Le 7 janvier 1957, le gouvernement français confie au général Jacques Massu les pleins pouvoirs de police sur le Grand Alger (800 000 habitants dont une moitié est algérienne et l’autre d’origine européenne). Le général et ses 6 000 parachutistes ont pour mission de mettre fin aux attaques terroristes dans l'agglomération. La bataille d'Alger oppose pendant 9 mois les actions terroristes du FLN aux opérations de démantèlement des structures algéroises du FLN par les parachutistes français. Elle se déroule en deux temps : de janvier à mars (première bataille d'Alger), puis de juin à octobre (deuxième bataille d'Alger).

Dans ce reportage, six mois après avoir mené la première bataille d'Alger, le 3e RPC, commandé par le colonel Marcel Bigeard, revient dans la capitale pour casser les réseaux urbains de la résistance algérienne et arrêter les poseurs de bombes. Le régiment s'installe dans le secteur ouest d'Alger, à El Biar, relevant le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) qui assurait à Alger l'action de contre-terrorisme depuis le 18 mai 1957. Les éléments du 3e RPC bouclent par surprise le quartier de la place du Gouvernement, situé en bas de la casbah, près du square Bresson, le 29 juillet. Le capitaine Chabanne surnommé "Chat-tigre", commandant la compagnie d'appui du 3e RPC, est photographié donnant des ordres. Les parachutistes, munis de haut-parleurs, lancent des appels à la population et fouillent sacs et baluchons à la recherche de bombes. Après un contrôle d'identité sur la place, des suspects sont amenés dans un bar pour une identification plus approfondie. Les suspects sont confrontés avec le fichier des terroristes recherchés par la Direction de la Sécurité du territoire (DST). Un dénonciateur, masqué par une cagoule, cherche à identifier des hommes des réseaux terroristes urbains parmi les suspects présentant des numéros.

Note : photos R0 à R9 en album, négatifs MEK manquants (pas de numérisation à ce jour).