Réalisé à l'hôpital militaire du Val de Grâce, la première partie du reportage montre les efforts menés par le service du docteur Daussat en matière de rééducation des mutilés de guerre. Ce dernier réalise par le biais de la SPA une série de clichés montrant les gestes effectués par les ouvriers sur leurs machines-outils. Ces gestes sont photographiés dans leur détail, sans doute pour, dans un second temps, élaborer les prothèses adéquates, utilisables par les mutilés dans leur travail quotidien. Les gestes imposés pour les métiers de fraiseur, perceur, tourneur, limeur et embobineur pour magnétos sont photographiés.

La seconde partie du reportage propose différents gros plans d'affiches placardées sur les murs de Paris :
- un avis aux marchands de charbon;
- affiche diffusant le manifeste des églises protestantes de France;
- ordonnance pour la vente de la viande;
- avis aux cultivateurs;
- affiche émanant de la mairie du IIe arrondissement, rue de la Banque, concernant l'achat de vieux ustensiles en cuivre pour l'intendance militaire (la fin de la guerre est marquée par une pénurie de cuivre);
- affiches indiquant le cours des viandes et des poissons;
- affiche plaidant l'assistance des femmes en couche;
- affiche plaidant l'assistance aux vieillards infirmes et aux familles nombreuses;
- un appel du vestiaire Parisien, pour la récupération de vêtement;
- affiche de la société d'encouragement de l'automobile club de France;
- affiche annonçant la mutuelle des mutilés.
Le reportage contient également une photographie de la baraque de la SPA au Palais Royal et une collecte de cuivre organisée par l'intendance militaire à la mairie du 11e arrondissement de Paris.