reportage
Préparation et catapultage d'un drone Crécerelle pour une mission de reconnaissance aérienne à Mostar (Bosnie-Herzégovine).
La 1ère batterie du 6e groupe du 7e Régiment d'Artillerie est la seule unité de l'armée de Terre à disposer de drones lents, autrement dit de petits avions sans pilotes capables de voler en mode programmé (autonome) ou auto-piloté. Parfaitement adapté à l'acquisition du renseignement d'origine image en quasi temps réel dans la zone d'intérêt de la division, il constitue un complément important des autres moyens d'investigation.
Quatre équipes principales sont nécessaires à sa mise en oeuvre :
- l'équipe reconditionnement
- l'équipe récupération
- l'équipe lancement
- l'équipe de programmation, de pilotage et d'exploitation
D'une envergure d'environ 3 mètres pour un poids moyen de 135 kg, le Crécerelle est alimenté par un moteur 2 temps développant 25 CV lui permettant d'atteindre une vitesse moyenne comprise entre 180 et 240 km/h. Pouvant effectuer des vols de 300 à 3000 m d'altitude dans un rayon de 50 km autour de la station sol, il évolue de façon autonome grâce à un plan de vol qui est téléchargé à bord de l'avion par la station sol. Il peut aussi évoluer en mode autopiloté grâce à des consignes de vitesse, de cap et d'altitude qui lui sont également envoyées de la station sol.
Dans la partie avant de l'appareil se trouve la charge utile composée d'une caméra panoramique (aide au pilotage) et de deux caméras ligne pour la prise d'images verticales (une caméra infrarouge et une caméra visible noir et blanc sur laquelle on adapte avant le vol un des trois types de focales possibles en fonction de l'altitude choisie). La charge utile englobe également un boîtier gyroscopique qui va permettre de corriger toutes les petites imperfections dues aux vibrations, au roulis et au tangage de l'avion et donc d'améliorer la qualité des images reçues.
Derrière la charge utile se trouve le boîtier parachute. L'avion est en effet récupéré automatiquement sous voile. Cette séquence de récupération est incluse dans le plan de vol. Des récupérations d'urgence peuvent avoir lieu, elles sont automatiques lors de certains incidents techniques ou télécommandées à partir de la catapulte ou de la station sol. L'avion se récupère donc sous voile et le choc est amorti au sol par une pièce située sous le fuselage appelée pod amortisseur.
Derrière le logement du parachute se trouve le boîtier avionique qui renferme tous les calculateurs de l'avion et notamment le système GPS qui sert à localiser les objectifs sélectionnés.
Enfin, l'avion est équipé d'un répondeur, sorte de boîtier IFF qui donne la position de l'avion en vol et qui va permettre de l'identifier.
2 Planches
Quatre équipes principales sont nécessaires à sa mise en oeuvre :
- l'équipe reconditionnement
- l'équipe récupération
- l'équipe lancement
- l'équipe de programmation, de pilotage et d'exploitation
D'une envergure d'environ 3 mètres pour un poids moyen de 135 kg, le Crécerelle est alimenté par un moteur 2 temps développant 25 CV lui permettant d'atteindre une vitesse moyenne comprise entre 180 et 240 km/h. Pouvant effectuer des vols de 300 à 3000 m d'altitude dans un rayon de 50 km autour de la station sol, il évolue de façon autonome grâce à un plan de vol qui est téléchargé à bord de l'avion par la station sol. Il peut aussi évoluer en mode autopiloté grâce à des consignes de vitesse, de cap et d'altitude qui lui sont également envoyées de la station sol.
Dans la partie avant de l'appareil se trouve la charge utile composée d'une caméra panoramique (aide au pilotage) et de deux caméras ligne pour la prise d'images verticales (une caméra infrarouge et une caméra visible noir et blanc sur laquelle on adapte avant le vol un des trois types de focales possibles en fonction de l'altitude choisie). La charge utile englobe également un boîtier gyroscopique qui va permettre de corriger toutes les petites imperfections dues aux vibrations, au roulis et au tangage de l'avion et donc d'améliorer la qualité des images reçues.
Derrière la charge utile se trouve le boîtier parachute. L'avion est en effet récupéré automatiquement sous voile. Cette séquence de récupération est incluse dans le plan de vol. Des récupérations d'urgence peuvent avoir lieu, elles sont automatiques lors de certains incidents techniques ou télécommandées à partir de la catapulte ou de la station sol. L'avion se récupère donc sous voile et le choc est amorti au sol par une pièce située sous le fuselage appelée pod amortisseur.
Derrière le logement du parachute se trouve le boîtier avionique qui renferme tous les calculateurs de l'avion et notamment le système GPS qui sert à localiser les objectifs sélectionnés.
Enfin, l'avion est équipé d'un répondeur, sorte de boîtier IFF qui donne la position de l'avion en vol et qui va permettre de l'identifier.
2 Planches
Catégories
| Bosnie-Herzégovine (SFOR 1996-2000) |
| ECPA [établissement cinématographique et photographique des armées] (1969-2001) |
| Guerres et opérations extérieures |
Informations techniques
| Nombre de clichés | 10 |
|---|
Propriétés
| Référence | 01 98 120 |
|---|---|
| Date de début | 05/12/1998 |
| Date de fin | 20/12/1998 |
| Date de prise de vue | 13/12/1998 |
| Photographe(s) | Pierre Laurens - |
| Date | 13/12/1998 |
| Lieu(x) | Bosnie-Herzégovine - Ex-Yougoslavie - Mostar - |