMTC (kaboul military training center), et un interprète.
06 : Le colonel De Courrèges s'entretien avec le général Gholam Sakhi Asifi, commandant la KMTC (Kaboul Military Training Center), d'un interprète et du lieutenant-colonel Germain commandant le DIO (Division d'instruction opérationnel) français.
07, 30 à 38 et 41: Militaires afghans du 6e bataillon sur les rangs.
08, 09, 11 et 13 à 18 : Revue des troupes par le général Saidi Djellal Sayed commandant le bataillon.
10 à 40 : Revue des troupes par Abdul Hazit Ziey, chef des affaires politiques et représentant le ministre de la défense afghane et le général Saidi Djellal Sayed et discours.
10 : Musicien de l'armée afghane.
12 et 42 à 46 : Militaires de la 2e brigade blindée devenus instructeur de l'armée afghane dans le cadre de la formation du 6e bataillon au sein du DIO. Détail d'un insigne du DIO sur la manche d'un militaire français dont le nom a été traduit en afghan.
19 à 25 : Revue des troupes par Abdul Hazit Ziey, chef des affaires politiques et représentant le ministre de la défense afghane lors de cette cérémonie.
26 et 27 : Installation des autorités derrière le pupitre et rencontre entre M. Ziey, le colonel De Courrèges et le lieutenant-colonel Germain.
28 et 29 : Orateur afghan derrière le pupitre.
39 et 40 : Portes drapeaux afghans.
41 à 60 : Les autorités françaises, afghanes et américaines présentes à la cérémonie et chants militaires.
47, 48, 56 et 57 : Les autorités françaises, afghanes et américaines présentes à la cérémonie.
49 et 50 : Discours de M. Ziey.
51 à 55 et 58 à 60 : Mise en place d'une section derrière le pupitre afin d'interpréter un chant.
61 à 72 : Démonstration de corps à corps et de résistance à des épreuves corporelles. Cri d'émulation des recrues du 6e bataillon.
72 : Cri d'émulation des recrue du 6e bataillon.
73 à 99 : Levée des couleurs par le général Abdul Nazir Ziey et le général Asifi. Défilé du 6e bataillon précédé de la musique et du drapeau afghan devant les autorités.
73 et 74 : Mise en place d'un groupe de militaire en tant que garde au drapeau pour la levée des couleurs.
75 à 79 : Levée des couleurs par le général Abdul Nazir Ziey et le général Asifi.
80 à 99 : Défilé du 6e bataillon précédé de la musique et du drapeau afghan devant les autorités.

G12 1/2 - 120 clichés (cédérom 7)
Le 3 janvier, tournée ACM dans la plaine de Shamali.
Dans le cadre des actions civilo-militaires, le major Janeczek et caporal-chef Froc effectuent des visites dans la zone de dépendance de la FIAS (Force Internationale d'Assistance à la Sécurité) afin d'évaluer les besoins des populations et pouvoir ainsi leur apporter une aide efficace. Cette tournée les fera passer successivement dans les villages de Dakow, Arzarai et Shaykhu entre les axes Est et Ouest.
01 à 19 : Village afghan avec sa population civile.
01 et 02 : Village afghan dans la plaine enneigée.
03 à 10 : Un bref arrêt dans la plaine et tout de suite une poignée d'enfants assaillent la voiture pour obtenir des bakchichs. Une petite distribution de friandises s'improvise.
11 et 18 : Char soviétique T 62 abandonné dans un champ.
12 à 17 : Portrait d'un vieil afghan devant sa maison cernée par des mines et à proximité de laquelle un char T 62 est venu mourir.
19 : Char soviétique détruit par une roquette et abandonné en bordure de route.
20 à 58 : Rencontre avec des militaires afghans, anciens moudjahiddin, au poste de surveillance de Dakow. Passage d'une patrouille de l'escadron d'éclairage et d'investigation du 3e BIMéca.
20, 24 à 28, 45, 46, 50 à 52 : Rencontre avec des militaires afghans, anciens moudjahidin, au poste de surveillance de Dakow. Ceux-ci ont fréquemment la visite de militaires français qui viennent généralement bivouaquer deux jours dans les murs de la caserne. Le commandant Shir Muhammad, commandant le poste, se laisse photographier (51 et 52).
21 à 23, 33, 39, 43, 44 et 47 à 49 : Vues de la caserne qui a souffert des années de combats contre les Soviétiques puis les talibans.
29, 53 à 58 : Demeures villageoises dans la plaine afghane.
30 à 32 : Passage d'une patrouille de l'escadron d'éclairage et d'investigation numéro 3 de Carpiagne composante de la 3e brigade mécanisé.
34 à 38 et 40 à 42 : Jeunes enfants jouant autour d'un puits à proximité de la caserne.
59 à 120 : Le village d'Arzarai accroché à la montagne.
59 à 78 et 80 à 85 : Pendant la pause déjeuner, une vingtaine d'enfants viennent voir les étrangers pour tenter de récupérer de la nourriture, de l'argent ou du matériel. Le major et le caporal-chef leurs expliquent comment faire pour manger de la soupe en sachet. L'un des enfants est gardien de moutons. Des adultes passant sur le chemin s'arrêtent par curiosité.
79 et 86 à 95 : Le village d'Arzarai accroché à la montagne.

G12 2/2 - 16 clichés (cédérom 8)
96 à 129 : Dans ce village d'Arzarai, où les visites d'étrangers sont relativement rares, les militaires de passages deviennent très vite l'attraction. Des dizaines d'enfants surgissent de toutes les maisons et tous les villageois posent pour la photo.
121 à 136 : Portrait de villageois afghan dans un village.
130 à 136 : Un bref arrêt dans le village de Shaykhu attire une fois de plus la population qui n'attend qu'une chose être photographier. Un agriculteur se fait photographier sur son âne.

G13 1/2 - 94 clichés (cédérom 8)
Le 4 janvier, destruction de munitions dans un dépôt au sud de Kaboul par le génie français.
Les militaires du 31e RG (régiment de génie) de Castel-Sarrasin détaché en Afghanistan font partie du détachement PAMIR 4 ; ils sont donc intégrés dans la force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS). Une des missions principales attribuée à ce régiment est la recherche d'engins explosifs et leurs destructions. Pour cela le détachement de génie se compose d'une équipe NEDEX et d'une section de génie combat. Leur rôle sur ce théâtre est primordial compte tenu de la profusion de munitions présentes et le nombre impressionnant de mines dispersées sur tout le territoire. En accord avec le gouvernement afghan, cette équipe a entrepris la destruction de munitions conservées dans un immense dépôt à 15 km au sud de Kaboul. Ces munitions de toutes sortes et de tous calibres ne seront sans doute jamais utilisées par l'armée afghane, c'est pourquoi les Français ont l'autorisation d'en détruire une importante quantité. Un représentant du gouvernement est présent à chaque intervention du génie pour définir les quantités et le type de munitions à détruire. Tout ce qui sera détruit ne sera pas volé et le risque de les voir utiliser contre les personnels de la FIAS s'en trouve considérablement réduit. La surveillance du dépôt est assurée par des militaires afghans qui disposent de peu de moyen aux vues de l'immensité de la zone à surveillée et de son faible dispositif passif de protection (pas de clôtures). L'équipe NEDEX est là pour effectuer des reconnaissances sur les casemates qui peuvent être piégées ; elle est armée de trois personnes. La section de génie combat quant-à elle assure la destruction proprement dite des munitions sélectionnées.
01 à 60 : Arrivées de la section de génie sur le dépôt de munition avec une P4 et des VLRA. Vues des casemates abritant des obus de mortier
01 à 05 : Arrivées de la section de génie sur le dépôt de munition avec une P4 et trois VLRA dont équipé en ambulance.
06 : Ouverture d'une casemate abritant des mines par un militaire afghan. On voit bien ici qu'il est aisé d'entrer en possession de munitions en l'absence de surveillance.
07 à 10 : Déchargement de vitres nécessaires à la reconstruction d'habitat suite à une explosion un peu trop puissante réalisée par la section de génie.
11 à 19, 23, 25, 26, 39 et 81 à 84 : Différentes vues du dépôt de munition et de ses nombreuses casemates abritant des munitions. Il y en aurait plus de 75 réparties tout au long de la montagne.
20 à 23 : La maison dans laquelle logent une partie des militaires afghans qui surveillent le dépôt de munitions.
24 : De très nombreux étuis et douilles jonchent le sol du dépôt.
27 à 33 : Déplacement vers une casemate de la section génie combat avec un VLRA pour récupérer des munitions à détruire.
34 et 49 à 53 : L'intérieur d'une casemate dans laquelle les obus de mortier de 82 mm sont empilés en vrac. Sans détonateur, ces obus ne sont pas dangereux mais ils représentent tout de même une grosse quantité de matière active.
35, 37, 38, 40 à 43, 47, 48 et 54 à 58 : Noria de militaires de la section de génie combat transportant des obus de mortier de 82 mm de fabrication soviétique.
36, 45 et 46 : Chargement du VLRA.
44 : Ecriteau sur lequel mines est inscrit en arabe.
59 et 60 : Changement de casemate afin de charger un autre type de munition.
61 à 84 : Chargement de roquettes antichars PG 2 de construction soviétique. Photo de groupe du capitaine Bribant, commandant la compagnie de génie française de "Pamir 4", du lieutenant Bertrand, chef de section de génie, du commandant Jar Mamat, commandant du dépôt et de son garde du corps, de M. Nasir, expert détaché par le gouvernement et de l'interprète.
61 et 62 : Chargement de roquettes antichars PG 2 de construction soviétique.
63 à 74 : Récupération sur le terrain d'obus de 100 mm de fabrication soviétique posés en extérieur à même le sol.
75 et 76 : Photo de groupe du capitaine Bribant, commandant la compagnie de génie française de PAMIR 4, du lieutenant Bertrand, chef de section de génie, du commandant Jar Mamat, commandant du dépôt (personne avec les lunettes) et de son garde du corps (en tenue militaire), de M. Nasir, expert détaché par le gouvernement (à droite sut la photo) et de l'interprète.
77 à 80 : Le garde du corps du commandant du dépôt se laisse photographier devant des douilles d'obus de gros calibre.
85 à 100 : Arrivée de VLRA au fourneau, endroit où vont être effectuées les explosions. Placement des obus de mortier et des munitions pour la destruction.
85 et 86 : Arrivée du VLRA à l'endroit ou va être réalisé l'explosion. Ce lieu est appelé le fourneau.
87 et 95 : Mise à niveau du fond du fourneau.
88 à 90 et 96 à 104 : Les obus de 100 mm, chargés en dernier, sont mis de côté car ils seront placés au-dessus du tas de munitions à détruire. Une comptabilité précise des munitions détruites est réalisée par la section de génie (Ph. 101, 102 et 104).
91 à 94 : Tandis que des militaires arasent le fond du trou et que d'autres déchargent les obus deux sapeurs tirent la ligne électrique permettant la mise à feu. Le détonateur est électrique ce qui permet d'interrompre le compte à rebours dans le cas ou une présence humaine serait détectée à proximité du lieu de destruction.

G13 2/2 - 93 clichés (cédérom 9)
101 à 126 : Déchargement et mise en place au fond du fourneau de roquettes antichars et d'obus.
105 à 107 : Un sergent de la section de combat arbore un insigne des démineurs anglo-arabe sur son gilet pare-éclats.
108 à 112 : Déchargement et mise en place au fond du fourneau des 26 roquettes antichars promises à la destruction.
113 à 115 : Les militaires placent une couche de terre à hauteur des munitions déjà posées afin que la première couche de mortiers de 82 soit de niveau.
116 à 126 et 129 à 131 : Mises en place de 450 obus de mortier au fond du fourneau.
127 à 168 : VBL du commandant de la compagnie de génie. Placement d'explosifs C4 au fond du fourneau.
127 et 128 : VBL du commandant de la compagnie de génie.
132 à 135 : Un sapeur teste le bon fonctionnement de la ligne à laide de son détonateur.
137 à 142 : Des sacs à terre sont remplis pour stabiliser le tas d'obus.
143 à 153 : Les obus de 100 mm sont placés sur le tas de munitions.
154 et 155 : Un pain de plastic est placé entre le fil électrique relié au détonateur et le cordeau détonnant au bord du fourneau. Cet explosif est appelé charge d'amorçage.
156 à 166 : Les sapeurs placent du cordeau détonnant. Des cordeaux dérivés sont installés sur chaque rangé d'obus puis sont recouverts de C 4 (explosif). Un cordeau maître est placé tout autour du tas de munition.
167 et 168 : Pour que rien ne bouge avant l'explosion, de la terre est placée tout autour du tas de munition.
169 à 180 : Des vedettes de tir sont placées sur trois axes pour sécuriser l'explosion. Placement du détonateur ITS 100 pour l'explosion.
169 à 174 : Des vedettes de tir sont placées sur trois axes d'accès au fourneau afin d'interdire le passage à tout individu et ainsi sécuriser l'explosion. Le site de Victor 3 offre une superbe vue panoramique sur Kaboul.
175 à 180 : Une casemate est utilisée en tant que bunker pour les deux sapeurs désignés pour déclencher la mise à feu. Au dernier moment le détonateur ITS 100 est relié au fil électrique qui courre vers le fourneau. A l'issu du compte à rebours le sapeur appui sur les deux boutons commandant l'explosion.
181 à 193 : Explosion des charges avec large panache de fumée sur les montagnes afghanes.

G14 - 18 clichés (cédérom 9)
Le 6 janvier, matériel de désignation laser du CPA 10 (Commando de Parachutiste de l'Air).
Une équipe de cinq personnes du CPA 10 d'Orléans est détaché au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité (FIAS) pour assurer les missions TACPI (tactical air control parti). Ces missions de désignation de cibles se font au profit de la FIAS mais aussi dans le cadre de la mission Enduring Freedom. Les bénéficiaires de ces désignations peuvent être américains, hollandais ou de tout autre nationalité participant à cette mission sur l'Afghanistan. Une équipe TACPI est normalement composée ainsi : Un officier FAC (forward air control) qui assure le commandement de la mission, un chef de groupe qui met en œuvre les personnels, un opérateur laser qui désigne la cible, un transmetteur qui a aussi le rôle d'infirmier et un tireur d'élite. Généralement ce type de mission s'effectue de nuit.
01 à 08 : L'opérateur laser et le transmetteur désignent une cible à 'aide d'un DHY 307. Le transmetteur repère la cible à la jumelle Vector.
01 : Le chef de groupe, l'opérateur laser et le transmetteur parés à désigné une cible.
02, 07, 11 et 12 : Le transmetteur repère la cible à la jumelle Vector. Celle-ci permet de définir l'azimut et la distance de la cible par rapport au positionnement du groupe. Reliée au plugueur PLRG (qui est en fait un GPS), elle permet d'extraire directement ces données et d'obtenir instantanément les coordonnées de l'objectif.
03, 04, 09, 10, 13 à 15 : Le chef de groupe tient dans la main gauche le plugueur PLRG (qui est en fait un GPS) et dans la main gauche une radio PRC 17. Il est armé d'un HKM P 5 équipé d'un désignateur OWC.
05, 06 et 08 : L'opérateur laser désigne la cible à l'aide d'un DHY 307.
16 : FAMAS équipé d'un pointeur infra-rouge ANPEQ 4 à droite de la poigné et désignateur point rouge EOTEC sur la poigné.
17 : FAMAS équipé d'un pointeur infra-rouge AIM 1 sous le canon et d'une lunette intensificatrice de lumière OB 40 sur la poigné.
18 : Désignateur laser DHY 307.

G15 - 94 clichés (cédérom 10)
Le 7 janvier, patrouille de l'EEI 3 (Escadron d'Eclairage et d'Investigation) de Carpiagne.
L'EEI 3, basé à Carpiagne près de Marseille, dépend de la 3e brigade blindée. Il a été mis en place en Afghanistan dans le cadre de PAMIR 3, 3e relève de la composante française de la force internationale d'assistance à la sécurité. Les missions principales de l'EEI sur ce théâtre sont d'une part établir une relation de confiance avec les autorités civiles et militaires ainsi qu'avec le population et d'autre part réaliser des patrouilles sur l'axe Kaboul-Bagram et dans les districts de Farza, Gordola, Mirbachen Kowt, Kalakan et Shakkar Darreh.
01 à 57 : Patrouille de VBL avec une mitrailleuse de 12,7. Rencontre avec la population civile et le commandant Rullam Sakhi, commandant le détachement militaire afghan.
01 à 31 : Arrêt de la patrouille composée de trois VBL, dont un est équipé d'une mitrailleuse de 12,7, au jardin du roi. Ce site a subi les assauts répétés de combattants pendant plus de vingt ans et a de part ce fait énormément souffert. Sa reconstruction devrait être réalisée par la France. Dès l'arrêt des moteurs, des enfants se précipitent autour des véhicules pour tenter de récupérer de l'argent, de la nourriture ou des friandises. Ils posent volontiers pour la photo.
01, 05, 12, 19 et 24 : Le pigeonnier.
04 : Le transformateur électrique criblé d'impacts de balles.
32 à 43 : La patrouille traverse plusieurs villages pour ce rendre dans le bourg de Shakkar Darreh.
44 à 47 et 52 à 57 : L'arrêt dans le centre du bourg provoque une nouvelle fois l'attraction des petits et des grands.
48 à 51 : Les sergents-chefs Perochain et Hellin (à droite sur photo 48) de l'EEI 3 rencontre le commandant Rullam Sakhi, commandant le détachement militaire afghan de ce district. Ils sont invités à prendre le thé.
58 à 88 : Patrouille de deux VBL vers la caserne de Dakow. Rencontre avec des militaires afghans et leur chef le commandant Shir Muhammad.
58 à 66 : Les deux VBL de couleur sable se dirigent ensuite vers la caserne de Dakow sous un paysage de montagnes enneigées.
67 et 68 : La patrouille rencontre les militaires afghans dont leur chef le commandant Shir Muhammad (67). Une photo de groupe mélangeant soldats français et afghans est prise dans l'enceinte militaire.
69 à 92 : Retour de la patrouille vers l'aéroport de Kaboul en traversant le nord ouest de la ville. Les VBL doublent de nombreux camions anciens qui ont souffert du traitement qui leur est réservé dans ces contrés hostiles.
89 à 94 : Retour de la patrouille de VBL à l'aéroport de Kaboul.
93 et 94 : De retour sur l'aéroport les VBL empruntent les taxiways pour regagner leur cantonnement.

G16 - 86 clichés (cédérom 11)
Le 8 janvier, formation du 6e BANA (bataillon de l'armée nationale afghane) par le DIO (Détachement d'instruction opérationnel)
La France s'est engagée, au côté des Etats-Unis, à former la future armée afghane ; les Français formant les bataillons pairs. Le 6e bataillon était en cours de formation en janvier 2003. La deuxième période d'instruction consiste à enseigner les différents armements et à faire évoluer les combattants en section sur le terrain. Le matériel utilisé est d'origine soviétique. La majorité des cadres de ce bataillon proviennent de la 2e brigade blindée avec une forte proportion et plus particulièrement du 16e groupement de chasseur.
01 à 40 : Instructions sur le maniement du lance-roquettes RPG 7. Instruction au montage et démontage d'une mitrailleuse d'origine soviétique aux militaires afghans de la 3e compagnie.
01 à 03 et 08 à 10 : L'adjudant Tereurei enseigne le maniement du lance-roquettes RPG 7.
04 à 07 et 11 : Le sergent-chef Tipaon teste les connaissances des jeunes recrues sur le lance-roquettes RPG 7.
12 à 15 : Le capitaine Ferrreira explique le déroulement du tournoi
16 à 19 : Echauffement collectif avant le début du tournoi de volley opposant une équipe formée des cadres et des interprètes et des équipes de soldats afghans des différentes sections de la 2e compagnie..
20 à 24, 29 et 32 : Instruction au démontage remontage d'une mitrailleuse d'origine soviétique par le sergent Dugardin à de militaires afghans de la 3e compagnie.
25 à 28, 30, 31 et 33 à 40 : Instruction sur l'utilisation du RPG 7 et sur la difficulté d'atteindre des cibles mobiles par l'adjudant Briand à de militaires afghans de la 3e compagnie.
41 à 52 : Instruction sur la reconnaissance des mines et sur le déminage par l'adjudant-chef Colignon à des militaires afghans de la 2e compagnie.
53 : Surveillance de l'évolution d'un entraînement au combat par un instructeur français.
54 à 79 : Approvisionnement en munitions d'exercice de chargeurs de AK 47 par des militaires afghans et entraînement au combat.
54 et 55 : Approvisionnement en munitions d'exercice de chargeurs de AK 47 par des militaires afghans.
56 à 59 : Traversée d'un pont par des militaires afghans lors d'un entraînement au combat.
60 à 73 : Entraînement au combat de militaires afghans armés de fusils-automatique AK 47.
74 à 79 : Finale du tournoi de volley opposant l'équipe des instructeurs et des interprètes à une équipe de militaires afghans.
80 à 86 : Echauffement avant une séance de corps à corps aux ordres et explication des mouvements à effectuer.
80 et 81 : Echauffement avant une séance de corps à corps aux ordres du sergent Baury.
82 à 86 : Explication des mouvements à effectuer lors d'une prise en corps à corps.

G17 - 31 clichés (cédérom 11)
Le 9 janvier, contrôle aérien de l'aéroport de Kaboul.
Le contrôle aérien de l'aéroport de Kaboul est effectué de deux manières. Pour tous les mouvements en dehors d'une bulle de 10 miles de rayon et de 6000 pieds de hauteur, le trafic est régulé par le contrôle aérien de l'aéroport militaire de Bagram régi par les Américains. Pour les mouvements compris dans cette bulle le contrôle des aéronefs est réalisé par la tour de contrôle de l'aéroport de Kaboul. Il y a donc qu'un service de vigie et par de service d'approche, ce dernier ayant été détruit au cours des différents conflits qui ont ébranlé le pays pendant plus de vingt ans n'a pas encore été reconstruit. Le service de vigie est assuré par trois contrôleurs aériens de l'armée de l'air turc et un civil afghan.
01 à 06 : Le personnel du contrôle aérien de l'aéroport de Kaboul.
01 et 04 : Les quatre personnels du contrôle aérien à leur poste.
02 : Deux sous-officiers de l'armée de l'air turc assurent les atterrissages et les mouvements des aéronefs et des véhicules sur la plate-forme de Kaboul.
03 : Le contrôleur civil afghan gère la coordination entre les civils et les militaires et s'occupe de tous les problèmes pouvant survenir entre les Afghans et les militaires de la force internationale d'assistance à la sécurité.
05 : Le contrôleur responsable de tous les mouvements des aéronefs en vol à proximité de l'aéroport.
06 : Ce contrôleur gère la météo, les mouvements des aéronefs au sol et des véhicules, ainsi que tous les appels téléphoniques.
07 et 08 : Atterrissage d'un Iliouchine 76 sur la piste de l'aéroport de Kaboul. Celui-ci passe d'abord devant les restes du radar d'approche puis devant un Antonov 124 en cours de déchargement.
09 et 10 : L'Iliouchine 76 gagne son aire de stationnement en empruntant le taxiway principal sous les ordres des contrôleurs.
11 et 16 : les restes du radar d'approche détruit lors des différents conflits sont situés entre la piste et le taxiway principal.
12 à 15 : Décollage d'un Antonov 72.
17 à 19 : Vues extérieures de la tour de contrôle et de l'aérogare attenant.
20 à 31 : Vues panoramique de l'aéroport de Kaboul.

G18 - 23 clichés (cédérom 12)
Le 10 janvier, passation de commandement du REP-France entre "Pamir 3" et "Pamir 4" à l'aéroport de Kaboul.
Discours du colonel De Courrèges d'Ustoy, REP France de " Pamir 3 ", devant l'ambassadeur de France en Afghanistan, des autorités de l'ISAF, des autorités militaires afghanes dont le général Freers KMNB (Kaboul Multinational Brigade), des militaires français des opérations " Pamir 3 et 4 " et de son successeur le colonel Nuyttens.
01 à 07 : Allocution du colonel De Courrèges, REP-France de PAMIR 3, devant une assemblée composée de l'ambassadeur de France en Afghanistan, des autorités de l'ISAF, des autorités militaires afghanes, de militaires français de PAMIR 3 et 4 et de son successeur le colonel Nuyttens.
08 à 13 : Allocution du lieutenant-colonel Darnaudat, chef des opérations, et remise d'un l'insigne géant de PAMIR 3 au dos duquel des militaires ont signé.
14 à 16 : Allocution du général Freers, commandant la KMNB (Kaboul Multinational Brigade).
18 : L'assemblée réunie pour le départ du colonel De Courrèges.
17 et 19 à 23 : Remerciement et échanges de cadeaux.

G19 - 10 clichés (cédérom 12)
Portrait de colonel Nuyttens, Rép France Pamir 4.
La vue 09 a été sélectionnée par le REP-France en tant que portrait officiel.

G20 - 54 clichés (cédérom 12)
Panoramiques de Kaboul depuis TV Hill.
Le mont Karman dit " TV Hill " est situé au centre de la ville de Kaboul. Il tient ce nom anglais du fait de la présence de plusieurs antennes relais de transmissions radio et télévision. La station de radio RFI (radio France international) a d'ailleurs pris place en ce lieu.
01 à 19 : La campagne aux environs de Kaboul.
01 et 54 : Char soviétique qui a sans doute dévalé la pente abrupte de cette petite montagne.
02 à 18 : 360° sur Kaboul : de 2 à 9 : De l'ouest à l'est en passant par le nord, de 10 à 12 : Vestiges d'un bâtiment bombardé et reliques de protection de l'ère soviétique, de 13 à 18 : Kaboul du sud à l'ouest.
19 : Différents points hauts dans le centre ville de Kaboul.
20 à 44 : Différentes vues de Kaboul avec le zoo, le centre ville.
20 : L'avenue principale qui conduit au palais du roi plein sud.
21 : L'ancien zoo de Kaboul.
22 et 23 : Autre monticule qui contribue à séparer la ville en deux parties.
24 à 26 : Le centre ville de Kaboul et sa rue la plus touristique " Chicken Street " (25 au centre), la brume due à la pollution et à la poussière et les montagnes afghanes en arrière plan.
27 à 36 : Panoramique du sud-est à l'ouest en passant par le nord.
37 : La résidence du président de la république afghane.
38 : Circulation intensive dans le centre ville, les véhicules jaunes et blancs sont des taxis.
39 à 41 : Décollage d'un Iliouchine 76 civil de l'aéroport de Kaboul situé au nord de la ville et survol de la capitale.
42 : L'un des marchés situé au centre ville.
43 : La route d'accès au point haut est très sinueuse.
44 : Une avenue dans Kaboul.
45 à 54 : Affût d'un canon anti-aérien d'origine soviétique.
45 à 48 : Affût d'un canon anti-aérien d'origine soviétique abandonné sur le mont.
49 et 52 : Environ 200 mètres au dessus du centre ville.
50 et 51 : Un second Iliouchine 76 sort de la couche de pollution pour survoler Kaboul.
53 : Trois afghans responsables de la surveillance du site pose pour la postérité en compagnie du commandant Marquot, conseiller communication du Rep-France pour Pamir 4, le sous-lieutenant Casara, Trans-Com pour Pamir 3, de l'adjudant-chef Germain Hariss, opérateur prises de sons, du Sergent-chef Brunet Jean-Luc, photographe, et du caporal Arnaudy Jérémie, opérateur prises de vues, tous trois de l'ECPAD.

G21 - 20 clichés (cédérom 12)
Le 20 janvier, visite d'André Flahaut, ministre de la défense belge, des installations militaires de la FIAS (force d'assistance à la sécurité) stationnées sur l'aéroport de Kaboul afin de constater dans quelles conditions sera reçu l'élément belge détaché dans cette structure.
01 à 04 : Descente de l'avion du ministre belge de la défense et accueil de ce dernier par le colonel Ondul, commandant l'APOD (airport of departure), de la force aérienne turc.
05 à 07, 18 et 19 : Conversation entre le ministre francophone et le colonel Nuyttens REP-France.
08 à 17 et 20 : Visite de l'APOD en compagnie du colonel Ondul, du colonel Nuyttens et du colonel Pototwski de l'armée de l'air allemande et présentation de l'installation du nouveau camp allemand sur l'aéroport.

G22 - 38 clichés (cédérom 13)
Le 20 janvier, visite du collège des officiers de cohérence opérationnelle, présent en Afghanistan du 16 au 23 janvier dans le cadre d'une étude en cours sur l'externalisation du soutien en opération.
01 à 09 : Réunion d'information avec les responsables de la logistique allemande au quartier général de la brigade multinationale de Kaboul (KMNB en anglais.) Le colonel Foudriat remet un cadeau au lieutenant-colonel Grobmann l'issue de la réunion.
10 à 21 : Le capitaine Bachmann fait visiter les installations techniques à ses hôtes : groupes électrogènes, réparations des matériels techniques, stockage des pièces détachées …
22 à 25 : Visite de l'hôpital militaire allemand.
26 à 34 : Présentation du site du DIO (Détachement d'Instruction Opérationnel) par le lieutenant-colonel Germain, commandant le DIO français, depuis le toit du bâtiment des instructeurs français.
35 à 38 : Présentation assistée par ordinateur du DIO par le lieutenant-colonel Germain.

G23 - 7 clichés (cédérom 13)
Le 20 janvier, les cuisines du DIO (détachement d'instruction opérationnel), fournissant les repas aux militaires afghans en formation mais aussi aux instructeurs français détachés sur place. Quarante personnes y travaillent dont dix cuisiniers. Leur capacité optimale est la fourniture de 600 couverts par repas. Actuellement, entre 1200 et 1800 couverts sont fournis à chaque repas, deux bataillons étant présents sur le site en même temps.
01 : Faitouts chauffant au feu de bois. La cuisinière avec des marmites.
02 et 05 à 07 : Le chef cuisinier préparant des frites pour le repas du soir.
03 et 04 : Commis au travail coupant et hachant la viande pour le repas du soir.

Informations techniques

Nombre de clichés 1344
Support d'origine Numérique
Couleur Couleur

Propriétés

Référence N2002-405
Date de début 26/12/2002
Date de fin 20/01/2003
Date de prise de vue 08/01/2003
Photographe(s) Jean-Luc Brunet -
Date 08/01/2003
Lieu(x) Afghanistan - Asie - Kaboul -
Personnes représentées Courrèges d'Ustoy, Bernard de - Alliot-Marie, Michèle - Nuyttens