Après la défaite italienne de Caporetto, en novembre 1917, la Piave constitue l'ultime ligne de résistance face aux Autrichiens et aux Allemands jusqu'à l'été 1918. Le reportage décrit la vie militaire dans les tranchées et les abris sur la rive droite du fleuve, entre Curogna (commune de Pederobba) et Covolo, le long de la voie ferrée et du canal longeant le fleuve.

Près du village de Rive, à Onigo, au bord de la Piave, des clichés montrent une tranchée de première ligne contre le talus du chemin de fer, un abri dénommé "Restaurant Charentais", un autre dénommé "Villa de la Dèche", le PC d'une compagnie italienne visité par des officiers français, l'entrée d'un boyau à travers un mur de jardin, un poste de pigeons voyageurs, la transmission de plis par téléphérique, le point de liaison des brigades italiennes et françaises, avec un poteau indicateur, un guetteur au bord de la voie ferrée et le pont sur la ligne Trévise-Feltre.

Près de Piève (localité d'Onigo), dont on voit l'église, une ligne d'abris a été installée, dont l'un se trouve dans la cour d'une ferme. Vue d'une tranchée à proximité du village et d'une tranchée creusée sous le talus de la voie ferrée. Des sentinelles sont visibles au bord de la Piave. Vue d'un pont sur l'embouchure de la Curogna, affluent de la Piave, et d'une passerelle sur le canal de la Brentella, point de liaison des brigades françaises et italiennes. Des clichés montrent l'intérieur du PC d'un bataillon installé dans une ancienne auberge, au moment du repos, et l'heure de la soupe devant un abri.

Près de Covolo, vues du pont de Vidor, sur la Piave. La maison de la tête de pont est occupée par les Autrichiens, sur la rive gauche.

Note : voir films 14.18 A 659, 14.18 A 665 et 14.18 B 329.