Près de Coudun, le 2e régiment de spahis algériens (2e RSA) a établi son bivouac. Les cuisiniers préparent le méchoui et le présentent aux officiers. Les spahis, à cheval ou tenant leurs montures, attendent au garde-à-vous que le colonel de Tinan les passe en revue. Le capitaine Raho et des officiers viennent au rapport auprès du colonel escorté. En revenant de la revue, les spahis passent devant la garde rassemblée. Des spahis marocains sont de corvée de bois et de paille pour les chevaux, d'autres se rendent à la rivière. Des soldats occupent le poste de police de Coudun.
Près de Ribécourt, sur le canal latéral à l'Oise, des péniches ont été coulées par des obus allemands. La scierie et la sucrerie de Ribécourt ont également été touchées et sont détruites. Des spahis ont installé un campement dans la ferme de Saussoy.
Des troupes empruntent la route reliant Compiègne à Soissons et traversent les villages de Trosly-Breuil de de Vic-sur-Aisne où une plaque commémorative rappelle la mort des soldats du 47e régiment d'artillerie (47e RA) en 1914.
A Berneuil-sur-Aisne un abri sert de poste d'écoute et de repérage par le son. Un véhicule spécial aide au repérage et à la prise de son.
Un cantonnement de soldats est installé dans la forêt de Compiègne. Des hommes tirent du cidre pendant leur repos.
Quelque part dans l'Oise, un autobus sert de pigeonnier militaire, utilisé pour assurer les communications entre les troupes.

Note : voir également auprès de Gaumont-Pathé Archives. Il existe un rushe réalisé en 1916, d'une durée de 00:08:36, référencé 2000GS 05076, et intitulé "Un coin d'Algérie dans la vallée de l'Oise". Ces images ont été réalisées dans le secteur de Coudun, mais pas forcément aux mêmes dates que celles mentionnées dans le reportage effectué par la Section photographique de l'armée (SPA).