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Paris, obus tombés le 10 juin 1918. [légende d'origine]
Depuis le 23 mars 1918, Paris est soumis aux tirs des batteries d'artillerie à longue portée installées, dans un premier temps à Crépy-en-Laonnois en forêt de Saint-Gobain, puis à Beaumont-en-Beine à 91 km de la capitale. De nombreuses destructions sont provoquées par les obus qui s'abattent sur la ville, causant la mort de 256 personnes et blessant plus de 620 habitants. Un atelier a été détruit par un obus.
Catégories
| 1918 Bombardements à Paris |
| SPCA [section photographique et cinématographique de l'armée] (1917-1918) |
| Ville |
Mots clés
Informations techniques
| Procédé original | Négatif |
|---|---|
| Format d'origine | 9x12 |
| Support d'origine | Plaque de verre |
| Couleur | Noir et blanc |
| Orientation | paysage |
Propriétés
| Référence | SPA 304 M 5268 |
|---|---|
| Date de début | 11/06/1918 |
| Date de fin | 11/06/1918 |
| Photographe(s) | Albert Moreau - |
| Lieu(x) | Paris - Paris-Ile-de-France - |
| Origine | SPA/SPCA |
| Mention obligatoire | © Albert Moreau/ECPAD/Défense |
La photographie est issue du reportage suivant :
Obus tombés sur Paris le 10 juin 1918.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Le reportage suivant est consacré aux destructions engendrées par les bombardements au canon sur la capitale du 4 juin 1918. Depuis le 23 mars 1918, Paris est soumis aux tirs des batteries d'artillerie à longue portée installées, dans un premier temps à Crépy-en-Laonnois en forêt de Saint-Gobain, puis à Beaumont-en-Beine à 91 km de la capitale. De nombreuses destructions sont provoquées par les obus qui s'abattent sur la ville, causant la mort de 256 personnes et blessant plus de 620 habitants. Au total, c'est 351 obus qui seront tirés par les Wilhelmgeschutze (les canons de Guillaume). Plusieurs immeubles sont touchés par obus, ainsi que des ateliers.