reportage
Portraits d'Albert d'Amade aux grades de capitaine (1885-1891) et de général de division (après 1908).
Divers portraits d'Albert d'Amade (Toulouse, 24 décembre 1856 - Fronsac, 11 novembre 1941), photographié aux grades de capitaine (1885-1891) et de général de division (après 1908), composent ce reportage.
Formé à Saint-Cyr, Albert d'Amade participe à la campagne de Tunisie en 1881 au sein du 3e régiment de tirailleurs algériens avant de rejoindre le 108e régiment d'infanterie au Tonkin en 1885 en tant qu'officier d'ordonnance du général Munier. Il sera ensuite affecté à l'État-major de la 2e brigade de la division d'occupation du Tonkin et de l'Annam. En 1887, le jeune capitaine rejoint la représentation diplomatique de la France à Tien-Tsin en tant qu'attaché militaire. De retour en France en 1891, il est en mission au 2e bureau de l'État-major à Paris. En 1896, il est officiellement chargé d'accompagner le vice roi Li Hung Chang pendant son séjour en France. Le lieutenant-colonel d'Amade rejoint ensuite un second poste d'attaché militaire à Londres (1899-1903) où il sera vite appelé pour une nouvelle mission d'observation au quartier général de l'armée anglaise au Transvaal (Afrique du Sud) pendant la seconde guerre des Boers (1900). De nouveau affecté à l'État-major à Paris, il est nommé au grade de colonel en 1903. L'année suivante, il devient chef de corps du 77e régiment d'infanterie. Promu au grade de général de brigade le 27 mars 1907, Albert d'Amade reçoit en décembre de la même année le commandement des troupes françaises débarquées à Casablanca, au Maroc. Son rôle dans la pacification de la province de la Chaouïa, menée d'une main de fer, lui offre la reconnaissance de ses pairs en même temps que de sévères critiques dans la presse anticoloniale. Suite à sa mission marocaine, le général d'Amade est élevé au grade de général de division. Il quitte le Maroc pour la France en février 1909, laissant derrière lui ce qu'il considère comme "la base de l'œuvre de Lyautey". De 1909 à 1914, il prend le commandement successif de la 9e division d'infanterie (5e corps d'armée), du 13e et du 6e corps d'armée. Au faîte de sa carrière militaire, le général d'Amade est nommé, le 24 avril 1914, au Conseil supérieur de la guerre. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il prend le commandement en chef de l'armée des Alpes puis celui du Corps expéditionnaire français d'Orient (CEFO). Il rejoint ainsi la coalition britannique sur le front des Dardanelles. Cependant, un différent sur l'appréciation stratégique des opérations va l'écarter durablement du commandement. En avril 1915, il est relevé par le général Gouraud. De septembre à décembre 1915, il part en mission en Russie. Il termine sa carrière comme commandant de la 10e région militaire, à Rennes. Placé en 2e section en 1919, il se retire en Gironde où il meurt, à Fronsac, le 11 novembre 1941. Il est inhumé le 1er octobre 1951 au caveau des gouverneurs, aux Invalides. Albert d'Amade a reçu, au cours de sa carrière, plusieurs décorations prestigieuses françaises et étrangères, dont notamment celles du Double Dragon de Chine, de Chevalier de l'ordre de Saint Stanislas, la médaille militaire et la Grand Croix de la Légion d'honneur.
Photographe amateur et collectionneur de photographies, Albert d'Amade a réalisé de nombreux albums pour présenter son œuvre. L'ECPAD conserve la plus grande partie des photographies du général d'Amade, réalisées ou acquises par lui tout au long de sa carrière (voir reportages D137-1 à D137-21).
Formé à Saint-Cyr, Albert d'Amade participe à la campagne de Tunisie en 1881 au sein du 3e régiment de tirailleurs algériens avant de rejoindre le 108e régiment d'infanterie au Tonkin en 1885 en tant qu'officier d'ordonnance du général Munier. Il sera ensuite affecté à l'État-major de la 2e brigade de la division d'occupation du Tonkin et de l'Annam. En 1887, le jeune capitaine rejoint la représentation diplomatique de la France à Tien-Tsin en tant qu'attaché militaire. De retour en France en 1891, il est en mission au 2e bureau de l'État-major à Paris. En 1896, il est officiellement chargé d'accompagner le vice roi Li Hung Chang pendant son séjour en France. Le lieutenant-colonel d'Amade rejoint ensuite un second poste d'attaché militaire à Londres (1899-1903) où il sera vite appelé pour une nouvelle mission d'observation au quartier général de l'armée anglaise au Transvaal (Afrique du Sud) pendant la seconde guerre des Boers (1900). De nouveau affecté à l'État-major à Paris, il est nommé au grade de colonel en 1903. L'année suivante, il devient chef de corps du 77e régiment d'infanterie. Promu au grade de général de brigade le 27 mars 1907, Albert d'Amade reçoit en décembre de la même année le commandement des troupes françaises débarquées à Casablanca, au Maroc. Son rôle dans la pacification de la province de la Chaouïa, menée d'une main de fer, lui offre la reconnaissance de ses pairs en même temps que de sévères critiques dans la presse anticoloniale. Suite à sa mission marocaine, le général d'Amade est élevé au grade de général de division. Il quitte le Maroc pour la France en février 1909, laissant derrière lui ce qu'il considère comme "la base de l'œuvre de Lyautey". De 1909 à 1914, il prend le commandement successif de la 9e division d'infanterie (5e corps d'armée), du 13e et du 6e corps d'armée. Au faîte de sa carrière militaire, le général d'Amade est nommé, le 24 avril 1914, au Conseil supérieur de la guerre. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il prend le commandement en chef de l'armée des Alpes puis celui du Corps expéditionnaire français d'Orient (CEFO). Il rejoint ainsi la coalition britannique sur le front des Dardanelles. Cependant, un différent sur l'appréciation stratégique des opérations va l'écarter durablement du commandement. En avril 1915, il est relevé par le général Gouraud. De septembre à décembre 1915, il part en mission en Russie. Il termine sa carrière comme commandant de la 10e région militaire, à Rennes. Placé en 2e section en 1919, il se retire en Gironde où il meurt, à Fronsac, le 11 novembre 1941. Il est inhumé le 1er octobre 1951 au caveau des gouverneurs, aux Invalides. Albert d'Amade a reçu, au cours de sa carrière, plusieurs décorations prestigieuses françaises et étrangères, dont notamment celles du Double Dragon de Chine, de Chevalier de l'ordre de Saint Stanislas, la médaille militaire et la Grand Croix de la Légion d'honneur.
Photographe amateur et collectionneur de photographies, Albert d'Amade a réalisé de nombreux albums pour présenter son œuvre. L'ECPAD conserve la plus grande partie des photographies du général d'Amade, réalisées ou acquises par lui tout au long de sa carrière (voir reportages D137-1 à D137-21).
Catégories
Informations techniques
Nombre de clichés | 3 |
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Procédé original | Autochrome, Procédé photomécanique, Tirage |
Support d'origine | Papier, Photo-carte, Plaque de verre |
Couleur | Couleur, Monochrome |