Engagées dans la bataille de la Somme depuis juillet 1916, les troupes françaises engagées dans les secteurs situés au sud de Péronne progressent, depuis le 12 septembre, en direction de la rivière Somme.

Le reportage présente :
- Marcelcave (Somme, 23/09/1916, G 1, G3 à G 7) dans le village transformé en cantonnement, des soldats font la queue devant un camion-bazar. Du matériel allemand est exposé dans le village.
- Dans le secteur de Déniécourt, Estrées, du Bois des Satyres et de Foucaucourt (Somme, 22-23/09/1916, G 2, G10 à G 12, G 31, G 34, G 40 à G 50, G 64 à G 65), les troupes françaises occupent les anciennes positions allemandes dévastées par les bombardements. Près des positions françaises, une autocanon de DCA armée d'un 75 mm modèle 1897 surveille l'espace aérien. Un soldat écrit sa correspondance dans son abri, alors qu'un autre récupère le cuivre des obus allemands pour faire des bijoux (artisanat de tranchée). Sur la route de Foucaucourt-en-Santerre (G 13), les douilles d'obus sont récupérées pour être recyclées.
- Les ruines de la sucrerie de Proyart (Somme, 20/09/1916, G 14-15-16). Sur la route de Proyart à Frameville, une colonne de chevaux transporte du ravitaillement (G 19). Une locomotive Decauville s'est renversée lors d'un accident (G 18).
- A Cayeux-en-Santerre, des spahis ont établi leur bivouac, nourrissant et pansant leurs chevaux (Somme, 20/09/1916, G 24, G 27 à G 29). Une unité du Génie achemine les barges d'un pont flottant (G 33). Un hôpital de campagne accueille les blessés (G 30).
- La boucherie des troupes coloniales et sénégalaises près de Mézières-en-Santerre (G 51 à G 54).Une représentation théâtrale est donnée au camp dit des "Canaris" en présence du général Marchand commandant de la 10e DIC (division d'infanterie coloniale) (G 58 à G 59).

Note : voir film 14.18 A 4 (ruines et terrain dévasté à Déniécourt).