Après sa formation à l'Ecole de santé militaire de Bordeaux, le médecin des troupes coloniales Louis Vaillant (1876-1963) part pour l'Indochine en 1902. Il séjourne à plusieurs reprises en Asie (Indochine, Tonkin, Chine) où il contribue, en qualité d'épidémiologiste, aux campagnes de vaccinations antidiphtériques et contre les fièvres typhoïdes. Louis Vaillant rentre en France en mai 1914, peu avant le début des hostilités. Capitaine lors de la Première Guerre mondiale, il occupe les fonctions de médecin ambulancier. Décoré de la croix de guerre en 1917 et promu au grade de commandant, il quitte l'armée au début des années vingt. Il poursuit, dans le civil, sa carrière de médecin et complète sa formation à l'Institut Pasteur de Lille, peu de temps avant d'être nommé Inspecteur Départemental de la Santé dans le Pas-de-Calais. Dans les années trente, Louis Vaillant reçoit le grade de lieutenant-colonel dans le cadre de réserve et devient officier de la Légion d'Honneur.

En 1906, en qualité de médecin et de naturaliste, Louis Vaillant participe à la mission d'exploration archéologique de l'Asie centrale conduite par Paul Pelliot (1878-1945), membre de l'Ecole française d'Extrême Orient (EFEO), linguiste, sinologue, explorateur et spécialiste des manuscrits. Accompagné du photographe Charles Nouette, l'équipe accomplit un long voyage de Samarkand à Pékin. A l'occasion d'une étape au Turkestan, près de Dunhuang, Paul Pelliot acquiert auprès de l'abbé taoïste Wang une partie des manuscrits découverts par ce dernier dans les grottes de Mogao. Ces documents exceptionnels, au contenu religieux et profane, sont conservés de nos jours à la Bibliothèque Nationale de France. Ils constituent un témoignage précieux pour l'étude de l'Asie centrale de la période du VIe au XIe siècle et la diffusion du Bouddhisme vers la Chine par la route de la soie.

La collection de Louis Vaillant se compose de vues réalisées en France et au cours de ses différentes missions en Asie. Les photographies ne comportent pas de légendes originales mais on peut distinguer quelques sujets remarquables, en particulier, des scènes de la vie quotidienne en Indochine avec sa famille et ses domestiques.

Les légendes suivantes sont indicatives et doivent faire l'objet d'un enrichissement documentaire:

D147-3-1 [A cheval dans une plaine]
D147-3-2 [La promenade en pousse]
D147-3-3 [Madame en pousse-pousse]
D147-3-4 [Monsieur et madame dans une carriole conduite par un boy au Tonkin]
D147-3-5 [Une femme monte en amazone dans un chemin en compagnie d'un boy]
D147-3-6 [Retour de chasse: un tigre mort étendu sur une civière]
D147-3-7 [Le jeu de boule ou de quilles?]
D147-3-8 [Une maison coloniale]
D147-3-9 [Le club européen?]
D147-3-10 [Papa en uniforme de capitaine tenant bébé devant la maison]
D147-3-11 [Le bébé avec une nourrice vietnamienne devant la maison]
D147-3-12 [La nourrice vietnamienne tenant bébé]
D147-3-13 [Bébé au parc avec papa en capitaine et maman]
D147-3-14 [Madame et bébé dans un fauteuil]
D147-3-15 [Portrait de madame et monsieur]
D147-3-16 [Portrait de bébé installé dans une chaise garnie]
D147-3-17 [Portrait de bébé]
D147-3-18 [Le signe et les poules]
D147-3-15 [Portrait de madame et monsieur]
D147-3-16 [Portrait de bébé installé dans une chaise garnie]
D147-3-17 [Portrait de bébé]
D147-3-18 [Le singe et les poules]