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Opérations aéroportée et amphibie des troupes françaises sur le canal de Suez.

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Rushes muets, sans cohérence chronologique, sur l'opération "Mousquetaire" (intervention franco-britannique sur le canal de Suez), principalement l'opération aéroportée du 5 novembre 1956 puis l'opération amphibie du 6 novembre 1956.

Descriptif détaillé :

Le 5 novembre sur la base aérienne britannique de Tymbou (Chypre), des camions déposent les hommes du 2e RPC (Régiment de parachutistes coloniaux) (1). Après un temps d'attente, ces derniers vérifient leur équipement avant d'embarquer à bord d'un des avions de transport Nord 2501. Les appareils décollent (vue subjective du sol pendant la phase de décollage, vues des avions en vol depuis le sol). Les parachutistes sont filmés dans un Nord 2501 : l'un fume, un autre ouvre une boîte de conserve, un troisième boit à sa gourde. Au-dessus de Port-Saïd, les parachutistes sont largués à proximité du canal de Suez.

Le 6 novembre en Méditerranée, la flotte française approche de l'Egypte. Sur le pont d'un LST (Landing ship tank), à proximité de camions marqués de la lettre H (2), les hommes entretiennent leur armement individuel, patientent avant le débarquement, manipulent des caisses. Les soldats sont transbordés sur le LCT (Landing craft tank) L 9071 et les LCVP (Landing craft vehicle personnel). Les engins d'assaut, à bord desquels des légionnaires du 1er REP (régiment étranger de parachutistes), quittent les bateaux mères. Vue du transport de chalands de débarquement "La Foudre" (A 646). Le LCVP 43 passe à proximité de l'escorteur d'escadre "Bouvet" (D 624) visible au second plan. Au loin, le transport de chalands de débarquement "La Foudre" met ses LCM (Landing craft mechanized) à l'eau ; une colonne de fumée témoigne des bombardements aériens sur Port-Saïd. Filmé en gros plan, le LCVP 43 passe à grande vitesse devant le "Bouvet". Les LCVP se dirigent vers les plages de Port-Fouad tandis qu'au loin une épaisse fumée noire est dégagée par l'incendie du dépôt de carburant à Port-Saïd. Les hommes quittent les LCVP pour aborder le rivage. Un photographe est filmé, son appareil Rolleiflex autour du cou.

Le même jour, les blindés français, AMX-13 105 automoteurs puis engins amphibies LVT (Landing Vehicle Tracked), progressent dans Port-Fouad. Deux commandos Marine établissent un contact radio, un portrait de Gamal Abdel Nasser à leurs pieds.

A l'est de Port-Fouad sur une plage, l'escadron du 2e RPC effectue une reconnaissance armée en jeep : des Egyptiens sont faits prisonniers puis fouillés. Cigarettes et eau leur sont distribués.

Les mains en l'air, deux soldats égyptiens sont escortés par des parachutistes dans une rue de Port-Fouad, vers la Direction des Ateliers de la Compagnie universelle du canal de Suez, devant laquelle circulent des LVT.

La population égyptienne rentre chez elle grâce au ferry assurant la traversée du canal entre Port-Saïd et Port-Fouad. Après leur débarquement en gare maritime de Port-Fouad, leurs papiers sont contrôlés par les parachutistes.

Vues d'entrepôts (The Economical Marine Stores Co, Maltsides Brothers, etc.) détruits pendant les combats. Des fumées se dégagent encore de certains bâtiments.

Le 11 novembre devant un entrepôt à Port-Fouad, militaires français et Egyptiens chargent des vivres sur des véhicules militaires alliés qui rejoignent ensuite le comptoir d'approvisionnement du personnel de l'organisme du canal de Suez. Là, les vivres sont déchargés avant d'être distribués dans la bousculade à la population (les images prises à l'intérieur du comptoir sont sous-exposées).

Le 8 novembre à Port-Saïd, les honneurs militaires sont rendus aux cinq parachutistes du 2e RPC tués au combat, avant le transfert de leurs corps en France. Le général de division Beaufre, commandant la Force A (Forces terrestres françaises engagées dans l'expédition), le général de brigade Massu, commandant la 10e DP (Division parachutiste) et le colonel Château-Jobert, commandant le 2e RPC, assistent à la cérémonie. Aux côtés du colonel Château-Jobert, le général Beaufre prononce une allocution avant de procéder à la bénédiction des morts.

Le 6 novembre à Port-Fouad, rassemblés autour d'une jeep, le général de brigade Massu, le contre-amiral Lancelot, commandant la FNI (Force navale d'intervention), le lieutenant-colonel Brothier, commandant le 1er REP, le capitaine de frégate Dalle, commandant le GAFI (Groupement amphibie de la force d'intervention), font le point sur le déroulement des opérations. Sont également présents plus en retrait, le colonel Godard, chef d'état-major à la 10e DP, ainsi que le lieutenant-colonel Jeanpierre, commandant en second du 1er REP. Les chars AMX-13 progressent dans Port-Fouad. Une cigarette à la main droite, le lieutenant-colonel Brothier debout devant un LVT. Les parachutistes arrivent au bord du canal : sur la rive opposée à Port-Saïd se dresse le siège de la compagnie universelle du canal de Suez. Des LCM (Landing Craft Mechanized) sont présents sur le canal. Sur la rive africaine à Port-Saïd, l'aviation embarquée britannique bombarde les positions égyptiennes. Sabordés par les autorités égyptiennes, les bateaux "Pollux" et "Péluse" bloquent la circulation dans le canal.

Sur la route du canal, les parachutistes progressent en convoi de jeeps vers le sud, en direction d'El Kantara. Très fugitivement, on reconnaît le général Massu portant des lunettes à bord d'un véhicule. Sur cette même route, les soldats britanniques tentent de sortir un char Centurion gisant dans un fossé. Le convoi français arrive dans un bidonville.

Le 5 novembre dans l'après-midi, depuis l'usine des eaux de Port-Saïd, les parachutistes observent le parachutage de la 2e vague du 2e RPC sur Port-Fouad.

Le 6 novembre, les parachutistes (vraisemblablement le 1er REP) et les LVT progressent dans les faubourgs et les rues de Port-Fouad tandis que le ciel est obscurci par les fumées dégagées par les bombardements. Un canon antichar britannique utilisée par l'armée égyptienne est capturé. L'usine électrique de Port-Fouad est occupée. A bord de sa jeep, le général Massu donne des instructions à ses hommes avant de repartir. Dans le plan suivant, on distingue le lieutenant-colonel Fossey-François, commandant en second du 2e RPC, à côté du chauffeur d'une autre jeep qui transporte des officiers égyptiens prisonniers. Vues de la flotte alliée au large de Port-Saïd, d'un avion survolant la ville, du canal.

Retour sur la reconnaissance de l'escadron du 2e RPC à l'est de Port-Fouad : les officiers du 2e RPC et un officier aviateur font le point autour d'une carte sur le capot d'une jeep armée d'un fusil-mitrailleur Châtellerault Modèle 1924-1929. Les jeeps s'éloignent d'un radar égyptien. Filmé en vol puis à l'atterrissage, un hélicoptère observateur Bell dirige la patrouille.

Soldats français et britanniques occupent la gare maritime d'El Cap située au bord du canal, à 35 km au sud de Port-Saïd.

Propriétés

Lieu(x) Canal de Suez - Chypre - El Cap - Méditerranée - Port-Fouad - Port-Saïd - Tymbou -
Personnes représentées Beaufre, André - Massu, Jacques - Chateau-Jobert, Pierre - Lancelot, Pierre - Brothier, Albert - Dalle - Jeanpierre, Pierre - Godard, Yves

Informations

Référence ACT 5599
Durée 00:22:56
Date de réalisation 11/11/0056
Date de début 05/11/0056
Date de fin 11/11/0056
Format d'origine 35 mm
Couleur Noir et blanc
Origine SCA : Service Cinématographique des Armées