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Paris, aux magasins du Louvre, protection des sous-sols. [légende d'origine]

Photographe(s) : Albert Moreau



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Depuis le 23 mars 1918, Paris est soumis aux bombardements par canon. Tirés depuis la forêt de Saint-Gobain, les obus frappent de nombreuses habitations, contraignant les habitants à trouver refuge dans les caves. Pour garantir leur protection, les soupiraux des immeubles ont été bouchés pour éviter que les débris provoqués par le bombardement ne viennent s'engouffrer à l'intérieur de l'abri.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 284 M 5121
Date de début 03/05/1918
Date de fin 05/05/1918
Photographe(s) Albert Moreau -
Lieu(x) Paris - Paris-Ile-de-France -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Albert Moreau/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

La vie quotidienne à Paris pendant les bombardements : communion de jeunes filles.

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Description du reportage

Malgré les bombardements par canon et avion, les Parisiens continuent de vivre normalement. Aux églises Sainte-Clotilde et Saint-Thomas d'Aquin, de jeunes enfants participent à leur première communion. Les cortèges de jeunes filles attendent devant l'entrée des lieux de culte. Sur les murs de Paris, les affiches indiquent à la population les modalités de distribution des tickets de pain et de sucre pour le mois de mai. Aux magasins du Louvre, les soupiraux des caves ont été bouchés à l'aide de sacs de sable, afin d'éviter que des débris de tombent dans celles-ci transformées en abri anti-bombardement.

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