A la veille de la bataille de France en mai-juin 1940, à l'armée et dans la " zone des étapes ", sorte d'espace qui séparait les formations d'armées des hôpitaux d'évacuation secondaires, la structure du service de santé était composée notamment d'hôpitaux d'évacuation primaires, d'ambulances chirurgicales lourdes, d'ambulances chirurgicales légères, d'ambulances médicales d'armée et d'un laboratoire d'armée.
Le service de santé disposait également d' " hôpitaux complémentaires d'armée " (H.C.A.), d'une capacité de 500 lits environ.
Ces hôpitaux fonctionnent encore après la fin des combats de 1940 et traitent les soldats blessés lors des combats, les soldats libérés d'Allemagne et les soldats malades et blessés de l'armée d'armistice.

Les installations du sanatorium du Petit-Arbois dans les Bouches-du-Rhône, hôpital complémentaire d'armée, sont présentées dans ce reportage.