Orléans, aux magasins d'artillerie. Centre de récupération. Déceinturage des obus non accpetés par les commissions de réception. [légende d'origine]

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Orléans, aux magasins d'artillerie. Centre de récupération. Déceinturage des obus non accpetés par les commissions de réception. [légende d'origine]

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Installé dans le parc d'artillerie d'Orléans, un magasin de récupération d'obus non certifiés se charge de démanteler les parties de chaque projectile. La ceinture de l'obus, souvent composée de cuivre rouge, doit assurer la stabilisation du projectile lors du tir. En s'imprimant au départ du coup dans les rayures du canon, le cerclage stabilise l'obus et évite tout risque de balourd susceptible de causer non seulement des irrégularités de tir, mais des éclatements prématurés. Ainsi, les obus à la fabrication défectueuse sont rappatriés dans les dépôts de munitions pour être refondus.

Catégories

Front occidental

SPCA [section photographique et cinématographique de l'armée] (1917-1918)

Obus français 1re guerre mondiale

Mots clés

Magasin d'approvisionnement Obus Récupération

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	9X12
Support d'origine	Plaque de verre
Couleur	Noir et blanc
Orientation	largeur

Propriétés

Référence	SPA 281 M 5094
Date de début	25/04/1918
Date de fin	25/04/1918
Photographe(s)	Albert Moreau -
Lieu(x)	Centre - Loiret - Orléans -
Origine	SPA/SPCA
Mention obligatoire	© Albert Moreau/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Les magasins d'artillerie d'Orléans : récupération d'uniformes et d'équipement.

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Description du reportage

Installé dans le parc d'artillerie d'Orléans, un magasin de récupération et de réparation des effets militaires assure des missions d'entretien du matériel. Des ouvriers annamites déchargent, trient, nettoient et réparent des équipements (chaussures, uniformes, etc.). Arrivés par wagon, les vieux effets militaires sont stockés dans les hangars d'artillerie, soit pour être réparés, soit pour être détruits. Des vieux uniformes sont transformés en chiffon. Les mieux préservés sont passés dans une étuve pour être désinfectés. Le parc d'artillerie d'Orléans reçoit également des obus rejetés par la commission de réception. Ces derniers sont neutralisés puis refondus. Des prisonniers de guerre allemands assurent des opérations de manutention des balots de vêtements.