PHOTO

Près d'Houthem. Prisonniers conduits à l'arrière. [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Eugène Baguet



Pourquoi ne puis-je pas télécharger cette image ?

Des soldats belges conduisent des prisonniers allemands sur une route.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 15 Y 490
Date de début 11/08/1916
Date de fin 20/08/1916
Photographe(s) Ernest Eugène Baguet -
Lieu(x) Belgique - Houthem -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Ernest Baguet/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

La consolidation des fortifications belges au milieu des villages en ruines.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Malgré la chute des forts de Liège et de Namur en août et septembre 1914 et l'occupation de la quasi-totalité de son territoire, l'armée belge poursuit le combat aux côtés de ses alliés français et britanniques. Contrôlant le secteur de la plaine de Dixmude, où en 1914, la "course à la mer" fut stoppée, les troupes belges s'établissement dans les villages dévastés par les bombardements.

Les troupes belges consolident leur défense dans l'ensemble des villages reconquis par celles-ci. Dans Saint-Jacques-Capelle, Caekerke et près de Dixmude, alors occupé par les Allemands, les soldats belges entretiennent les réseaux de barbelés et de tranchées. Plusieurs postes de mitrailleuses sont établis pour garder le contrôle des principales voies de communication. A Caekerke, la ligne de défense s'est construite à proximité du village ravagé (église et gare) et de la ligne de chemin de fer. Non loin de là, un cimetière militaire a été édifié.

Partout, le même spectacle de désolation se répète. Dans Lampernisse dévasté, l'église domine les ruines du village où une tombe, contenant les corps de 45 soldats belges tués par le même obus, a été creusée. Dans Oosterker et Nieuwekappelle, les habitations et les églises ne sont plus que des amas de ruines.

Ponctuant le quotidien des soldats, certaines scènes de détente figurent dans le reportage, telles qu'une représentation théâtrale donnée en l'honneur des blessés soignés à l'hôpital d'Adinkerke, le singe mascotte d'une compagnie belge stationnée à Houthem et un groupe de prisonniers allemands conduits à l'arrière.

Photos du reportage(53)