Au mois de juillet 2013, les armées françaises comptaient environ 500 militaires engagés au sein de la force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF) en Afghanistan, et étaient réparties sur deux sites dans Kaboul : l'aéroport international de Kaboul (KAIA), et le camp américain Phoenix, proche de l'aéroport.
Sur KAIA se trouvait le général de bigrade aérienne Philippe Adam, commandant les forces françaises en Afghanistan et l'aéroport civil et militaire de KAIA, ainsi que son état-major; il y avait également le détachement logisitque multifonction (DLMF) assurant la gestion de la vie courante des forces françaises en Afghanistan, et le soutien de l'homme dans les aspects techniques et logistiques. Etaient aussi présents des militaires français au sein de la Task Force Paladin, un laboratoire européen de lutte contre les engins explosifs improvisés (labo C-IED), qui permettait d'analyser différents types d'engins explosifs improvisés (IED) pour tenter de trouver les moyens les plus efficaces de s'en protéger; et enfin le service de santé des armées (SSA) armait en majeur partie l'hôpital médico-chirurgicale (de type rôle 3) de KAIA.
Pour finir, le camp Phoenix accueillait le détachement français Epidote en charge de la formation des officiers afghans à différents niveaux, et répartis sur deux sites : le command and staff college (CSC), dans le centre de Kaboul et assurant la formation d'état-major de capitaine à général de brigade, et la national military academy of Afghanistan, situé à Quargha, l'ouest de Kaboul, assurant la formation au niveau de lieutenant, et à terme tout le cursus officier, ainsi que le futures élites de l'Afghanistan. Cette école a été calquée sur le format de l'académie de West Point au Etat-Unis.