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Paris, place de la Nation, école communale. Système de bouchage des soupiraux permettant l'aération des caves. [légende d'origine]

Photographe(s) : Albert Moreau



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Depuis le 23 mars 1918, Paris subit les bombardements par canon à longue portée. Une ordonnance préfectorale du même jour invite les propriétaires de caves susceptibles de servir comme abri de boucher les soupiraux. Cette mesure vise à écarter les risques de voir des débris s'engouffrer dans les caves transformées en abri.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 282 M 5103
Date de début 26/04/1918
Date de fin 26/04/1918
Photographe(s) Albert Moreau -
Lieu(x) Paris - Paris-Ile-de-France -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Albert Moreau/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Etat des lieux à Paris après le bombardement par canon du 26 avril 1918.

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Description du reportage

Depuis le 23 mars 1918, Paris subit les bombardements par canon à longue portée. De nombreuses habitations et ateliers sont touchés par les obus, provoquant dégâts matériels et pertes humaines. Le 26 avril 1918, une nouvelle salve d'artillerie est donnée sur Paris, engendrant des dégâts rue de Flandre, place du Maroc et rue Soufflot (descente de décombres par une glissière de toile). A l'école communale de la place de la Nation, les soupiraux ont été bouchés pour assurer une protection contre débris susceptibles de s'engouffrer à l'intérieur de l'abri. Pour assurer l'aération des caves, la protection en béton possède une entrée d'air.

Photos du reportage(6)