Pendant les préparatifs de l'offensive de Champagne (du 25 septembre au 16 octobre 1915), l'Oise et l'Aisne ne sont pas le siège de grandes opérations. Le nord-est de l'Oise est occupé par l'ennemi et le département de l'Aisne est coupé en deux d'est-en ouest au niveau du fleuve. Dans l'Oise, le reportage montre l'état major du général Guillemin à Jaulzy, celui du général Ebener au château de Sainte-Claire, à Berneuil-sur-Aisne et celui du général Félineau à Bitry, où des maisons et une usine d'optique sont en ruines. A Saint-Pierre-les-Bitry, des hommes sont à l'instruction et apprennent le maniement de divers engins de tranchée et munitions : mortier Céllerier, fusil-tromblon, grenades Excelsior B et P1. Non loin de là, des hommes cantonnent dans une ancienne carrière au lieu dit Libertrud, où des soldats sont enterrés. Entre Bitry et Jaulzy, le génie a construit un pont de bateaux sur l'Aisne. A Attichy, le système de transport aérien des betteraves est endommagé et il ne reste que les pylônes.
Dans l'Aisne, le reportage montre des vues très proches du front. Près de Vic-sur-Aisne, l'observatoire du général Ebener offre une vue panoramique sur le plateau de Sainte Léocade et les tranchées allemandes. A Vic-sur-Aisne des habitations sont en ruines, le château endommagé et le pont détruit. Au dessus de Fontenoy, près d'un poste avancé, un commandant lit une carte. La ferme Moufflaye et la ferme de Confrécourt, en première ligne, sont dévastées.

Note : les plaques K452, K464, K485, K494 et K532 sont manquantes mais des tirages existent dans le fonds Valois, conservé à La Contemporaine et consultable sur le site : https://argonnaute.parisnanterre.fr/search/home. La plaque K468 est manquante (pas de tirage).