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Poste d'observation du 3e groupe du 10e RAC au cours d'un exercice : relevés pour préparation de tirs.

Photographe(s) : Marcel Viard



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Un artilleur du 3e groupe du 10e RAC (régiment d'artillerie coloniale) effectue des relevés sur une planchette à l'aide d'un goniomètre boussole alors qu'une deuxième observe le terrain à l'aide d'une jumelle binoculaire.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 6x6
Support d'origine Nitrate
Couleur Noir et blanc
Orientation portrait

Propriétés

Référence VICHY 245-4371
Date de début 01/10/1942
Date de fin 30/10/1942
Photographe(s) Marcel Viard -
Lieu(x) Draguignan - France - Provence-Alpes-Côte d'Azur - Var -
Origine SCA
Mention obligatoire © Marcel Viard/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

L'armée d'armistice : le 3e groupe(ou batterie) du 10e RAC en manoeuvre.

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Description du reportage

La convention d'armistice signée le 22 juin 1940 autorise la reconstitution, en zone libre, d'une armée d'armistice, créée le 25 novembre 1940 et destinée exclusivement au " maintien de l'ordre intérieur ". Les effectifs sont fixés à 100 000 hommes en France (dont 6 000 gardes mobiles), auxquels s'ajoutent 60 000 gendarmes, 10 000 pompiers de Paris et 15 000 travailleurs coloniaux (malgaches et indochinois stationnés dans le sud-est de la France).
Les unités sont réparties au sein de 8 divisions militaires (ex régions militaires) : la VIIe à Bourg-en-Bresse, la IXe à Châteauroux, la XIIe à Limoges, la XIIIe à Clermont-Ferrand, la XIVe à Lyon, la XVe à Marseille, la XVIe à Montpellier et la XVIIe à Toulouse. Chaque division dispose de trois régiments d'infanterie, d'un régiment d'artillerie à trois groupes de 75, d'un régiment de cavalerie, d'un bataillon du génie, d'un groupe de transmissions, d'une compagnie de transport mais également des services de l'intendance, du service de santé…
L'effectif réduit de cette nouvelle armée permet de recentrer le recrutement sur une élite jeune. Elle est composée essentiellement d'engagés servant sous contrat de 3 à 5 ans, encadrés par 4 000 officiers et 15 000 sous-officiers. Pour maintenir un recrutement constant et attirer des jeunes dans ses rangs, les autorités militaires sont contraintes de rendre l'image de cette armée d'armistice attractive (soldes intéressantes, tenues plus " modernes "). Le concept " d'armée nouvelle " est alors inventé par l'état-major de l'armée pour susciter les engagements.
Afin de souder les effectifs et de développer l'esprit de corps, des cérémonies et prises d'armes, des compétitions sportives, des exercices et des manœuvres interarmes sont régulièrement organisés.

Le 3e groupe (ou batterie) du 10e RAC (Régiment d'artillerie coloniale) est en manoeuvre sur un terrain dans les environs de Draguignan (probablement ce qui deviendra le camp de Canjuers).
La légende d'origine stipule qu'il s'agit du 2e RAC, or le seul régiment d'artillerie coloniale de l'armée d'armistice était le 10e RAC dont le 3e groupe était stationné à Draguignan.

Photos du reportage(42)