Opération "Pirate"sur l'île de Cu Lao Ré, sous le commandement de la Marine et du lieutenant-colonel Château-Jobert, avec la participation du 1er BVN (1er Bataillon Viêtnamien) et du 1er BPC (1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux) : parachutage de parachutistes et inspection des lieux.
Quelques photographies du musée Henri Parmentier (R79 à 81), musée situé à Dan Nang (Tourane), initié par l'archéologue éponyme et construit en 1915. Devenu le Musée de la Sculpture cham, il regroupe la plus importante collection de sculptures cham au monde.


R9 : L'opération dans l'île de Culao-Ré avait exigé une minutieuse préparation. Il importait de limiter exactement les zones de débarquement ou de saut, les itinéraires des différentes colonnes, les missions confiées à chacune d'elles. Le Lieutenant-colonel Pierre Chateau (de Morlaix, Finistère) au "briefing" préparatoire.
R12 : A travers une végétation extrêmement dense où pullulent sangsues et fourmis rouges, le sergent René Galant (de Lyon) va occuper avec son groupe de parachutistes une des hauteurs de l'île.
R13 : Pistolet au côté, jumelles en sautoir, poches bourrées de grenades, boussole au bras droit et chapeau de brousse local, le capitaine Can, commandant la 1ère Compagnie du 1er Bataillon Vietnamien au cours d'une halte.
R14 : Les habitants de l'île ont accueilli avec confiance les troupes franco-vietnamiennes qui leur apportaient médicaments et nourriture. Les insulaires procèdent au débarquement de sacs de riz amenés par bateaux M2.
R15 : Protégée par d'immenses bancs de coraux, l'île n'est accessible que par jonques ou bâtiments à fond plat de faible tirant d'eau. Amené par "M2" (bateau de débarquement à fond plat pouvant transporter une dizaine d'hommes), les éléments franco-vietnamiens débarquent sur cette plage de type "polynésien".
R16 : Après avoir donné à son commandant d'unité la position de son groupe, le sergent Pioof (du Morbihan) a abandonné pendant quelque instants son poste radio portatif pour se rafraichir avec une noix de coco.
R18 : Surpris par la soudaineté de l'opération la garnison vietminh de l'île n'a pu opposer aucune résistance. Les parachutistes progressent vers les cocotiers qui bordent une extrémité de l'île.
R24 : A l'issue de la première journée d'opération tous les objectifs ont été occupés par les troupes franco-vietnamiennes. Mais quelques jours seront indispensables pour installer la petite garnison qui gardera l'île et pour passer la première nuit, le sergent Roger Durand (de Verdun), le sergent Wident (de Château-Thierry) et le sergent Alain Bolender (d'Issoudun) ont choisi ce bosquet de bambous.
R25 : L'amiral Rebuffel, commandant les forces navales du Nord Tonkin et le lieutenant-colonel Château, commandant les troupes aéroportées Sud inspectent l'île de Culao-Ré qui vient d'être libérée par les forces franco-vietnamiennes.
R30 : Pendant que les commandos marine débarquent sur les plages de l'île de Culao-Ré, des unités de parachutistes sont "dropés" et vont s'emparer des hauteurs où l'ennemi aurait pu se camoufler. Grâce à la conservation du secret et à la rapidité de l'exécution, la garnison rebelle ne put opposer aucune résistance.
R31 : Malgré une préparation minutieuse quant au choix de la zone de saut, des incidents sans gravité ont marqué l'arrivée au sol de quelques parachutistes. Le sergent Roger Durand (de Verdun) et le sergent Alain Bolender (d'Issoudun) viennent d'aider un de leur camarde qui avait atterri dans un arbre.
R32 : Pendant que leurs camardes gardent les abords de la zone de saut ces parachutistes vietnamiens, leur parachute "lové" autour du cou, rejoignent le lieu du rassemblement.
R37 : La population de l'île mal ravitaillée par les rebelles manquant de médicaments a été trouvée dans un très mauvais état sanitaire et c'est avec confiance qu'elle a accueilli les troupes franco-vietnamiennes. Un pécheur indique au sergent Alain Bolender (d'Issoudun) le lieu de rassemblement d'un comité vietminh.
R38 : Secret dans la préparation, rapidité dans l'exécution, tels sont les facteurs qui ont permis d'occuper l'île de Culao-Ré, hier encore aux mains des rebelles. La garnison rebelle n'a présenté aucune résistance. Mais la tâche de Quang Ngoin n'est qu'à trente kilomètres et un raid de quelques rebelles est toujours possible. Une équipe FM s'est mise en position face au rivage.
R49 : Une coordination très étroite des unités engagées est absolument indispensable pour mener à bien et selon l'horaire fixé les différentes phases de l'opération, c'est la radio qui essentiellement le permet. Claude Leborgne (d'Angers) et Duez Arset (de Foix) continuent d'assurer une vacation tout en préparant leur café froid.
R52 : A l'issue de la première journée d'opération tous les objectifs ont été occupés par les troupes franco-vietnamiennes. Mais quelques jours seront indispensables pour installer la petite garnison qui gardera l'île et pendant que la sentinelle veille, le sergent Roger Durand (de Verdun), le sergent Wident (de Château-Thierry), le sergent Alain Bolender (d'Issoudun) et la parachutiste Bouvet préparent le bivouac du soir.
R56 : Pendant que les commandos marine débarquent sur les plages de l'île de Culao-Ré, des unités de parachutistes sont "dropés" et vont s'emparer des hauteurs où l'ennemi aurait pu se camoufler. Ce parachutiste a eu la désagréable surprise d'atterrir dans une touffe de bambous épineuse.
R58 : Avant d'atteindre le phare, point culminant de l'île, le sergent René Galand (de Lyon) escalade une dernière rampe.
R59 : Une unité de parachutistes franco-vietnamiennes progresse vers le sommet de l'île. Aucun coup de feu n'a encore été tiré mais le sergent René Galand (de Lyon) sa carabine dans les mains reste sur ses gardes pendant que le sergent Alain Bolender (d'Issoudun) jette un rapide coup d'œil dans un massif d'aloès.
R62 : Une coordination très étroite des unités engagées est absolument indispensable pour mener à bien et selon l'horaire fixé les différentes phases de l'opération, c'est la radio qui essentiellement le permet. De son PC le lieutenant-colonel Pierre Chateau (de Morlaix) dirige par radio la progression de ses unités.
R63 : Malgré une préparation minutieuse quant au choix de la zone de saut, des incidents sans gravité ont marqué l'arrivée au sol de quelques parachutistes. Le parachutiste Jean Lapous (de Morlaix) vient d'aider un de ses camardes dont le parachute s'était accroché dans un arbre.
R65 : Pendant que les commandos marine débarquent sur les plages de l'île de Culao-Ré, les "sticks" se succèdent. Au sol, les parachutistes se dégrafent et s'apprêtent à occuper les hauteurs de l'île.
R66 : Un parachutiste s'est foulé une cheville. Transporté vers le rivage il sera conduit sur un M2 (petit bateau de débarquement à fond plat) vers l'infirmerie d'un bâtiment de la marine.
R67 : Les premières "vagues" ont pour mission essentielle d'occuper rapidement les objectifs qui leur sont fixés. La dernière aura pour mission de récupérer les parachutistes laissés sur place par les camardes largués avant eux.
R70 : La population de l'île a été trouvée dans un très mauvais état sanitaire du à un ravitaillement insuffisant. Les LCM débarquent vivres et médicaments que l'administration vietnamienne maintenant en place va immédiatement distribuer.
R71 : La population de l'île composée en majorité de pêcheurs a accueilli avec confiance les troupes franco-vietnamiennes. Le sergent Roger Durand (de Verdun) montre à des insulaires le nouveau drapeau qui va être hissé sur l'île.
R86 : La conservation du secret, la rapidité dans l'exécution ont permis aux troupes franco-vietnamiennes d'occuper l'île de Culao-Ré sans rencontrer de résistance. A l'issue de cette opération éclair, le sergent Chella (d'Oran) va rejoindre son M2.

Note : voir aussi le rush ACT 2399 correspondant au même évènement.